Le PS organise des primaires sur mesure pour l'amère Royal à La Rochelle
Falorni, Royal (habillée par le Conseil général), Borgel
et Bono au second plan
Le débat participatif aura-t-il enfin lieu ?
La fédération PS de Charente-Maritime avait voté mercredi une motion pour proposer la 1e circonscription du département à un candidat masculin.
" Les militants décideront, ce sont eux qui ont la souveraineté", avait cru le patron du PS de Charente-Maritime, Olivier Falorni. Mais la base socialiste ne décide pas et la fédération vient d'être désavouée depuis Paris par la commission électorale du Bureau national.
Pour sa part, Sally Chadjaa, future candidate de l'UMP sur la même circonscription, a dénoncé sur sa page Facebook "un parachutage" de Mme Royal, l'accusant de "se servir de la région (Poitou-Charentes qu'elle préside, ndlr) comme tremplin vers un destin national". Mme Chadjaa, 33 ans, née de père algérien, est attachée parlementaire du député UMP des Deux-Sèvres Jean-Marie Morisset, conseillère régionale, conseillère municipale de La Rochelle depuis décembre 2010 et déléguée UMP de cette première circonscription. La prochaine députée pourrait donc être une femme, pour contenter le socialiste sortant...
Un coup de force parisien
La commission électorale du PS tente de se substituer aux Charentais et à la fédération locale de Charente-Maritime : elle a en effet décidé de réserver " à une femme " la circonscription de La Rochelle.
Sa Cynique Majesté Royal a peut-être pris un avantage décisif dans la bataille de La Rochelle.
Un pacte Bono-Royal pour une chasse Royal gardée
Le siège du député-maire sortant et président de la Communauté d'agglomération de La Rochelle, Maxime Bono (1947), un proche de Marie-sEGOl'haine Royal, a finalement été réservée à une femme comme le veut l'usage au PS (il s'agit d'une tradition et non d'une «règle interne»). " La candidature d'un homme ne sera pas recevable ", a appuyé le secrétaire national aux élections, Christophe Borgel.
Vers une dissidence républicaine ?
Le premier fédéral croyait pouvoir compter sur F. Hollande...
Mais c'est son ex- qui porte la culotte !
Combien d'autres déçus à venir ?
Le candidat légitime, le premier secrétaire de la fédération départementale, Olivier Falorni, ne pourra pas se porter candidat à l'investiture socialiste pour cette circonscription à laquelle il pouvait prétendre.
Il s'opposait avec force au parachutage de la candidate lourdement battue à la primaire pour la présidentielle de 2012. Il a d'ailleurs vertement réagi à la décision de la commission électorale : « Je suis consterné. Une poignée de responsables parisiens vient de s'essuyer les pieds sur le vote de la fédération de Charente-Maritime. C'est un grand bond en arrière en termes de démocratie.(...) Cette tentative de parachutage devient pathétique et de plus en plus insupportable aux yeux de nombreux Rochelais et d'habitants de Charente-Maritime. (...) La Rochelle n'a pas vocation à devenir un point de chute pour une candidate en déshérence. "
Prendra-t-il les mesures en rapport de la fermeté de ses propos ?
Olivier Falorni, proche de François Hollande, dénonce un "diktat parisien" et "d'une règle pour convenance personnelle afin d'assurer un parachutage". Il n'envisage toutefois pas de candidature dissidente si Ségolène Royal est officiellement investie. La décision doit encore être confirmée par le bureau national du 9 novembre.
Illégitime, Royal profite d'une cooptation parisienne anti-démocratique
Au final, la républicaine vertueuse passe outre la motion de la fédération locale
Battue (en 2007, à la présidentielle), re-battue (en 2010, au congrès socialiste) et éliminée (dès le premier tour des primaires du PS en 2011), celle qui se dit bien-aimée de tous a appris à se méfier des votes populaires... Elle méprise donc la volonté du peuple charentais et va se faire coopter à Paris.
