Sur le banc de touche de l'opposition, les joueurs remplaçants manigancent
Désirdavenir Royal (PS), 'coach' de la gauche
Dès le lundi, au lendemain de la constitution du gouvernement Fillon III, la battue de la présidentielle a estimé que les centristes avaient été "très mal traités" lors du remaniement.
Désirdavenir Royal (PS), 'coach' de la gauche
Dès le lundi, au lendemain de la constitution du gouvernement Fillon III, la battue de la présidentielle a estimé que les centristes avaient été "très mal traités" lors du remaniement.
Dans le même temps et pour prendre de vitesse DSK retenu au FMI, elle a également appelé les socialistes à accélérer la préparation de la présidentielle de 2012. "Il faut maintenant que le PS mette en place l'ensemble des structures, des bureaux de vote qui vont permettre l'organisation des primaires".
Sur Europe 1, Sa Cynique Majesté Royal a dit avoir assisté dimanche à "la fermeture d'un gouvernement avec l'éviction de Bernard Kouchner d'une part et des centristes qui, pourtant, n'avaient pas démérité", d'autre part, a-t-elle admis malgré la critique socialiste permanente du gouvernement.
Au risque d'exacerber le conflit ouvert avec la bande à Hamon, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes a en conséquence préconisé que le PS "tende la main aux centristes en leur demandant aujourd'hui de reprendre leur autonomie", et cela, bien que le PS ait toujours refusé à Bernard Kouchner la place qu'il mérite, avant que Sarkozy l'appelle en 2007 au gouvernement.
Dans sa recherche de fédération autour de sa personne, l'amère Royal a aussi poussé le PS à l' « unité avec les écologistes qui viennent d'ailleurs de franchir un pas intéressant », avec la fusion des Verts et d'Europe Ecologie.
Dans sa recherche de fédération autour de sa personne, l'amère Royal a aussi poussé le PS à l' « unité avec les écologistes qui viennent d'ailleurs de franchir un pas intéressant », avec la fusion des Verts et d'Europe Ecologie.
Ainsi, les grandes manoeuvres de la Royal s'étendent-elles à babord et à tribord du principal navire de la gauche.
Bayrou raille le "panier de crabes" Morin-Borloo
Bayrou pris à son propre piège de l'autonomie
Bayrou raille le "panier de crabes" Morin-Borloo
Bayrou pris à son propre piège de l'autonomie
Le président du MoDem François Bayrou s'en est pris à ses rivaux directs, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, en ironisant mardi sur leur possible entente pour rassembler les centristes, mais il a épargné celle qui la veille avait ouvert les grandes manoeuvres sur Europe 1.
Sur France Inter, l'ancien candidat centriste à l'Elysée a plaidé pour une force politique au centre, indépendante de la majorité présidentielle, son créneau depuis l'élection de 2007. "Je ne crois pas au centre soumis dans la majorité", a fait valoir François Bayrou. "S'il s'émancipe, alors tout est possible mais s'émanciper cela veut dire qu'on accepte de former un courant indépendant." L'autocratique président du MoDem ne changera jamais
Bayrou refuse à Morin et Borloo l'indépendance qu'il ne leur reconnaissait pas au gouvernement !
Le Béarnais sent venir la menace sur sa droite
"L'idée du panier de crabes dans lequel vont s'ébattre ceux qui voudraient prendre le contrôle de ce qu'ils ont refusé toute leur vie, c'est une idée qui n'est pas la mienne. Je ne plonge pas dans les paniers de crabes", a ajouté le dirigeant centriste, à qui nul ne propose d'ailleurs le grand saut et qui une nouvelle fois ramène tout à lui.
L'enjeu de cette bataille, la présence d'un candidat de centre-droit en 2012
Les ex-ministres de l'Ecologie et de la Défense entendent, chacun de son côté, rassembler la famille UDF que Bayrou a fait éclater. Le président du MoDem craint donc que ses 9 partisans du Mouvement démocrate (MoDem) se laissent détourner par les membres de l'Union centriste au Sénat: le membre du Parti radical (Pierre Jarlier, un proche de Jean-Louis Borloo), les 9 membres du Nouveau Centre (autour d'Hervé Morin) et les 8 de l'Alliance centriste (derrière Jean Arthuis), outre les 2 sans étiquette.
Sur France Inter, l'ancien candidat centriste à l'Elysée a plaidé pour une force politique au centre, indépendante de la majorité présidentielle, son créneau depuis l'élection de 2007. "Je ne crois pas au centre soumis dans la majorité", a fait valoir François Bayrou. "S'il s'émancipe, alors tout est possible mais s'émanciper cela veut dire qu'on accepte de former un courant indépendant." L'autocratique président du MoDem ne changera jamais
Bayrou refuse à Morin et Borloo l'indépendance qu'il ne leur reconnaissait pas au gouvernement !
Le Béarnais sent venir la menace sur sa droite
"L'idée du panier de crabes dans lequel vont s'ébattre ceux qui voudraient prendre le contrôle de ce qu'ils ont refusé toute leur vie, c'est une idée qui n'est pas la mienne. Je ne plonge pas dans les paniers de crabes", a ajouté le dirigeant centriste, à qui nul ne propose d'ailleurs le grand saut et qui une nouvelle fois ramène tout à lui.
L'enjeu de cette bataille, la présence d'un candidat de centre-droit en 2012
Les ex-ministres de l'Ecologie et de la Défense entendent, chacun de son côté, rassembler la famille UDF que Bayrou a fait éclater. Le président du MoDem craint donc que ses 9 partisans du Mouvement démocrate (MoDem) se laissent détourner par les membres de l'Union centriste au Sénat: le membre du Parti radical (Pierre Jarlier, un proche de Jean-Louis Borloo), les 9 membres du Nouveau Centre (autour d'Hervé Morin) et les 8 de l'Alliance centriste (derrière Jean Arthuis), outre les 2 sans étiquette.
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