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vendredi 28 février 2014

Le Point accuse Copé et un député UMP en rajoute...

Le député filloniste mouille l'ensemble de son parti: "Tout le monde savait" !
Le député de Haute-Savoie, Lionel Tardy a "caillassé" le président de l'UMP par tweet
alors que l'édition du 27 février du magazine Le Point accuse Jean-François Copé de surfacturations et de copinage pendant la campagne présidentielle.

Sur Twitter, le député filloniste a écrit que concernant cette affaire, "tout le monde savait pour Jean-François Copé". "C'est la raison pour laquelle je n'ai pas participé au Sarkothon", explique-t-il.

Le député Tardy, soutien de François Fillon pendant la course à la présidence de l'UMP, fait référence au Sarkothon, organisé par Jean-François Copé en 2013 pour combler le déficit de 11 millions d'euros, suite à l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

"Des coûts stratosphériques"

Il a ensuite commenté ses propos diffamatoires dans une déclaration: "Il y a eu des coûts stratosphériques de meetings de campagne présidentielle. S'ils avaient pris un peu plus de précautions, on n'aurait jamais dépassé les plafonds des comptes de campagne", a estimé le député qui dit regretter "qu'il ait fallu demander une participation financière aux militants". Il réclame aujourd'hui "la transparence avec de vraies réponses sur tous les frais de l'UMP", d'autant que, selon le rancunier, "le schéma de la présidentielle est toujours en cours à l'UMP entre Copé, Lavrilleux et Bygmalion".
Sur BFMTV, Tardy a également tenté de justifier sa préférence de François Fillon lors de la course à la présidence de l'UMP, pour des questions supposées de transparence. "C'est aussi un mode de fonctionnement, une transparence qui me plaisait davantage que chez Jean-François Copé. Ce qui se passe aujourd'hui confirme l'opinion que j'avais à l'époque", conclut-il, alors que l'UMP a précisément évolué ces dernières années vers plus de transparence et de démocratie interne.

Selon Le Point, le président de l'UMP aurait eu recours à une agence de communication, tenue par deux de ses proches, qui aurait surfacturé ses prestations pendant la campagne présidentielle de 2012. La société Bygmalion "aurait empoché au moins 8 millions d'euros" durant cette campagne de 2012, selon le magazine. 

Niant catégoriquement ces allégations, le député-maire de Meaux a porté plainte pour diffamation contre l'hebdomadaire.
Sur RMC, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, a confirmé jeudi que des avocats travaillent à la rédaction de la plainte contre le député Lionel Tardy, évoquant même la possibilité de son exclusion de l'UMP.
Prudence et soutien à l'UMP
Plusieurs personnalités de l'UMP ont pris parti pour Jean-François Copé, à commencer par son ancien rival François Fillon. "Je n'ai pas lu ce papier mais j'ai eu Jean-François Copé au téléphone ce matin, il m'a dit qu'il démentait tout. Je n'ai pas de raison de ne pas le croire", a confirmé l'ex-Premier ministre au salon de l'Agriculture. "Pour moi ce n'est pas un sujet", a-t-il ajouté.

D'autres encore ont apporté leur soutien à Jean-François Copé. 
Invité de la matinale d'Europe 1, l'ex-ministre Eric Woerth a déclaré qu'il fallait être "prudent" car "la France est souvent pleine de rumeurs et d'amalgames". "Jean-François Copé a vigoureusement démenti, alors je le crois, par principe", a-t-il ajouté.

De son côté, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a estimé sur RTL que c'est "désormais une affaire judiciaire" et qu'il fait confiance à Jean-François Copé "pour faire prévaloir sa bonne foi". 
"Tout le monde savait", mais en voilà trois qui n'étaient pas mieux placé que Tardy pour savoir?"
Ça crée une ambiance qui est défavorable à l'ensemble de la classe politique et vous savez l'image qu'elle a aujourd'hui", a-t-il par ailleurs regretté. A moins d'un mois des municipales, le pouvoir aux abois n'est pas mécontent de ce coup bas de la presse sympathisante. 


En 2012, François Pinault, propriétaire de l'hebdomadaire Le Point, a fait connaître son intention de voter pour François Hollande.

Comme l’a révélé Le Parisien ce 13 janvier, le producteur Charles Gillibert ,
l’actrice Julie Gayet et l’industriel François Pinault ont créé ensemble au mois de juillet 2013 "Cinémaphore", une société de production, créée le 10 juillet 2013 à Paris, par Julie Gayet et François Pinault.



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