Collomb: « L'aile gauche radicale est nuisible à l'image du PS »
Opposition interne
Ça grogne chez les réformistes du PS.
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Ça grogne chez les réformistes du PS.
Agacé par le poids croissant de l'aile gauche du PS, Gérard Collomb se livre à un petit rappel de l'histoire récente du parti. "Notre ami Mélenchon, il était avec Benoît Hamon lors du congrès de Reims. Il en a tiré les conséquences, il est parti. Mais si on laisse partir Mélenchon pour reprendre le même discours que lui, ce n'est pas la peine que le PS existe", a déploré le maire de Lyon lors du "Talk Orange-Le Figaro".
Pour lui, l'attitude du PS lors de la réforme des retraites n'a pas aidé à asseoir l'image du parti. "Le PS n'a pas à se mettre à la suite des mouvements de revendication, mais à dire ce que lui ferait avec des solutions qui paraissent crédibles. Or on voit bien qu'il y a aujourd'hui des différences d'appréciation", a noté Gérard Collomb. Une allusion directe à Benoît Hamon qui avait contesté la position officielle du parti sur la nécessité d'allonger la durée de cotisation.
Redonner confiance
"Il y a un manque de crédibilité dans tout cela et c'est cette crédibilité-là qu'il faut que nous trouvions", a demandé Gérard Collomb. Pour lui, Martine Aubry est "prisonnière de l'alliance qu'elle a faite" lors du congrès de Reims, en 2008, avec l'aile gauche du parti. Or, "au PS, 70% des élus et des militants sont sur une ligne réformiste", a-t-il assuré. "Hélas, ceux qui donnent le ton aujourd'hui, ce sont les leaders de l'aile radicale. Je le déplore parce que c'est nuisible à l'image d'un parti qui va gouverner dans deux ans."
Partisan d'un retour de DSK pour l'élection présidentielle de 2012, il ne s'attend pas à un signe avant, et encore moins pendant le G20. Mais en parallèle, "ça n'interdit pas à ses sympathisants de se regrouper, de travailler ensemble et de faire entendre leurs idées. Ça serait mieux, à mon avis, pour préparer le retour de Dominique Strauss-Kahn", avance Gérard Collomb. Au regard de l'état des finances publiques, il appelle à distinguer des priorités. Lui pencherait pour la rénovation urbaine mais il laisse le débat ouvert.
La question des alliances aussi doit être discutée. À Lyon, il dirige avec le MoDem, des Verts et des communistes. Valable au niveau national ? "On ne peut pas gouverner avec 50,5% des voix, il faut une majorité large, surtout dans ces temps où l'on va être obligé de prendre des mesures difficiles", dit-il. Quitte à ouvrir jusqu'au Parti de gauche. "Jean-Luc Mélenchon, si on lui propose demain un poste dans le gouvernement, il ne l'a pas refusé à François Mitterrand, il ne le refusera pas à Dominique Strauss-Kahn et donc il viendra", assure-t-il.
Pour lui, l'attitude du PS lors de la réforme des retraites n'a pas aidé à asseoir l'image du parti. "Le PS n'a pas à se mettre à la suite des mouvements de revendication, mais à dire ce que lui ferait avec des solutions qui paraissent crédibles. Or on voit bien qu'il y a aujourd'hui des différences d'appréciation", a noté Gérard Collomb. Une allusion directe à Benoît Hamon qui avait contesté la position officielle du parti sur la nécessité d'allonger la durée de cotisation.
Redonner confiance
"Il y a un manque de crédibilité dans tout cela et c'est cette crédibilité-là qu'il faut que nous trouvions", a demandé Gérard Collomb. Pour lui, Martine Aubry est "prisonnière de l'alliance qu'elle a faite" lors du congrès de Reims, en 2008, avec l'aile gauche du parti. Or, "au PS, 70% des élus et des militants sont sur une ligne réformiste", a-t-il assuré. "Hélas, ceux qui donnent le ton aujourd'hui, ce sont les leaders de l'aile radicale. Je le déplore parce que c'est nuisible à l'image d'un parti qui va gouverner dans deux ans."
Partisan d'un retour de DSK pour l'élection présidentielle de 2012, il ne s'attend pas à un signe avant, et encore moins pendant le G20. Mais en parallèle, "ça n'interdit pas à ses sympathisants de se regrouper, de travailler ensemble et de faire entendre leurs idées. Ça serait mieux, à mon avis, pour préparer le retour de Dominique Strauss-Kahn", avance Gérard Collomb. Au regard de l'état des finances publiques, il appelle à distinguer des priorités. Lui pencherait pour la rénovation urbaine mais il laisse le débat ouvert.
La question des alliances aussi doit être discutée. À Lyon, il dirige avec le MoDem, des Verts et des communistes. Valable au niveau national ? "On ne peut pas gouverner avec 50,5% des voix, il faut une majorité large, surtout dans ces temps où l'on va être obligé de prendre des mesures difficiles", dit-il. Quitte à ouvrir jusqu'au Parti de gauche. "Jean-Luc Mélenchon, si on lui propose demain un poste dans le gouvernement, il ne l'a pas refusé à François Mitterrand, il ne le refusera pas à Dominique Strauss-Kahn et donc il viendra", assure-t-il.
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