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jeudi 13 novembre 2014

Polémique sur la cause de la mort de l'activiste écologiste de Sivens

Cazeneuve abandonne ses fonctionnaires de police
br>Le général D. Favier est revenu sur les circonstances de la mort du manifestant sur le chantier de la retenue d'eau de Sivens.
L'apparition de la notion de "porc" dans les manifs interpelle... 
Le directeur général de la gendarmerie nationale affirme qu'il n'a "pas été possible d'imputer à la grenade" le décès de Rémi Fraisse, l'activiste écologiste anti-réservoir de Sivens, dans le courant de la nuit du 25 au 26 octobre.
"Il y a concomitance entre le tir et la découverte du corps de Rémi Fraisse, mais les munitions utilisées n'ont jamais occasionné de tels dégâts (...) Il faut du temps pour établir le lien."
"Les munitions utilisées n'ont jamais occasionné de tels dégâts" (général Denis Favier)


Il n'est en outre pas exclu que le jeune homme ait transporté dans son sac à dos un produit inflammable qui a pu aggraver l'effet de la grenade offensive incriminée. 


Dans Le Monde, trois partisans accusent néanmoins la gendarmerie"On comprend mieux qu’elles [les autorités] aient mis deux jours à présenter leurs condoléances, ironisent Emmanuel Barot, professeur de philosophie à l’université Toulouse-Jean Jaurès, Aurélien Berlan, membre de la coordination du 25 octobre et Christophe Goby, faucheur d’OGM condamné, qui ajoutent: "il y avait plus urgent, il fallait gagner du temps pour juguler la colère et tenter d’étouffer le scandale. Car les forces de l’ordre et les autorités, cela vient d’être prouvé par Le Monde [sic] du 13 novembre, ont immédiatement su ce qui s’était passé. 

"Pendant les jours suivants, l’Etat a donc menti effrontément, poursuivent les trois militants. Quelques mensonges restent à démonter. Qu’est-ce qui justifiait la mobilisation de 250 policiers et gendarmes, munis d’armes de guerre, samedi 25 octobre au Testet, alors qu’il n’y avait ni machines de chantier ni ouvriers à protéger ? Une première réponse a été apportée par un fonctionnaire de police : il s’agissait de "protéger" les manifestants pacifiques. Mais comment les forces de l’ordre auraient-elles pu protéger quiconque dans un rassemblement qui se déroulait à 1,7 km de l’enclos entouré de grillages et de fossés où elles étaient cantonnées ?
L'ultra-gauche est expérimentée: ici à Nantes,
 manifestation anti-aéroport de N-D-des-Landes 
Les autorités esquivent les questions gênantes et tentent d’étouffer le mouvement social qui s’esquisse en réponse à cet assassinat." Et de railler le rôle de "black blocs" mis en cause par le Premier ministre: "où a-t-on vu des "black blocs" s’attaquer à autre chose qu’à des banques, des vitrines et du mobilier urbain ?" Ce qui n'est déjà pas négligeable... Réponse à Strasbourg où ils ont mis la ville à feu et à sang en avril 2009. Et plus récemment à Nantes, huit policiers ont été blessés et une dizaine de magasins cassés: tous des banques?
Les Nemo sont-ils les bisounours présentés par TéléToulouse?

Denis Favier réfute également toute volonté de dissimuler des informations

"Que cacher ? Il est impossible d'imaginer que des gendarmes puissent cacher la mort d'un opposant dans le cadre d'une opération d'ordre public", explique-t-il.
Considérant que les gendarmes ont été "agressés" par des "casseurs qui ont pris le pas sur les manifestants", le directeur général de la gendarmerie nationale considère que ses hommes "se sont défendus"
Denis Favier a par ailleurs rencontré le militaire qui a tiré la grenade explosive. "C'est un homme choqué", commente-t-il.

Le ministre de l'Intérieur désarme les forces de l'ordre 

La certitude que le décès de Rémi Fraisse a été provoqué par un tir de grenade n’est pas apparue immédiatement, affirme Bernard Cazeneuve.
Comme annoncé jeudi matin, le ministre de Hollande a dans la soirée annoncé une mesure forte concernant l'utilisation des munitions par les forces de l'ordre, à savoir l'interdiction des grenades offensives, comme celle qui a pu contribuer à la mort de l'activiste écologiste de Sivens. 

Sous la pression des circonstances, il confisque les grenades offensives
" La mort de Rémi Fraisse par l'effet direct d'une grenade offensive pose clairement la question de leur maintien en service dans la gendarmerie qui en est seule dotée. Parce que cette munition a tué un jeune garçon de 21 ans et que cela ne doit plus jamais se produire, j'ai décidé d'interdire l'utilisation de ces grenades dans les opérations de maintien de l'ordre", a déclaré le ministre sur la base du rapport d'une enquête administrative qui lui a été remis mercredi.


1 commentaire:

  1. Au prochain accident d'avion on interdira aux avions de voler, puis se sera le tour des voitures, etc... Décidément ceux qui nous gouvernent sont d'une incompétence incommensurable...mais ca aussi se sera interdit....... d'être aussi c..s.

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