Un égoût de grossièretés racistes et antisémites sur le service public acculturé
Bric-à-brac d'un déraisonnement en escalier
Le chroniqueur a été mis en examen, le 16 décembre, pour "complicité d'injure publique raciale" dans l'utilisation des seules expressions "enculé de nègres" et "autochtones oisifs" que l'hebdomadaire Marianne a accepté de publier impunément dans deux articles, une récidive.
Les délires incriminés du pseudo-humoriste remontent au mois de décembre 2012.
"Nous nous sommes sentis insultés par ces propos qui visent toute une communauté", explique au quotidien le président du Collectif des Antilles, Guyanais, Réunionnais et Mahorais, Daniel Dalin, auteur de la plainte, déposée en janvier 2013. Les chroniques en question avaient été écrites par Nicolas Bedos au retour de vacances en Guadeloupe.
"On ne peut s'en prendre ainsi à un groupe humain"
"Nous y avons vu une incitation à la haine raciale, à laquelle il convenait de mettre fin, ajoute l'association. Même au troisième degré, on ne peut pas s'en prendre à un groupe humain de la sorte. Les humoristes doivent pouvoir travailler mais il s'agit de combattre tous les propos à caractère raciste."
Les agressions verbales peuvent générer les agressions physiques
Nicolas Bedos a continué sa carrière en cherchantun licenciement, à la façon de Guillon ...qu'il dit sans talent
En attendant la gloire par l'infâmie, il se plaint d'avoir été récemment menacé par des supporters de l'humoriste Dieudonné, après son sketch caricaturant un fan de Dieudonné, sur France 2, cette fois. Dans sa chronique du 11 janvier dans l'émission parisienne de divertissement tendance "On n'est pas couchés", Nicolas Bedos caricaturait un fan de Dieudonné. Depuis, il a reçu "des centaines de menaces" et a dû aller habiter chez un ami, revèle-t-il au quotidien Le Monde.
Nicolas Bedos avait pris les plaintes avec mépris, se déclarant "peiné que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré", mercredi 9 janvier sur France info. "Il faut apprendre à lire un papier qui est l'inverse exactement de ce qu'ils ont compris. Cela me fait de la peine que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré", s'est insurgé l'humoriste, assurant qu'il a écrit "une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne".
"Toutes les expressions pour lesquelles on m'attaque sont des expressions dans la bouche du personnage dont je fais la critique pour mieux le dénoncer, a insisté l'incompris. Je demande juste qu'on me laisse faire mon boulot qui va dans le sens des gens qui viennent de m'attaquer. Dans ce papier, je fais la critique des colons, des békés et des bourrins."
Nicolas Bedos avait fait la joie de Laurent Ruquier et de ses chroniqueurs, Natacha Polony & Aymeric Caron
Nicolas Bedos avait pris les plaintes avec mépris, se déclarant "peiné que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré", mercredi 9 janvier sur France info. "Il faut apprendre à lire un papier qui est l'inverse exactement de ce qu'ils ont compris. Cela me fait de la peine que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du second degré", s'est insurgé l'humoriste, assurant qu'il a écrit "une satire du touriste gros con facho qui vient justement dans les îles pour se dorer la couenne".
"Toutes les expressions pour lesquelles on m'attaque sont des expressions dans la bouche du personnage dont je fais la critique pour mieux le dénoncer, a insisté l'incompris. Je demande juste qu'on me laisse faire mon boulot qui va dans le sens des gens qui viennent de m'attaquer. Dans ce papier, je fais la critique des colons, des békés et des bourrins."
Nicolas Bedos avait fait la joie de Laurent Ruquier et de ses chroniqueurs, Natacha Polony & Aymeric Caron
Dans l’émission du service public de France Télévisions, il avait fait un apparition provocante, affublé d’une barbe ressemblant à celle de Dieudonné ou d’un islamiste et d’une moustache à la Hitler. Sa chronique a été vue par plus de trois millions d’internautes sur YouTube. L’auteur et humoriste dit au Monde qu’il savait "très bien" qu’on verrait dans le personnage incarné "une racaille de banlieue. Mais il est stupide avant d’être rebeu".
Interrogé sur Europe 1 sur la différence entre son humour et celui de Dieudonné, Bedos considère que "quand il s’appelle Dieudonné, l’humour est au service d’une pensée extrêmement obscure, voire même dégueulasse". En outre, "je respecte la communauté juive, la Shoah, beaucoup de choses que Dieudonné ne respecte pas, je respecte les femmes", insiste-t-il.
La différence avec les autres cibles du fils de..., c'est qu'elles savent encore se retenir.
Un anti-sioniste pro-palestinien au lourd passif de fantasmes obscurs et de controverses
Dans sa chronique La Semaine Mythomane de l'émission Semaine critique !, présentée par Franz-Olivier Giesbert, Le Point, et diffusée sur France 2, Bedos crée plusieurs fois la polémique :
=> En juillet 2012, il est condamné à 2.000 euros d'amende par le Tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques" envers la police, en raison de propos qu'il avait tenus dans l'émission "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" de Bruce Toussaint et diffusée par Canal+.
=> En janvier 2013, le Collectif Dom porte plainte contre lui pour "injure raciale" à la suite de deux billets dans Marianne.
