Accusatrice de Sarkozy, l'ex-comptable de la milliardaire a été mise en examen
Claire Thibout, ancienne comptable de Liliane Bettencourt, est soupçonnée de faux témoignage par le juge Roger Le Loire
La vérité éclate le 27 novembre 2014 après quatre années de salissures préjudiciables à une élection présidentielle de 2012 vraiment républicaine, car c'est un rebondissement inattendu depuis que Mediapart, le journal trotskiste en ligne, a déclenché l'affaire politico-financière le 16 juin 2010.
La mise en examen de l'accusatrice de Nicolas Sarkozy, Claire Thibout, ex-comptable de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt pour faux témoignage, risque de faire imploser le dossier d'abus de faiblesse de l'affaire Bettencourt, dont le procès se déroulera à Bordeaux à partir du 26 janvier 2015, souligne le site Atlantico, qui a révélé l'information.
Enregistrements clandestins
Quelle crédibilité accorder à Claire Thibout qui affirmait avoir retiré dans une banque 150.000 euros qu'elle devait remettre à Patrice de Maistre, pour qu'il les remette à Eric Woerth pour en faire profiter le candidat à la présidentielle de mai Nicolas Sarkozy.
La comptable avait également accusé François-Marie Banier, l'écrivain-photographe qui aurait bénéficié des faveurs de la riche héritière, d'avoir soustrait une importante somme d'argent à Liliane Bettencourt à Venise.
Les défenseurs de Liliane Bettencourt avaient mis en cause l'impartialité de la comptable dans le conflit entre l'héritière et sa fille Françoise Meyers. L'enquête a établi que bien que n'étant pas son employeur, la fille de l'héritière de L'Oréal avait versé plus de 400.000 euros pour dédommager la comptable de sa mère de son licenciement.
Outre ces témoignages suspects, le dossier repose sur des enregistrements clandestins effectués par la majordome de la milliardaire qui révélaient notamment qu'elle possédait une île et des comptes à l'étranger.
L'anti-Sarkozisme primaire des media a sa part de responsabilité du fisaco judiciaire
Le juge Gentil a penché du côté où ses préférences politiques le portaient, mais la presse a aussi conforté son parti-pris. Elle a fait des Unes malveillantes pendant quatre années; déploiera-t-elle la même détermination -jusqu'en 2017- quand le faux témoignage de la comptable sera formellement établi ? La peine encourue par la parjure (faux serment civil) sous serment devant des juges peut en coûter cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende (article 434-13 du code pénal),
tandis qu'après avoir gonflé le ballon de baudruche de la diffamation, la presse n'est pas poursuivie.
Ni les JT de 20h, ni les journaux radio-télévisés de ce matin n'ont fait écho à cette information, malgré le mal, emprisonnement ou démissions, auquel ils ont participé. La déontologie journalistique est ce soir un peu plus cabossée. Laurent Mouchard-Joffrin sera-t-il capable de faire amende honorable ?
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