Des ministres centristes à des postes clés
Les experts, analystes et politologues en tous genres, souvent décrypteurs auto-proclamés, mais militants masqués, occultent volontiers certains points fondamentaux qui échappent à leur perspicacité.
Michel Mercier
=> Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des libertés
Fils de maçon (1947), après un diplôme de l'Institut d'études politiques de Lyon, Michel Mercier enseigne comme maître-assistant les finances et le droit des collectivités locales à la faculté de Droit de Lyon III.
Vice-président du Conseil général du Rhône (1982-1988) et président de l'UDF puis du MoDem du Rhône (jusqu'en 2008), il est sénateur en 2004 après avoir été député.
Le 13 novembre 2010, il était encore ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire (depuis juin 2009). En juillet 2010, son ministère hérita du secrétariat d'État chargé du Développement de la Région capitale, lorsque Christian Blanc démissionna.
=> Un ministère régalien
Ce ministère prestigieux se situe au même rang que le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Défense, le ministère de l'Économie et des Finances, et enfin le Ministère des Affaires étrangères), faut-il le rappeler ?
=> Il prend aussi la succession de l'UMP Michèle Alliot-Marie, une ministre d'État, ministre de la Justice et des Libertés, Garde des Sceaux dans le gouvernement de François Fillon, depuis le 23 juin 2009.
Maurice Leroy, ministre de la ville
=> Un passé communiste
Né en 1959, cet ancien membre de syndicat étudiant communiste est détenteur d'une maîtrise d'économie et d'un diplôme d'expert-comptable. En 1982, il devint directeur de cabinet du maire d'Orly, Gaston Viens (PCF). Il fut ensuite secrétaire général du groupe communiste au Sénat de 1984 à 1990.
Il dirigea ensuite le cabinet du président du Conseil général communiste du Val-de-Marne (1990-1991), puis celui de la sénatrice-maire communiste de Nanterre (1991-1992), avant de rejoindre Charles Pasqua, qui le nomma chargé de mission à son cabinet au Conseil général des Hauts-de-Seine en 1993. Il occupera ensuite ce poste auprès du ministre délégué de la Ville et de l'Intégration, Éric Raoult (1995-1997).
=> Un centriste
Il rejoignit l'Union pour la démocratie française (UDF) en 2003, et fit campagne pour une « Europe fédérale » aux élections européennes de 2004 et lors du référendum sur la constitution européenne en mai 2005.
De 1997 à 2010, il fut député, également porte-parole du Nouveau Centre et
vice-président de l'Assemblée nationale depuis octobre 2009.
Il soutint la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007. Il fut même son porte-parole durant la campagne du premier tour. Mais, comme 23 autres députés UDF, il refusa le non-choix soutenu par François Bayrou et annonça qu'il voterait pour Nicolas Sarkozy au second tour.
=> Un ministère de plein exercice
Il succède à Fadela Amara qui était secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville depuis juin 2007. L'ex-présidente de l'association « Ni putes ni soumises » (jusqu'en 2007) était placée sous la tutelle de Christine Boutin, ancienne ministre du Logement, puis du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, Brice Hortefeux.
Une ouverture, du centre aux communistes repentis, n'est pas exactement un entre-baillement.
Les experts, analystes et politologues en tous genres, souvent décrypteurs auto-proclamés, mais militants masqués, occultent volontiers certains points fondamentaux qui échappent à leur perspicacité.
Michel Mercier
=> Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des libertés
Fils de maçon (1947), après un diplôme de l'Institut d'études politiques de Lyon, Michel Mercier enseigne comme maître-assistant les finances et le droit des collectivités locales à la faculté de Droit de Lyon III.
Vice-président du Conseil général du Rhône (1982-1988) et président de l'UDF puis du MoDem du Rhône (jusqu'en 2008), il est sénateur en 2004 après avoir été député.
Le 13 novembre 2010, il était encore ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire (depuis juin 2009). En juillet 2010, son ministère hérita du secrétariat d'État chargé du Développement de la Région capitale, lorsque Christian Blanc démissionna.
=> Un ministère régalien
Ce ministère prestigieux se situe au même rang que le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Défense, le ministère de l'Économie et des Finances, et enfin le Ministère des Affaires étrangères), faut-il le rappeler ?
=> Il prend aussi la succession de l'UMP Michèle Alliot-Marie, une ministre d'État, ministre de la Justice et des Libertés, Garde des Sceaux dans le gouvernement de François Fillon, depuis le 23 juin 2009.
Maurice Leroy, ministre de la ville
=> Un passé communiste
Né en 1959, cet ancien membre de syndicat étudiant communiste est détenteur d'une maîtrise d'économie et d'un diplôme d'expert-comptable. En 1982, il devint directeur de cabinet du maire d'Orly, Gaston Viens (PCF). Il fut ensuite secrétaire général du groupe communiste au Sénat de 1984 à 1990.
Il dirigea ensuite le cabinet du président du Conseil général communiste du Val-de-Marne (1990-1991), puis celui de la sénatrice-maire communiste de Nanterre (1991-1992), avant de rejoindre Charles Pasqua, qui le nomma chargé de mission à son cabinet au Conseil général des Hauts-de-Seine en 1993. Il occupera ensuite ce poste auprès du ministre délégué de la Ville et de l'Intégration, Éric Raoult (1995-1997).
=> Un centriste
Il rejoignit l'Union pour la démocratie française (UDF) en 2003, et fit campagne pour une « Europe fédérale » aux élections européennes de 2004 et lors du référendum sur la constitution européenne en mai 2005.
De 1997 à 2010, il fut député, également porte-parole du Nouveau Centre et
vice-président de l'Assemblée nationale depuis octobre 2009.
Il soutint la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007. Il fut même son porte-parole durant la campagne du premier tour. Mais, comme 23 autres députés UDF, il refusa le non-choix soutenu par François Bayrou et annonça qu'il voterait pour Nicolas Sarkozy au second tour.
=> Un ministère de plein exercice
Il succède à Fadela Amara qui était secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville depuis juin 2007. L'ex-présidente de l'association « Ni putes ni soumises » (jusqu'en 2007) était placée sous la tutelle de Christine Boutin, ancienne ministre du Logement, puis du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, Brice Hortefeux.
Une ouverture, du centre aux communistes repentis, n'est pas exactement un entre-baillement.
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