Après les allocations de maternité, l'allocation chômage ?
La France n'est ni l'Irak, ni l'Algérie:
Tolérance religieuse confondante
d'écoles confessionnelles
Licenciée en vertu du principe de laïcité
Au nom de la laïcité, l'académie de Toulouse a décidé de licencier une enseignante stagiaire qui refusait de retirer son voile islamique pour faire la classe à des élèves de primaire, a annoncé le recteur vendredi.
"J'ai décidé de suivre l'avis de la commission administrative paritaire, qui avait été émis à l'unanimité, et donc de procéder à l'exclusion de service de l'intéressée", a dit le recteur, Olivier Dugrip.
Cette exclusion est définitive et revient à un licenciement
A sa connaissance, il s'agit d'une première dans l'académie de Midi-Pyrénées.
La jeune femme, dont l'identité n'a pas été révélée, n'a manifesté jusqu'alors aucune intention de contester cette décision. Au contraire, elle l'a acceptée « avec beaucoup de dignité et de responsabilité; elle n'a montré aucune volonté de monter cette affaire en épingle, elle savait ce que sa décision impliquait dans sa vie professionnelle et publique », a affirmé le directeur de la communication du rectorat, Michel Montredon. Mais c'était avant démarchage par un cabinet d'avocats ou une association.
Une convertion peut mener au chômage
La commission administrative paritaire invoque « le principe de laïcité qui est affirmé par l'article premier de la Constitution et qui se traduit pour les fonctionnaires par une obligation de neutralité », laquelle leur interdit d'exprimer ou de matérialiser leurs opinions personnelles et croyances religieuses.
L'islam isole les intégristes de la collectivité
Le recteur explique ce qu'est le quotidien des fonctionnaires en présence d'une croyante radicale. « Cette personne se présentait revêtue d'un foulard recouvrant l'ensemble de sa chevelure. Elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses ».
Selon des informations concordantes, l'enseignante a réussi son concours en 2001, mais n'avait pas encore été en état de prendre la responsabilité d'une classe en raison de l'enchaînement de différents congés maternité et congés parentaux, pendant neuf ans.
Convertie entre-temps à l'islam et arrivée au terme de ses congés, à la rentrée 2010, elle a pu être affectée à une école primaire de Tournefeuille, dans la proche banlieue de Toulouse, pour prendre en charge une classe.
Les responsables de l'établissement lui ont demandé de retirer son voile mais elle a refusé. Sans contester, elle a regagné directement son domicile où l'attendaient ses enfants. « Il n'y a eu aucun contact avec les élèves », a indiqué le recteur.
Une décision collégiale
Une commission paritaire réunie le 19 novembre en formation disciplinaire avec des représentants des syndicats enseignants et de l'administration a proposé le licenciement au recteur qui s'est rangé à cet avis.
Devant le conseil de discipline, "elle a constamment affirmé ses convictions religieuses; elle a admis les conséquences de sa position. Cela n'a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu'ils se sont prononcés à l'unanimité", a souligné le rectorat.
Ce refus de retirer le voile n'est pas exceptionnel
Même s'il s'agit d'une première dans la région, la décision ne fera pas jurisprudence, a fait observé le recteur, parce qu'il "y a déjà une jurisprudence clairement établie, il y a eu d'autres situations de ce type" ailleurs en France. "C'est l'application pure et simple du droit" et ce cas "s'inscrit dans une ligne jurisprudentielle qui est toujours la même", celle de l'exclusion, a-t-il informé.
Les cas se multiplient
En mars 2010 déjà, le conseil de discipline de la préfecture de police a eu à proposer une peine de deux ans d'interdiction de fonction, dont dix-huit mois avec sursis, à l'encontre d'une femme agent de surveillance de Paris (ASP), suspendue de ses fonctions pour avoir porté le voile islamique dans un service de police.
En 2009, une doctorante de 25 ans, qui persistait à porter le voile, a été licenciée pour faute grave par l'université des sciences de Toulouse, pour non respect de son devoir de neutralité.
Ce principe est aussi au centre de l'affaire de la crèche Babyloup, qui en 2008 s'est séparée d'une salariée qui souhaitait porter le voile même si l'établissement associatif ne relève pas d'un service public.
Tournefeuille, à Toulouse, ne nous est pas inconnu
En 2008, dans ce quartier sensible de Toulouse, deux policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont été blessés à coups de barres de fer et un troisième par un jet de pierre. Le préfet de Midi-Pyrénées Jean-François Carenco avait alors alerté contre "des agressions caractérisées contre des policiers", alors que les syndicats de police et de sapeurs-pompiers dénoncent régulièrement une montée en puissance des violences dans plusieurs banlieues toulousaines où la politique de prévention du maire socialiste ne produit pas les effets annoncés.