=> En février 2014, il est convoqué par le tribunal correctionnel de Paris à la suite d'un incident avec la police en septembre 2013.
=> En novembre 2013, Nicolas Bedos fait partie des 19 signataires du "Manifeste des 343 salauds - Touche pas à ma pute ! » publié par la revue Causeur créée par Élisabeth Lévy, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées. Il s'en désolidarise dès le lendemain de la parution.
=> En novembre 2010, il critique ouvertement le politique menée par l'État d'Israël et les films La Rafle et Elle s'appelait Sarah qu'il juge "mauvais", en présence de l'écrivain Alain Finkielkraut et de la journaliste Élisabeth Lévy, tous deux de confession juive, comme lui. Suite à un "tonnerre de réactions indignées", cette dernière prendra sa défense dans une tribune intitulée "Non, Nicolas Bedos n'est pas antisémite". Suite à cette chronique, une plainte est déposée auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), ce qui lui vaut un rappel à l'ordre.
=> En janvier 2011, il compare le président de la République, Nicolas Sarkozy, à un "VRP cocaïné" qui s'est payé la France à "coups de pub pour en foutre plein la vue à une chanteuse de variétés"; certains media et une ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet, évoquent un dérapage, ce qui contraint le directeur de France 2 à s'expliquer. Dans son livre, il prétend avoir été l'objet de plusieurs plaintes, ainsi que de "désagréments" ou remarques de sa vie professionnelle et personnelle à la suite de certaines chroniques.
=> En janvier 2014, c'est donc sa chronique scatologique sur Dieudonné, alors accusé d'antisémitisme, provoque l'indignation aussi bien sur le fond que dans la forme ponctuée de blagues antisémites et d'un salut nazi. Il se plaint à nouveau de menaces de mort à la suite de cette chronique.
Un anti-sioniste pro-palestinien au lourd passif de fantasmes obscurs et de controverses
Dans sa chronique La Semaine Mythomane de l'émission Semaine critique !, présentée par Franz-Olivier Giesbert, Le Point, et diffusée sur France 2, Bedos crée plusieurs fois la polémique :
=> En juillet 2012, il est condamné à 2.000 euros d'amende par le Tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques" envers la police, en raison de propos qu'il avait tenus dans l'émission "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" de Bruce Toussaint et diffusée par Canal+.
=> En janvier 2013, le Collectif Dom porte plainte contre lui pour "injure raciale" à la suite de deux billets dans Marianne.
=> En février 2014, il est convoqué par le tribunal correctionnel de Paris à la suite d'un incident avec la police en septembre 2013.
=> En novembre 2013, Nicolas Bedos fait partie des 19 signataires du "Manifeste des 343 salauds - Touche pas à ma pute ! » publié par la revue Causeur créée par Élisabeth Lévy, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées. Il s'en désolidarise dès le lendemain de la parution.
=> En novembre 2010, il critique ouvertement le politique menée par l'État d'Israël et les films La Rafle et Elle s'appelait Sarah qu'il juge "mauvais", en présence de l'écrivain Alain Finkielkraut et de la journaliste Élisabeth Lévy, tous deux de confession juive, comme lui. Suite à un "tonnerre de réactions indignées", cette dernière prendra sa défense dans une tribune intitulée "Non, Nicolas Bedos n'est pas antisémite". Suite à cette chronique, une plainte est déposée auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), ce qui lui vaut un rappel à l'ordre.
=> En janvier 2011, il compare le président de la République, Nicolas Sarkozy, à un "VRP cocaïné" qui s'est payé la France à "coups de pub pour en foutre plein la vue à une chanteuse de variétés"; certains media et une ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet, évoquent un dérapage, ce qui contraint le directeur de France 2 à s'expliquer. Dans son livre, il prétend avoir été l'objet de plusieurs plaintes, ainsi que de "désagréments" ou remarques de sa vie professionnelle et personnelle à la suite de certaines chroniques.
=> En janvier 2014, c'est donc sa chronique scatologique sur Dieudonné, alors accusé d'antisémitisme, provoque l'indignation aussi bien sur le fond que dans la forme ponctuée de blagues antisémites et d'un salut nazi. Il se plaint à nouveau de menaces de mort à la suite de cette chronique.
La différence avec ce fils de..., c'est pourtant que la plupart de ses cibles savent encore se retenir.
Manuel Valls, le "meilleur attaché de presse" de Dieudonné?
Pourtant, interdire Dieudonné "était la pire des solutions", dit-il à Europe 1,
estimant que "Manuel Valls est le meilleur attaché de presse qu’il ait pu trouver".
Scatologie à tendance macho homophobe |
Nicolas Bedos raconte que depuis sa chronique, il a reçu "des menaces de cassage de gueule, des centaines, des menaces de mort prises au sérieux par la police... On a affaire à une véritable secte. Il a inventé tout un folklore : des tee-shirts, une violence dans la gestuelle, les mots employés..."
Des menaces qu’il compare dans le Monde aux attaques qu’il a subies en 2010 : "Cela me fait presque sourire de voir qu’on peut être tantôt un sale 'youpin', tantôt un 'nazi' ".
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