Le secrétaire d'Etat n'écarte plus une hausse des impôts en 2015, mais est contredit par le porte-parole du gouvernement
Il n'y aura pas de hausse d'impôt à partir de 2015, a promis François Hollande le 6 novembre 2014...
Il n'y aura pas de hausse d'impôt à partir de 2015, a promis François Hollande le 6 novembre 2014...
Tous les Français sont invités à son "Dîner de cons" |
Les yeux dans les yeux avec les Français, à la télévision... Le président de la République n'en démord pas, il l'a une nouvelle fois garanti jeudi 6 novembre sur RTL et TF1 Face aux Français : "Il n'y aura pas d'impôt supplémentaire" dès 2015, "pour qui que ce soit".
"La classe moyenne supérieure ne peut plus accepter d'augmentation d'impôt" (François Hollande) Et la classe moyenne inférieure non plus!"Il y aura une baisse d'impôt telle que je l'ai annoncée (...) Il n'y aura rien au-delà de ce qui a été annoncé", jusqu'à la fin du quinquennat, insisté gravement celui qui répète "moi, je suis le président de la République".
Les analystes avaient comme un (gros) doute sur la sincérité de François Hollande
VOIR et ENTENDRE Nicolas Doze réagir aux promesses d'ivrogne de Hollande sur TF1:
Chargé du Budget, Eckert estime une semaine plus tard que la non augmentation des impôts ne peut être garantie.
Alors que Hollande comptait relancer la croissance et réduire le chômage par la reprise de l'activité économique européenne, que Hollande s'est engagé solennellement à ce que les impôts n'augmentent pas en 2015, "on ne peut pas graver dans le marbre une situation qui dépend d'un contexte international que nous ne maîtrisons pas", explique son secrétaire d'Etat.
Christian Eckert se veut libre d'avoir recours à une nouvelle hausse, selon la situation économique. Une annonce à laquelle les Français ont du mal à croire.
VOIR et ENTENDRE François Lenglet:
Les propos du secrétaire d'État ont immédiatement été contredits par Stéphane Le Foll le porte-parole du gouvernement: "Pour moi, la promesse de François Hollande est gravée dans le marbre. La porte est fermée". Le
Le secrétaire d'État chargé du Budget rappelle par ailleurs que la hausse de 20% de la taxe sur les résidences secondaires n'entre pas dans la catégorie des nouveaux impôts: une taxe n'est pas un impôt, mais la différence risque d'être trop subtile pour les Français victime de hold-ups répétés sur leur pouvoir d'achat (redevance audiovisuelle, timbre, diesel, etc...). "Cette disposition était annoncée bien avant l'intervention du Président (...), c'est une demande d'un certain nombre de territoires", explique-t-il à qui veut l'entendre. Que les Français se retournent contre les communautés territoriales: nous on n'a rien à voir la dedans !
Les économies des collectivités territoriales
Selon Christian Eckert, "les populations autochtones [indigènes !] des zones très touristiques ont du mal à se loger, car les résidences secondaires captent l'ensemble du marché (...) Cette disposition, qui pourra être retravaillée, n'est pas faite pour renflouer le budget de l'État mais celui des communes. Celles qui ne le souhaitent pas, ne la feront pas". Les plus touristiques et donc les plus riches: cherchez la cohérences...
Le secrétaire d'État rappelle également qu'à force de dépenses incontrôlées le gouvernement s'est placé sous la tutelle européenne et la contrainte à réduire le déficit en privilégiant les économies aux impôts. "Le cap, c'est de réduire les déficits et ne pas casser la croissance (...) En 2015, l'impôt sur le revenu va baisser de trois milliards d'euros, soit neuf millions de foyers fiscaux".
Et de conclure en évoquant les dépenses des collectivités locales, dont le gouvernement a diminué les dotations: "Elles ont connu une inflation considérable (...) On les pousse à faire des économies de fonctionnement".
VOIR et ENTENDRE Jean-Michel Aphatie, le 13 novembre 2014, au détour de l'entretien sur les finances des communautés territoriales exsangues:
Il faut "savoir tirer quelques bords", lance Eckert visiblement sous l'effet (de la route) du rhum.
Cerise sur le gâteau: les Français ne paient rien: "c'est l'Etat qui paie", assure le président socialiste...
VOIR et ENTENDRE la réaction d'un Nicolas Doze abasourdi :
La réforme fiscale promise par le candidat Hollande en 2012 a été enterrée officiellement le 6 novembre 2014
Une "intervention éclairante", selon Cambadélis...
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