Une interminable chasse socialiste aux sorcières: une de plus !
Le pluralisme et la liberté de la presse dérangent le PS
Le pluralisme et la liberté de la presse dérangent le PS
Dans un documentaire de l'altermondialiste Pierre Carles, le député PS exprime haut et fort son désir de "taper sur TF1" et hausse le ton contre la première chaîne de France, comme il le fait depuis vingt ans, par crises.
Vincent Peillon n'est pas le seul socialiste chez qui la presse provoque des accès d'intolérance. Lire PaSiDupes.
Dans un style qui lui va bien, mais qu'à tort il croit populaire, elle se fait régulièrement insulter par le socialiste du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Lire PaSiDupes.
Et puis il faut aussi ouvrir le dossier médical d'Arnaud Montebourg. Depuis plusieurs semaines, le député PS de Saône-et-Loire traverse une nouvelle mauvaise passe de sectarisme et multiplie les attaques contre ce qu'il estime être une "télé de droite", mais Nono n'avait visiblement pas prévu de passer sur TF1 dans les semaines suivantes.
Historique de la pathologie montebourgeoise
Tout débute au coeur de l'été avec la mise en ligne de la bande-annonce de ce docu intitulé 'Fin de concession'. On y voit notamment Montebourg lâcher, alors qu'on lui installe le micro: "C'est le moment de taper sur TF1; c'est pour cela que je vais vous donner un coup de main."
VOIR et ENTENDRE la violence de ses accusations de 'délinquance' ou d''escroquerie' et son encouragement à 'leur mettre la tête sous l'eau', et enfin ses justifications (sur Europe1):
"TF1 a une tradition délinquante" envoyé par Europe1fr.
Dans un premier temps, le président du Conseil général de Saône-et-Loire s'oppose à toute exploitation de cette phrase: il fonde sa demande de censure sur ce qu'il estime relever du "off". Trop tard, la phrase rebondit de blogs en tweets et Nonce Paolini, PDG de TF1, envoie le 9 septembre une lettre à l'agresseur, dans laquelle il condamne des propos "inadmissibles".
A l'assaut des "privilèges" accordés à TF1
La haine d'Arnaud Montebourg semble pathologique, et cela d'autant plus facilement qu'elle est vraiment courageuse, puisque protégée par son immunité parlementaire qui permet accessoirement à ce Saint-Just d'intimider sans vergogne les petits blogueurs impertinents (lien PaSiDupes)...
Historique de la pathologie montebourgeoise
Tout débute au coeur de l'été avec la mise en ligne de la bande-annonce de ce docu intitulé 'Fin de concession'. On y voit notamment Montebourg lâcher, alors qu'on lui installe le micro: "C'est le moment de taper sur TF1; c'est pour cela que je vais vous donner un coup de main."
VOIR et ENTENDRE la violence de ses accusations de 'délinquance' ou d''escroquerie' et son encouragement à 'leur mettre la tête sous l'eau', et enfin ses justifications (sur Europe1):
"TF1 a une tradition délinquante" envoyé par Europe1fr.
Dans un premier temps, le président du Conseil général de Saône-et-Loire s'oppose à toute exploitation de cette phrase: il fonde sa demande de censure sur ce qu'il estime relever du "off". Trop tard, la phrase rebondit de blogs en tweets et Nonce Paolini, PDG de TF1, envoie le 9 septembre une lettre à l'agresseur, dans laquelle il condamne des propos "inadmissibles".
A l'assaut des "privilèges" accordés à TF1
La haine d'Arnaud Montebourg semble pathologique, et cela d'autant plus facilement qu'elle est vraiment courageuse, puisque protégée par son immunité parlementaire qui permet accessoirement à ce Saint-Just d'intimider sans vergogne les petits blogueurs impertinents (lien PaSiDupes)...
Assuré donc de l'impunité et prêt à dénoncer chez ses victimes un volonté de museler la presse, il en remet une couche plutôt que de s'excuser. Le 30 septembre, l'intouchable aristocrate d'Ancien Régime du côté de son ex-épouse, adresse un arrogant courier à Nonce Paolini, dans lequel il attaque notamment la programmation de TF1 (outre ses téléspectateurs), selon lui, centrée sur la violence et sur l'argent. "Dans la semaine du 29 septembre au 5 octobre 2010, vous avez choisi de consacrer 41 heures 30 à des émissions liées à l'argent, soit des émissions de vente (télé shopping) ou à des jeux dont l'appât du gain est le moteur (Une famille en or, Les douze coups de minuit, Koh Lanta, Secret Story)."
Canal+ remplit-elle mieux son contrat qui lui impose la diffusion de "retransmissions et aussi des problèmes de Culture"?
Une stigmatisation incessante
Montebourg ne partage pas le privilège de sa haine audiovisuelle
L'acharnement d'Arnaud Montebourg est foncièrement partial, puisqu'il ne cherche pas de noises à Canal+, chaîne également privée, à péage et inégalitaire, qui plus est, mais que le président François Mitterrand avait déstinée, dès juin 1982, à son ami André Rousselet, son ancien directeur de cabinet et premier patron de Canal+ en 1984.
