Jean-Luc Mélenchon fera son Besancenot chez Drücker
Un schizophrène grossier mais ravi
Participer à «Vivement dimanche», c'est monter dans «le vaisseau amiral de la dépolitisation» de la société. Or, n'en déplaise à ses amis de la gauche de la gauche, le président du Parti de gauche affirme avoir accepté l'invitation de Michel Drucker, dimanche, pour corriger son image.
Patron du Parti de gauche allié au PC, Jean-Luc Mélenchon n'a pas hésité une seconde à répondre à l'invitation de Michel Drucker. Comme avant lui Olivier Besancenot, porte-parole du NPA. C'est toute l'ambivalence du tribun qui fait de plus en plus de buzz, à son détriment, comme à celui des communistes.
L'ai-je bien descendu ?
Un schizophrène grossier mais ravi
Participer à «Vivement dimanche», c'est monter dans «le vaisseau amiral de la dépolitisation» de la société. Or, n'en déplaise à ses amis de la gauche de la gauche, le président du Parti de gauche affirme avoir accepté l'invitation de Michel Drucker, dimanche, pour corriger son image.
Patron du Parti de gauche allié au PC, Jean-Luc Mélenchon n'a pas hésité une seconde à répondre à l'invitation de Michel Drucker. Comme avant lui Olivier Besancenot, porte-parole du NPA. C'est toute l'ambivalence du tribun qui fait de plus en plus de buzz, à son détriment, comme à celui des communistes.
L'ai-je bien descendu ?
L'escalier ou le journaliste?
Mélenchon tape comme un malade sur des journalistes qu'il choisit comme boucs émissaires sacrifiés au buzz et fait de la lutte contre le pouvoir des media un pilier de sa campagne.
Il ne peut pourtant pas s'en passer et entretient avec eux une relation de haine-passion. «Comment j'ai été ? »
Mercantilisme de gauche
L'émission ainsi que le livre sont stratégiques. L'eurodéputé prétend à la course présidentielle en 2012 mais il n'est à la tête que d'un microparti et il est donc prêt à vendre son âme (si jamais...)
Mercantilisme de gauche
L'émission ainsi que le livre sont stratégiques. L'eurodéputé prétend à la course présidentielle en 2012 mais il n'est à la tête que d'un microparti et il est donc prêt à vendre son âme (si jamais...)
Il a fait la manche à Beaubourg au profit des grévistes privilégiés dans le besoin, mais personne ne sait combien il a ramassé et si les fruits de la collecte ont été redistribués: lien PaSiDupes
Mercredi, le mécréant a sacrifié aux dieux du libéralisme. A l'issue de l'enregistrement de «Vivement dimanche», l'eurodéputé était en effet extrêmement préoccupé de l'image qu'il avait laissée, à l'occasion de la promo de son livre, déjà tiré à 40 000 exemplaires… Alors peu lui importe de se faire remettre à sa place par Jean-Pierre Coffe qui revisite les mots de Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand pour les lui coller à la peau : «Vous n'avez pas le monopole du cœur». Il est égal au méprisant Mélenchon que Claude Sérillon chez Drücker, puis M.-Noëlle Lienemann chez Ruquier samedi l'épinglent encore pour avoir vanté dans son livre le commerce avec la Chine sans parler des droits de l'homme, s'il parvenait à redorer son image de «brute», de populiste agressif comparé ces jours-ci à Jean-Marie Le Pen. Lien PaSiDupes
Mercredi, le mécréant a sacrifié aux dieux du libéralisme. A l'issue de l'enregistrement de «Vivement dimanche», l'eurodéputé était en effet extrêmement préoccupé de l'image qu'il avait laissée, à l'occasion de la promo de son livre, déjà tiré à 40 000 exemplaires… Alors peu lui importe de se faire remettre à sa place par Jean-Pierre Coffe qui revisite les mots de Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand pour les lui coller à la peau : «Vous n'avez pas le monopole du cœur». Il est égal au méprisant Mélenchon que Claude Sérillon chez Drücker, puis M.-Noëlle Lienemann chez Ruquier samedi l'épinglent encore pour avoir vanté dans son livre le commerce avec la Chine sans parler des droits de l'homme, s'il parvenait à redorer son image de «brute», de populiste agressif comparé ces jours-ci à Jean-Marie Le Pen. Lien PaSiDupes
Il a bien du mal à encaisser cette insulte suprême, celui qui arbore désormais à sa boutonnière un triangle rouge, symbole de la résistance au nazisme qui fut porté par les anciens déportés communistes.
Car l'individu ne connaît aucun dilemme, et certainement pas celui de s'afficher -ou non- avec à la boutonnière une marque ostensible des massacres staliniens: certains symboles manquent à l'abondante sélection de la panoplie des militants de gauche.
