Christian Bourquin, 56 ans, a été élu mercredi à la tête du Conseil régional du Languedoc-Roussillon où il succède à Georges Frêche, décédé fin octobre.
Cet exclu du PS lors des dernières élections régionales pour avoir choisi de soutenir Georges Frêche a été élu avec la totalité des voix de gauche en sa faveur, 44 voix sur 67 suffrages exprimés.
Invocation du défunt
Une minute de silence a été observée avant le scrutin en hommage à l'ancien homme fort de la région depuis plus de trente ans, décédé d'un arrêt cardiaque le 24 octobre.
The show must go on
Dans sa première allocution de président de Conseil régional, Christian Bourquin a assuré qu'il s'inscrirait dans la continuité de Georges Frêche (!), qui était "un maître, un ami, et, pour nous tous, habitants du Languedoc-Roussillon, un défricheur d'horizon, un bâtisseur d'avenir".
Apaisement
Christian Bourquin, qui a quitté mardi son poste de président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, fonction qu’il occupait depuis douze ans, était le seul candidat de gauche.
Trois autres candidats s'étaient présentés: Stéphan Rossignol, représentant l'UMP et maire de La Grande-Motte, France Janet, pour le Front national,et la centriste Annabelle Brunet.
Le nom de Hermeline Malherbe, conseillère générale de Perpignan, est avancé pour succéder à Christian Bourquin à la tête du CG.
Christian Bourquin avait déjà assuré un intérim à la tête de la région en 2004 quand Georges Frêche avait dû quitter son poste pour une opération du coeur.
Ingénieur en topographie, il était revenu dans les Pyrénées-Orientales en 1989 pour diriger le bureau local de OPAC, l’Office HLM de la ville de Perpignan.
Lors des élections législatives de juin 2007 dans la Troisième circonscription des Pyrénées-Orientales, il fut battu pour la troisième fois par son rival UMP, François Calvet.
=> Le président socialiste de région est un condamné
Quarante-huit heures avant de se présenter à la présidence de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin a été condamné à une amende de 5000 € par la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Le tribunal n'a pas retenu les 3 mois de prison avec sursis du jugement de première instance, dont M. Bourquin avait fait appel.
Le président du Conseil général des Pyrénées-Orientales avait oublié d'intégrer dans ses comptes de la campagne de 2001, les frais du chauffeur utilisé pour ses déplacements électoraux.
Lien PaSiDupes: Hollande payait son chauffeur au noir...
Pour réparer ce souci comptable, il avait libellé un chèque de 55 000 F (8400 €) à l'ordre de la fédération départementale du PS.
Lien PaSiDupes sur les gros salaires des amis de Frêche
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