Nono Montebourg a donc fait dresser la liste des rappels à l'ordre émis par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à l'encontre de TF1, chaîne privée, donc non perfusée par la redevance, mais dont il s'étonne pourtant des "privilèges et avantages" octroyés par "le gouvernement et les majorités parlementaires" depuis les années Mitterrand.
Parmi ceux-ci, "le renouvellement automatique de la concession sans mise en concurrence" accordée par le CSA. Le député socialiste exige que l'on "remette en concurrence la concession octroyée à Bouygues", arguant que "la marque TF1 n'appartient pas à Bouygues, mais à la France", à la différence de la marque Canal+.
TF1, une obsession maladive de Montebourg
Sa fixation n'aura pas été que la lubie temporaire d'un esprit perturbé: il a dans le colimateur la première chaîne de France depuis vingt ans, celle qui réussit.
Canal+ remplit-elle mieux son contrat qui lui impose la diffusion de "retransmissions et aussi des problèmes de Culture"?
Une stigmatisation incessante
Montebourg ne partage pas le privilège de sa haine audiovisuelle
L'acharnement d'Arnaud Montebourg est foncièrement partial, puisqu'il ne cherche pas de noises à Canal+, chaîne également privée, à péage et inégalitaire, qui plus est, mais que le président François Mitterrand avait déstinée, dès juin 1982, à son ami André Rousselet, son ancien directeur de cabinet et premier patron de Canal+ en 1984.
Nono Montebourg a donc fait dresser la liste des rappels à l'ordre émis par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) à l'encontre de TF1, chaîne privée, donc non perfusée par la redevance, mais dont il s'étonne pourtant des "privilèges et avantages" octroyés par "le gouvernement et les majorités parlementaires" depuis les années Mitterrand.
Parmi ceux-ci, "le renouvellement automatique de la concession sans mise en concurrence" accordée par le CSA. Le député socialiste exige que l'on "remette en concurrence la concession octroyée à Bouygues", arguant que "la marque TF1 n'appartient pas à Bouygues, mais à la France", à la différence de la marque Canal+.
TF1, une obsession maladive de Montebourg
Sa fixation n'aura pas été que la lubie temporaire d'un esprit perturbé: il a dans le colimateur la première chaîne de France depuis vingt ans, celle qui réussit.
Au début des années 90, il est d'ailleurs l'avocat de deux associations, "TV carton jaune", puis "Changez la Une".
=> Cette première 'association de téléspectateurs', TV Carton jaune, animée par l'avocat Arnaud Montebourg, regroupe des juristes, des journalistes et quelques téléspectateurs. Elle lança notamment une chasse aux socrcière, sous la forme d'actions en justice visant Patrick Poivre d'Arvor à propos de son vrai-faux entretien avec Fidel Castro, et aussi Bernard Volker, ancien chef de service à la rédaction de la Une, accusé d' "avoir diffusé une information erronée" lors du conflit en ex-Yougoslavie en 1994, pendant le siège de Sarajevo: un obus avait été tiré des lignes "bosniaques et non serbes". Un arrêt de la Cour d'appel de Paris du 24 février 1996 condamna l'association TV Carton jaune - et non pas son animateur - à payer à Bernard Volker la somme de 50 000 francs de dommages et intérêts, ainsi que 10 000 francs de frais de justice. La Cour d'appel avait statué que l'association n'apporte aucune preuve de ses allégations et porte atteinte à la réputation du journaliste.
Bernard Volker (1942) est directeur adjoint de l'École de journalisme de Sciences-Po depuis 2004 (tandis que Nono Montebourg n'a jamais réussi le concours de l'ENA). Volker a reçu en décembre 2009 le Grand Prix spécial de la Presse Internationale, pour l'ensemble de sa carrière.
=> Le tir croisé dont est victime TF1 est renforcé par les snipers de « Pieds dans le Paf », autre association redondante de téléspectateurs militants, qui s'en prend aussi bien à François Léotard qu'à Hervé Bourges. Elle mène le même combat, mais PaSiDupes ne peut affirmer qu'elle est une autre arme entre les mains de Nono Montebourg, car elle est animée par Patrick Farbiaz, un activiste de la première heure, responsable des Affaires Internationales des Verts et proche d'un autre Nono, Mamère, cette fois.
=> En revanche, les deux conseils de « Changez la Une » sont bel et bien Me Jean-François Boutet, fils du premier président du CSA (1989-1995), et... Me Arnaud Montebourg. A croire que TF1 nourrit bien les cabinets d'avocats !
