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jeudi 30 janvier 2014

Mory Ducros: les conditions d'une fin de conflit sont réunies

Le principal actionnaire s'engage à la sauvegarde de 2.150 emplois sur 5.000

Le gouvernement se charge de l'annonce jeudi, au terme d'une nouvelle série de négociations.

La CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC se sont dites prêtes à signer l'accord collectif, et la CGT a signé un accord de fin de conflit appelant à la levée immédiate des blocages et au redémarrage des activités de l'entreprise, précise un communiqué. 

Numéro deux du secteur en France derrière Geodis, Mory Ducros a été placé en redressement judiciaire en novembre 2013. 
"Si nous ne signions pas, c'était la fin", s'est justifié sur i>Télé Fabian Tosolini, de la CFDT Transports, syndicat proche du pouvoir. "L'entreprise menaçait de retirer son offre et donc nous étions peut-être ce matin à parler d'une liquidation judiciaire, plutôt que de sauver de l'emploi", a-t-il expliqué.
Le blocage du site d'Artenay (Loiret), près d'Orléans, a  pris fin jeudi matin.

Arcole Industries a revu son plan social "à la hausse" pour les salariés non repris

L'entreprise garantit des indemnités complémentaires portées à 30 millions, contre 21 millions d'euros initialement, précisent dans un communiqué les ministres du Redressement productif, du Travail et des Transports. 

Arcole Industries s'engage également au maintien des accords sociaux pour une période minimale de 24 mois.
Autres engagements : rémunération "quasi équivalente" à son salaire net actuel pour chaque salarié pendant un an; accès à des formations professionnelles.

La dette publique devra supporter les engagements du gouvernement 

La monnaie du singe Werther
de la BD de Jul
Montebourg et Ayrault se sont engagés à accompagner les salariés non repris 
Ils proposent 500 embauches dans des entreprises publiques, telles que La Poste ou la RATP, et la création d'une bourse à l'emploi

Autre engagement pris, sans concertation, au nom des contribuables français,
la prise en charge par l'Etat pendant deux ans du différentiel de salaires, jusqu'à 300 euros par mois, en cas de reclassement dans un emploi moins bien rémunéré.

Montebourg a confirmé que "le gouvernement a mis en place un contrat de sécurisation professionnelle pour ceux qui ne pourront pas garder leur travail, où ils garderont leur salaire pendant un an à 97% ce qui leur permettra de se retourner pour trouver un travail".


"La profession a été mobilisée par le ministre des Transports, puisque dans le secteur routier c'est un millier d'offres d'emplois qui seront dirigées sur les salariés de Mory-Ducros qui ne peuvent pas garder leur travail", a-t-il souligné.

Or, la CGT dénonce les promesses non tenues de reclassement à la SNCF de salariés victimes de fermetures d'usines, alors que 1.474 emplois de cheminots ont été supprimés sur la seule région SNCF-Alsace. Aussi la CGT-Cheminots a-t-elle ouvert des bureaux éphémères d’embauche devant les gares de Belfort et Mulhouse en septembre 2013. 

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