Si la motion avait été entérinée par la commission électorale parisienne, l'indésirable aurait eu un choix difficile à faire.
Soit s'engager dans une primaire interne rochelaise à l'issue incertaine - les militants de la fédération étant plutôt acquis au candidat légitime -, soit se retirer avant qu'il ne soit trop tard pour briguer une autre circonscription.
La présidente de Poitou-Charentes a pourtant marqué son mépris pour sa Région
En briguant la présidence de l'Assemblé nationale, Désirdavenir Royal annonce son abandon de la présidence de Région, puisque le cumul des mandatslui est interdit.
Alors, se refusant à reprendre son ancien siège des Deux-Sèvres où elle avait posé Delphine Batho, l'un de ses rares soutiens fidèles et soumis, un coup de force devenait nécessaire.
Le Bureau national organise un putsch
La Ch'tite Aubry ne se sent pas même "salie" !"Le Premier secrétaire est-elle seulement au courant ?
Il faut que tout le monde comprenne qu'on peut trouver des solutions qui nous rassemblent et que déclencher un tir de barrage contre notre ancienne candidate à l'élection présidentielle, une personnalité importante du parti, alors même que le maire de la Rochelle, député sortant, avait fait des déclarations dans ce sens, ne me semble pas une bonne manière de travailler ", a expliqué Christophe Borgel.
Christophe Borgel (1963) est un apparatchik, lui-même parachuté dans l'Administration, après avoir été président de l'Union nationale des étudiants de France - Indépendante et démocratique (UNEF-ID) de 1988 à 1991. Proche donc de Jean-Christophe Cambadélis, il a fait la campagne des primaires pour la Ch'tite Aubry.
Mais la légalité n'est pas son point fort. Il a été nommé inspecteur de l'académie de Paris par décret, ce qui engendra une polémique relevée par la Cour des Comptes, puisqu'il n'a aucun titre légitimant cette cooptation politique.
Ces postes dont le PS et la FSU ne veulent pas la suppession
Lionel Jospin a multiplié les nominations d'inspecteurs d'académie entre le 19 et le 24 avril 2002 : Nicole Baldet, sa secrétaire particulière, ou Claude Roiron, secrétaire nationale du PS chargée de l’éducation et présidente du conseil général d’Indre-et-Loire. C’est une ancienne du cabinet de Jack Lang, tout comme Christophe Degruelle, qui fut le directeur de cabinet de l’ancien ministre de l’Education et ...Christophe Borgel, un fidèle de Dominique Strauss-Kahn.
Adjoint au maire de Villepinte (Seine-Saint-Denis), il n'a aucun mandat électif national en nom propre. En mars 2010, il est élu au conseil régional d'Île-de-France en Seine-Saint-Denis mais perd l'élection à la présidence du groupe socialiste et apparentés, remportée par Guillaume Balas (32 voix contre 22)2, proche de Benoît Hamon.
Le prochain patron des représentants du peuple n'aurait aucune légitimité
Si la fédération socialiste est molle, Sa Cynique Majesté Royal sera donc investie à La Rochelle. La législative est le tremplin pour la présidente de région qui entend bien briguer la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire de la gauche aux législatives en 2012.
Montebourg s'oppose également à une primaire en Saône-et-Loire
Après avoir promu des primaires dites "citoyennes" pour la présidentielle, Arnaud Montebourg - un drôle de citoyen - ne semble pas plus respectueux des institutions démocratiques chez lui, en Saône-et-Loire, que Sa Cynique Majesté Royal.
D'après une information du Parisien , l'actuel député (ric-rac) voudrait imposer une femme pour lui succéder. Est-ce un cadeau, dans la mesure où il n'a conservé sa circonscription qu'à un cheveu ?
Le nom de la candidate devrait être rendu public dans les semaines à venir selon le journal de Saône-et-Loire, mais les kamikazes en kimono ne se pressent pas !
Que reste-t-il de la démocratie en territoires socialistes où le peuple "citoyen" n'a plus voix au chapître ?