Avec Changez la Une, Arnaud Montebourg se lance dans un autre combat: empêcher le renouvellement de la concession de TF1. Depuis la privatisation de la première chaîne en 1987, sous la présidence socialiste de François Mitterrand l'autorisation de diffusion a toujours été automatiquement reconduite. En mars 1996, l'association Changez la Une, présidée par "quatre ménagères de moins de 50 ans" et conseillée par l'actuel député PS, dépose un recours devant le Conseil d'Etat pour "excès de pouvoir" et "procédure irrégulière". L'affaire traînera pendant des années et ne se résoudra que sept ans plus tard. "Le Conseil d'Etat nous avait déboutés, mais visiblement cela ne s'était joué qu'à une seule voix", prétend Arnaud Montebourg.
En vingt ans, l'élu PS a donc monté un épais dossier contre TF1 et s'étonne qu'elle puisse continuer à émettre: "Cette chaîne s'assoit sur la loi, bien protégée par un pouvoir politique qui a décidé de ne pas lui tenir la bride", persiste-t-il aujourd'hui.
Les socialistes ont trouvé des Rom dans le PAF
=> Cette première 'association de téléspectateurs', TV Carton jaune, animée par l'avocat Arnaud Montebourg, regroupe des juristes, des journalistes et quelques téléspectateurs. Elle lança notamment une chasse aux socrcière, sous la forme d'actions en justice visant Patrick Poivre d'Arvor à propos de son vrai-faux entretien avec Fidel Castro, et aussi Bernard Volker, ancien chef de service à la rédaction de la Une, accusé d' "avoir diffusé une information erronée" lors du conflit en ex-Yougoslavie en 1994, pendant le siège de Sarajevo: un obus avait été tiré des lignes "bosniaques et non serbes". Un arrêt de la Cour d'appel de Paris du 24 février 1996 condamna l'association TV Carton jaune - et non pas son animateur - à payer à Bernard Volker la somme de 50 000 francs de dommages et intérêts, ainsi que 10 000 francs de frais de justice. La Cour d'appel avait statué que l'association n'apporte aucune preuve de ses allégations et porte atteinte à la réputation du journaliste.
Bernard Volker (1942) est directeur adjoint de l'École de journalisme de Sciences-Po depuis 2004 (tandis que Nono Montebourg n'a jamais réussi le concours de l'ENA). Volker a reçu en décembre 2009 le Grand Prix spécial de la Presse Internationale, pour l'ensemble de sa carrière.
=> Le tir croisé dont est victime TF1 est renforcé par les snipers de « Pieds dans le Paf », autre association redondante de téléspectateurs militants, qui s'en prend aussi bien à François Léotard qu'à Hervé Bourges. Elle mène le même combat, mais PaSiDupes ne peut affirmer qu'elle est une autre arme entre les mains de Nono Montebourg, car elle est animée par Patrick Farbiaz, un activiste de la première heure, responsable des Affaires Internationales des Verts et proche d'un autre Nono, Mamère, cette fois.
=> En revanche, les deux conseils de « Changez la Une » sont bel et bien Me Jean-François Boutet, fils du premier président du CSA (1989-1995), et... Me Arnaud Montebourg. A croire que TF1 nourrit bien les cabinets d'avocats !
Avec Changez la Une, Arnaud Montebourg se lance dans un autre combat: empêcher le renouvellement de la concession de TF1. Depuis la privatisation de la première chaîne en 1987, sous la présidence socialiste de François Mitterrand l'autorisation de diffusion a toujours été automatiquement reconduite. En mars 1996, l'association Changez la Une, présidée par "quatre ménagères de moins de 50 ans" et conseillée par l'actuel député PS, dépose un recours devant le Conseil d'Etat pour "excès de pouvoir" et "procédure irrégulière". L'affaire traînera pendant des années et ne se résoudra que sept ans plus tard. "Le Conseil d'Etat nous avait déboutés, mais visiblement cela ne s'était joué qu'à une seule voix", prétend Arnaud Montebourg.
En vingt ans, l'élu PS a donc monté un épais dossier contre TF1 et s'étonne qu'elle puisse continuer à émettre: "Cette chaîne s'assoit sur la loi, bien protégée par un pouvoir politique qui a décidé de ne pas lui tenir la bride", persiste-t-il aujourd'hui.
Les socialistes ont trouvé des Rom dans le PAF
« Sans papiers » selon Montebourg, TF1 est stigmatisée dans l'indifférence générale.
*** Montebourg relaxé à Lyon 09/11/2010
RépondreSupprimer"Arnaud Montebourg a été relaxé à Lyon dans une affaire de diffamation intentée par un chirurgien de Saône-et-Loire, accusé par le député PS en 2007 de demander des pots-de-vin.
L'avocat de M. Montebourg, Me Vincent Tolédano, a pour sa part indiqué que son client ne souhaitait pas réagir publiquement, afin de "ne pas jeter d'huile sur le feu" ***
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/09/97001-20101109FILWWW00682-montebourg-relaxe-a-lyon.php
La justice a été rendue au profit d'Arnaud Montebourg, pourquoi tant de modestie ?
La chronologie des faits sur ce site :
http://www.ucdf.net/index.php?mod=3&do=view&id=1030