Pourtant, en avril dernier, Vladimir Poutine s'est fait un peu plus détester. Il assista au 70e anniversaire du massacre de milliers d'officiers polonais. C'était la première fois que Russes et Polonais commémorent ensemble et à un si haut niveau le massacre, en avril 1940, de milliers d'officiers polonais par le NKVD (l'ancêtre du KGB) sur ordre de Staline. Selon Adam Rotfeld, Poutine «veut moderniser la Russie» et cela passe par «un processus de déstalinisation» réamorcé le 30 octobre dernier lorsque Dmitri Medvedev a condamné les crimes du stalinisme. Le voyage à Katyn a d'ailleurs soulevé à Moscou une levée de boucliers négationnistes. Mais,à la stupéfaction générale, la chaîne de télévision publique russe Kultura a diffusé à une heure de grande écoute le film Katyn d'Andrzej Wajda, suivi par un débat. Depuis 2007, la distribution du film du grand cinéaste polonais n'avait jamais été autorisée en Russie.
La critique ne passe pas au PCF
«Ne vous laissez pas piéger dans la caricature de bouffon de la gauche de la gauche», lui conseille sur le plateau le journaliste de Marianne Nicolas Domenach, après avoir dressé un vibrant panégyrique de Jean-Luc Mélenchon qui veut séduire aussi bien au NPA ou chez les Verts que chez ses anciens camarades PS les plus à gauche. Et éreinte Dominique Strauss-Kahn : « Qu'il reste à Washington à nuire à tout le monde et pas seulement à nous !»
Son plus proche allié, le PCF, commence à regimber
Pourtant, en avril dernier, Vladimir Poutine s'est fait un peu plus détester. Il assista au 70e anniversaire du massacre de milliers d'officiers polonais. C'était la première fois que Russes et Polonais commémorent ensemble et à un si haut niveau le massacre, en avril 1940, de milliers d'officiers polonais par le NKVD (l'ancêtre du KGB) sur ordre de Staline. Selon Adam Rotfeld, Poutine «veut moderniser la Russie» et cela passe par «un processus de déstalinisation» réamorcé le 30 octobre dernier lorsque Dmitri Medvedev a condamné les crimes du stalinisme. Le voyage à Katyn a d'ailleurs soulevé à Moscou une levée de boucliers négationnistes. Mais,à la stupéfaction générale, la chaîne de télévision publique russe Kultura a diffusé à une heure de grande écoute le film Katyn d'Andrzej Wajda, suivi par un débat. Depuis 2007, la distribution du film du grand cinéaste polonais n'avait jamais été autorisée en Russie.
La critique ne passe pas au PCF
«Ne vous laissez pas piéger dans la caricature de bouffon de la gauche de la gauche», lui conseille sur le plateau le journaliste de Marianne Nicolas Domenach, après avoir dressé un vibrant panégyrique de Jean-Luc Mélenchon qui veut séduire aussi bien au NPA ou chez les Verts que chez ses anciens camarades PS les plus à gauche. Et éreinte Dominique Strauss-Kahn : « Qu'il reste à Washington à nuire à tout le monde et pas seulement à nous !»
Son plus proche allié, le PCF, commence à regimber
Populiste, bouffon, autant de mots qui effraient les communistes qui, jusqu'ici, ont dans l'idée de se ranger derrière sa candidature en 2012 dans le cadre du Front de gauche. Avec, ensuite, un accord à leur avantage aux législatives. Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, a accepté de venir sur le plateau de «Vivement dimanche», comme pour souligner leurs liens. Laurent lui glisse, l'air de rien, que ceux qui ne jouent «pas collectif » n'iront pas loin. « Être représenté par quelqu'un qui se fait qualifier de Le Pen de gauche, on n'assume pas », prévient-on, Place du Colonel-Fabien.
La critique du système médiatique ne passe pas auprès de Pierre Laurent, ancien journaliste et ancien patron de L'Humanité. Lien PaSiDupes
La critique du système médiatique ne passe pas auprès de Pierre Laurent, ancien journaliste et ancien patron de L'Humanité. Lien PaSiDupes
Même si le numéro un communiste assistera au congrès du Parti de gauche, le 20 novembre au Mans, le PG et le PCF lancent en ordre dispersé leurs ateliers pour commencer à composer le programme de 2012. Le député PCF André Chassaigne va-t-il profiter de ces tensions pour avancer sa propre candidature ? Il participe, lundi à Paris, à un meeting du PCF avec Pierre Laurent. Mélenchon n'est pas convié, mais il avait, il y a dix jours, fait son meeting tout seul. Pour le moment, Mélenchon prend Chassaigne d'un peu haut. Il n'a pas lu le livre de son concurrent communiste. «Par manque de temps », se justifie-t-il, en marge de «Vivement dimanche».
une brebis egaré du PS il y en a beaucoups dont certains sont mieux a droite qu'a gauche. De la à ce prendre pour un pur gauche... reste à voir. les communistes existent encore et pour longtemp n'en déplaise à qui veulent les évincer. Cahin caha, ils avancent avec leur histoire, leur conviction et l'honneur d'avoir était auprés du peuple pour signer avec lui tous les acquis sociaux et l'accompagner contre ceux qui veulent son mal.mélanchon n'est qu'un nom, pas une idée, pas un parti...pas un representant universel, mais un maillon comme nous tous. à nous de choisir son camp... a lui de prouver ces convictions ailleurs que sur les plateaux TV de droite.
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