La France bientôt livrée à la famille Ségollande ?
et Bono au second plan
Le débat participatif aura-t-il enfin lieu ?
La fédération PS de Charente-Maritime avait voté mercredi une motion pour proposer la 1e circonscription du département à un candidat masculin.
" Les militants décideront, ce sont eux qui ont la souveraineté", avait cru le patron du PS de Charente-Maritime, Olivier Falorni. Mais la base socialiste ne décide pas et la fédération vient d'être désavouée depuis Paris par la commission électorale du Bureau national.
Pour sa part, Sally Chadjaa, future candidate de l'UMP sur la même circonscription, a dénoncé sur sa page Facebook "un parachutage" de Mme Royal, l'accusant de "se servir de la région (Poitou-Charentes qu'elle préside, ndlr) comme tremplin vers un destin national". Mme Chadjaa, 33 ans, née de père algérien, est attachée parlementaire du député UMP des Deux-Sèvres Jean-Marie Morisset, conseillère régionale, conseillère municipale de La Rochelle depuis décembre 2010 et déléguée UMP de cette première circonscription. La prochaine députée pourrait donc être une femme, pour contenter le socialiste sortant...
Un coup de force parisien
La commission électorale du PS tente de se substituer aux Charentais et à la fédération locale de Charente-Maritime : elle a en effet décidé de réserver " à une femme " la circonscription de La Rochelle.
Sa Cynique Majesté Royal a peut-être pris un avantage décisif dans la bataille de La Rochelle.
Un pacte Bono-Royal pour une chasse Royal gardée
Le siège du député-maire sortant et président de la Communauté d'agglomération de La Rochelle, Maxime Bono (1947), un proche de Marie-sEGOl'haine Royal, a finalement été réservée à une femme comme le veut l'usage au PS (il s'agit d'une tradition et non d'une «règle interne»). " La candidature d'un homme ne sera pas recevable ", a appuyé le secrétaire national aux élections, Christophe Borgel.
Vers une dissidence républicaine ?
Mais c'est son ex- qui porte la culotte !
Combien d'autres déçus à venir ?
Le candidat légitime, le premier secrétaire de la fédération départementale, Olivier Falorni, ne pourra pas se porter candidat à l'investiture socialiste pour cette circonscription à laquelle il pouvait prétendre.
Il s'opposait avec force au parachutage de la candidate lourdement battue à la primaire pour la présidentielle de 2012. Il a d'ailleurs vertement réagi à la décision de la commission électorale : « Je suis consterné. Une poignée de responsables parisiens vient de s'essuyer les pieds sur le vote de la fédération de Charente-Maritime. C'est un grand bond en arrière en termes de démocratie.(...) Cette tentative de parachutage devient pathétique et de plus en plus insupportable aux yeux de nombreux Rochelais et d'habitants de Charente-Maritime. (...) La Rochelle n'a pas vocation à devenir un point de chute pour une candidate en déshérence. "
Prendra-t-il les mesures en rapport de la fermeté de ses propos ?
Olivier Falorni, proche de François Hollande, dénonce un "diktat parisien" et "d'une règle pour convenance personnelle afin d'assurer un parachutage". Il n'envisage toutefois pas de candidature dissidente si Ségolène Royal est officiellement investie. La décision doit encore être confirmée par le bureau national du 9 novembre.
Illégitime, Royal profite d'une cooptation parisienne anti-démocratique
Au final, la républicaine vertueuse passe outre la motion de la fédération locale
Battue (en 2007, à la présidentielle), re-battue (en 2010, au congrès socialiste) et éliminée (dès le premier tour des primaires du PS en 2011), celle qui se dit bien-aimée de tous a appris à se méfier des votes populaires... Elle méprise donc la volonté du peuple charentais et va se faire coopter à Paris.
Si la motion avait été entérinée par la commission électorale parisienne, l'indésirable aurait eu un choix difficile à faire.
