Toute la gauche n'est pas dans l'opposition systématique
La presse engagée s'attarde pesamment sur certains départs, tel celui des centristes Jean-Louis Borloo (Radical de gauche) et Hervé Morin (Nouveau Centre) ou du socialiste Bernard Kouchner, mais lorsqu'ils n'ont ni ambition personnelle, ni exigences particulières, sinon servir leur pays, ils sont maintenus ou entrent au gouvernement.
Un nouveau
Michel Mercier, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des libertés
Né en 1947, il est sénateur du Rhône et fut président du groupe Union centriste au Sénat (2002-2009). Il est l'ancien trésorier de l'UDF et du MoDem.
Il préfère visiblement Sarkozy et Fillon à l'autocrate Bayrou.
Lire PaSiDupes
Deux anciens
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication
Le neveu de François Mitterrand, président socialiste de la République en 1981, occupait déjà ce poste de plein exercice.
A l'approche de la présidentielle 2012, l'opposition malveillante ne va pas tarder à qualifier de 'caution' à l'impartialité de l'exécutif ce ministre de la communication « pris » à la gauche socialiste.
Eric Besson, ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, auprès de la ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie, Christine Lagarde.
Le PS le négligea, à l'instar de Bernard Kouchner
Né en 1958 à Marrakech (Maroc), est diplômé de l'IEP de Paris. A 35 ans, il adhèra au Parti socialiste (1993). A 49 ans (février 2007), en désaccord « de fond » avec Désirdavenir Royal, il démissionna de son mandat de secrétaire national à l'économie du PS. « Pourtant jusqu'à ma démission, j'ai été un artisan loyal de sa campagne, je me forçais à avancer en dépit de ce que je constatais, j'ai vu la brutalité, j'ai vu l'impréparation. La désinvolture. J'ai vu la démagogie ».
Il était certes en désaccord avec des points essentiels de la ligne politique du PS, comme les 35 heures de Martine Aubry, mais il était aussi en butte aux attaques de François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, qui en s'en prenait à sa famille.
Au soir du premier tour de l'élection présidentielle, il rejoignit l'équipe de campagne du candidat UMP Nicolas Sarkozy et se décrivit à Dijon en « homme de gauche qui va soutenir et voter pour un homme qui se revendique de droite […] c'est un républicain de droite qui porte le mieux les valeurs auxquelles je crois.»
L'UMP le promeut
Élu secrétaire général adjoint de l'UMP le 24 janvier 2009, il fut ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire du gouvernement François Fillon II (2009-2010).
=> Le nouveau ministre de l'industrie dirigea brièvement la rédaction du journal Challenges (groupe Nouvel Observateur), avant de rejoindre le conseil en ressources humaines et la lutte contre l'exclusion (Fondation Face et Fondation Vivendi). Il devient délégué général (1996-2001) de la Fondation de la Compagnie générale des eaux (CGE), transformée en Fondation Vivendi par Jean-Marie Messier.
Il est toujours maire de Donzère (Drôme), élu sous l'étiquette PS depuis le 25 juin 1995 et réélu sans étiquette en 2007.
Il faut d'ailleurs observer que le départ de B. Kouchner qui passionne actuellement le PS est pour le parti des aigris l'occasion, d'une part, d'instrumentaliser des divergences devant les media pour dissimuler ses propres conflits internes et, d'autre part, de villipender celui qu'ils ont pourtant toujours maltraité.
La presse engagée s'attarde pesamment sur certains départs, tel celui des centristes Jean-Louis Borloo (Radical de gauche) et Hervé Morin (Nouveau Centre) ou du socialiste Bernard Kouchner, mais lorsqu'ils n'ont ni ambition personnelle, ni exigences particulières, sinon servir leur pays, ils sont maintenus ou entrent au gouvernement.
Un nouveau
Michel Mercier, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des libertés
Né en 1947, il est sénateur du Rhône et fut président du groupe Union centriste au Sénat (2002-2009). Il est l'ancien trésorier de l'UDF et du MoDem.
Il préfère visiblement Sarkozy et Fillon à l'autocrate Bayrou.
Lire PaSiDupes
Deux anciens
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication
Le neveu de François Mitterrand, président socialiste de la République en 1981, occupait déjà ce poste de plein exercice.
A l'approche de la présidentielle 2012, l'opposition malveillante ne va pas tarder à qualifier de 'caution' à l'impartialité de l'exécutif ce ministre de la communication « pris » à la gauche socialiste.
Eric Besson, ministre chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, auprès de la ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie, Christine Lagarde.
Le PS le négligea, à l'instar de Bernard Kouchner
Né en 1958 à Marrakech (Maroc), est diplômé de l'IEP de Paris. A 35 ans, il adhèra au Parti socialiste (1993). A 49 ans (février 2007), en désaccord « de fond » avec Désirdavenir Royal, il démissionna de son mandat de secrétaire national à l'économie du PS. « Pourtant jusqu'à ma démission, j'ai été un artisan loyal de sa campagne, je me forçais à avancer en dépit de ce que je constatais, j'ai vu la brutalité, j'ai vu l'impréparation. La désinvolture. J'ai vu la démagogie ».
Il était certes en désaccord avec des points essentiels de la ligne politique du PS, comme les 35 heures de Martine Aubry, mais il était aussi en butte aux attaques de François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, qui en s'en prenait à sa famille.
Au soir du premier tour de l'élection présidentielle, il rejoignit l'équipe de campagne du candidat UMP Nicolas Sarkozy et se décrivit à Dijon en « homme de gauche qui va soutenir et voter pour un homme qui se revendique de droite […] c'est un républicain de droite qui porte le mieux les valeurs auxquelles je crois.»
L'UMP le promeut
Élu secrétaire général adjoint de l'UMP le 24 janvier 2009, il fut ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire du gouvernement François Fillon II (2009-2010).
=> Le nouveau ministre de l'industrie dirigea brièvement la rédaction du journal Challenges (groupe Nouvel Observateur), avant de rejoindre le conseil en ressources humaines et la lutte contre l'exclusion (Fondation Face et Fondation Vivendi). Il devient délégué général (1996-2001) de la Fondation de la Compagnie générale des eaux (CGE), transformée en Fondation Vivendi par Jean-Marie Messier.
Il est toujours maire de Donzère (Drôme), élu sous l'étiquette PS depuis le 25 juin 1995 et réélu sans étiquette en 2007.
Il faut d'ailleurs observer que le départ de B. Kouchner qui passionne actuellement le PS est pour le parti des aigris l'occasion, d'une part, d'instrumentaliser des divergences devant les media pour dissimuler ses propres conflits internes et, d'autre part, de villipender celui qu'ils ont pourtant toujours maltraité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):