Tolérance religieuse confondante
d'écoles confessionnelles
Licenciée en vertu du principe de laïcité
Au nom de la laïcité, l'académie de Toulouse a décidé de licencier une enseignante stagiaire qui refusait de retirer son voile islamique pour faire la classe à des élèves de primaire, a annoncé le recteur vendredi.
"J'ai décidé de suivre l'avis de la commission administrative paritaire, qui avait été émis à l'unanimité, et donc de procéder à l'exclusion de service de l'intéressée", a dit le recteur, Olivier Dugrip.
Cette exclusion est définitive et revient à un licenciement
A sa connaissance, il s'agit d'une première dans l'académie de Midi-Pyrénées.
La jeune femme, dont l'identité n'a pas été révélée, n'a manifesté jusqu'alors aucune intention de contester cette décision. Au contraire, elle l'a acceptée « avec beaucoup de dignité et de responsabilité; elle n'a montré aucune volonté de monter cette affaire en épingle, elle savait ce que sa décision impliquait dans sa vie professionnelle et publique », a affirmé le directeur de la communication du rectorat, Michel Montredon. Mais c'était avant démarchage par un cabinet d'avocats ou une association.
Une convertion peut mener au chômage
La commission administrative paritaire invoque « le principe de laïcité qui est affirmé par l'article premier de la Constitution et qui se traduit pour les fonctionnaires par une obligation de neutralité », laquelle leur interdit d'exprimer ou de matérialiser leurs opinions personnelles et croyances religieuses.
L'islam isole les intégristes de la collectivité
Le recteur explique ce qu'est le quotidien des fonctionnaires en présence d'une croyante radicale. « Cette personne se présentait revêtue d'un foulard recouvrant l'ensemble de sa chevelure. Elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses ».
Selon des informations concordantes, l'enseignante a réussi son concours en 2001, mais n'avait pas encore été en état de prendre la responsabilité d'une classe en raison de l'enchaînement de différents congés maternité et congés parentaux, pendant neuf ans.
Convertie entre-temps à l'islam et arrivée au terme de ses congés, à la rentrée 2010, elle a pu être affectée à une école primaire de Tournefeuille, dans la proche banlieue de Toulouse, pour prendre en charge une classe.
Les responsables de l'établissement lui ont demandé de retirer son voile mais elle a refusé. Sans contester, elle a regagné directement son domicile où l'attendaient ses enfants. « Il n'y a eu aucun contact avec les élèves », a indiqué le recteur.
Une décision collégiale
Une commission paritaire réunie le 19 novembre en formation disciplinaire avec des représentants des syndicats enseignants et de l'administration a proposé le licenciement au recteur qui s'est rangé à cet avis.
Devant le conseil de discipline, "elle a constamment affirmé ses convictions religieuses; elle a admis les conséquences de sa position. Cela n'a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu'ils se sont prononcés à l'unanimité", a souligné le rectorat.
Ce refus de retirer le voile n'est pas exceptionnel
Même s'il s'agit d'une première dans la région, la décision ne fera pas jurisprudence, a fait observé le recteur, parce qu'il "y a déjà une jurisprudence clairement établie, il y a eu d'autres situations de ce type" ailleurs en France. "C'est l'application pure et simple du droit" et ce cas "s'inscrit dans une ligne jurisprudentielle qui est toujours la même", celle de l'exclusion, a-t-il informé.
Les cas se multiplient
En mars 2010 déjà, le conseil de discipline de la préfecture de police a eu à proposer une peine de deux ans d'interdiction de fonction, dont dix-huit mois avec sursis, à l'encontre d'une femme agent de surveillance de Paris (ASP), suspendue de ses fonctions pour avoir porté le voile islamique dans un service de police.
En 2009, une doctorante de 25 ans, qui persistait à porter le voile, a été licenciée pour faute grave par l'université des sciences de Toulouse, pour non respect de son devoir de neutralité.
Ce principe est aussi au centre de l'affaire de la crèche Babyloup, qui en 2008 s'est séparée d'une salariée qui souhaitait porter le voile même si l'établissement associatif ne relève pas d'un service public.
Tournefeuille, à Toulouse, ne nous est pas inconnu
En 2008, dans ce quartier sensible de Toulouse, deux policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont été blessés à coups de barres de fer et un troisième par un jet de pierre. Le préfet de Midi-Pyrénées Jean-François Carenco avait alors alerté contre "des agressions caractérisées contre des policiers", alors que les syndicats de police et de sapeurs-pompiers dénoncent régulièrement une montée en puissance des violences dans plusieurs banlieues toulousaines où la politique de prévention du maire socialiste ne produit pas les effets annoncés.
quel est le rapport avec le dernier paragraphe?
RépondreSupprimerben moi je trouve au contraire qu'une information en contexte lui donne toute sa dimmension.
RépondreSupprimeralors pour moi ce blog doit continuer sur la voie qu'il a choisi.