Soit s'engager dans une primaire interne rochelaise à l'issue incertaine - les militants de la fédération étant plutôt acquis au candidat légitime -, soit se retirer avant qu'il ne soit trop tard pour briguer une autre circonscription.
La présidente de Poitou-Charentes a pourtant marqué son mépris pour sa Région
En briguant la présidence de l'Assemblé nationale, Désirdavenir Royal annonce son abandon de la présidence de Région, puisque le cumul des mandatslui est interdit.
Alors, se refusant à reprendre son ancien siège des Deux-Sèvres où elle avait posé Delphine Batho, l'un de ses rares soutiens fidèles et soumis, un coup de force devenait nécessaire.
Le Bureau national organise un putsch
La Ch'tite Aubry ne se sent pas même "salie" !"Le Premier secrétaire est-elle seulement au courant ?
Il faut que tout le monde comprenne qu'on peut trouver des solutions qui nous rassemblent et que déclencher un tir de barrage contre notre ancienne candidate à l'élection présidentielle, une personnalité importante du parti, alors même que le maire de la Rochelle, député sortant, avait fait des déclarations dans ce sens, ne me semble pas une bonne manière de travailler ", a expliqué Christophe Borgel.
Christophe Borgel (1963) est un apparatchik, lui-même parachuté dans l'Administration, après avoir été président de l'Union nationale des étudiants de France - Indépendante et démocratique (UNEF-ID) de 1988 à 1991. Proche donc de Jean-Christophe Cambadélis, il a fait la campagne des primaires pour la Ch'tite Aubry.
Mais la légalité n'est pas son point fort. Il a été nommé inspecteur de l'académie de Paris par décret, ce qui engendra une polémique relevée par la Cour des Comptes, puisqu'il n'a aucun titre légitimant cette cooptation politique.
Ces postes dont le PS et la FSU ne veulent pas la suppession
Lionel Jospin a multiplié les nominations d'inspecteurs d'académie entre le 19 et le 24 avril 2002 : Nicole Baldet, sa secrétaire particulière, ou Claude Roiron, secrétaire nationale du PS chargée de l’éducation et présidente du conseil général d’Indre-et-Loire. C’est une ancienne du cabinet de Jack Lang, tout comme Christophe Degruelle, qui fut le directeur de cabinet de l’ancien ministre de l’Education et ...Christophe Borgel, un fidèle de Dominique Strauss-Kahn.
Adjoint au maire de Villepinte (Seine-Saint-Denis), il n'a aucun mandat électif national en nom propre. En mars 2010, il est élu au conseil régional d'Île-de-France en Seine-Saint-Denis mais perd l'élection à la présidence du groupe socialiste et apparentés, remportée par Guillaume Balas (32 voix contre 22)2, proche de Benoît Hamon.
Le prochain patron des représentants du peuple n'aurait aucune légitimité
Si la fédération socialiste est molle, Sa Cynique Majesté Royal sera donc investie à La Rochelle. La législative est le tremplin pour la présidente de région qui entend bien briguer la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire de la gauche aux législatives en 2012.
Montebourg s'oppose également à une primaire en Saône-et-Loire
Après avoir promu des primaires dites "citoyennes" pour la présidentielle, Arnaud Montebourg - un drôle de citoyen - ne semble pas plus respectueux des institutions démocratiques chez lui, en Saône-et-Loire, que Sa Cynique Majesté Royal.
D'après une information du Parisien , l'actuel député (ric-rac) voudrait imposer une femme pour lui succéder. Est-ce un cadeau, dans la mesure où il n'a conservé sa circonscription qu'à un cheveu ?
Le nom de la candidate devrait être rendu public dans les semaines à venir selon le journal de Saône-et-Loire, mais les kamikazes en kimono ne se pressent pas !
Que reste-t-il de la démocratie en territoires socialistes où le peuple "citoyen" n'a plus voix au chapître ?
La France bientôt livrée à la famille Ségollande ?
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