La girouette du PS s'affole et méprise le vote des militants
Son opinion fait autorité !
Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, avale des couleuvres
Son opinion fait autorité !
Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, avale des couleuvres
Elle était contre le cumul des mandats
Le mardi 25 mai, elle a donc rencontré les sénateurs socialistes pour les convaincre d'accepter dès l'année prochaine l'interdiction du cumul d'un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire. A la sortie, elle acceptait, annonçant, la bouche pâteuse, des dérogations "marginales" pour les sénatoriales de septembre 2011.
"J'ai rappelé que pour nous, la règle c'était qu'à l'automne 2012, lorsque les députés seront élus, l'ensemble du non-cumul s'appliquera", a déclaré Mme Aubry, pas déçue du voyage, après seulement deux heures de résistance au groupe PS au Sénat.
"Nous allons encore discuter des modalités mais je reste sur le principe qu'il ne peut y avoir de cumul entre un poste de député et [sic: 'ou', peut-être ?] de sénateur et un exécutif au niveau local (maire, président de conseil régional ou général)", a-t-elle insisté.
"Comme convenu depuis plusieurs semaines, nous allons regarder s'il y a quelques cas qui posent difficulté", mais "cela ne peut être qu'extrêmement marginal", a-t-elle toutefois estimé. "Il y a des cas simples qui sont peu nombreux", a-t-elle encore minimisé. Virage à 180°
Balayée comme fétu de paille
Les sénateurs PS sont vent debout contre un non-cumul des mandats.
"J'ai rappelé que pour nous, la règle c'était qu'à l'automne 2012, lorsque les députés seront élus, l'ensemble du non-cumul s'appliquera", a déclaré Mme Aubry, pas déçue du voyage, après seulement deux heures de résistance au groupe PS au Sénat.
"Nous allons encore discuter des modalités mais je reste sur le principe qu'il ne peut y avoir de cumul entre un poste de député et [sic: 'ou', peut-être ?] de sénateur et un exécutif au niveau local (maire, président de conseil régional ou général)", a-t-elle insisté.
"Comme convenu depuis plusieurs semaines, nous allons regarder s'il y a quelques cas qui posent difficulté", mais "cela ne peut être qu'extrêmement marginal", a-t-elle toutefois estimé. "Il y a des cas simples qui sont peu nombreux", a-t-elle encore minimisé. Virage à 180°
Balayée comme fétu de paille
Les sénateurs PS sont vent debout contre un non-cumul des mandats.
Le prétexte ? Il ne s'appliquerait qu'aux socialistes; or, ils estiment que le moment est mal choisi et que leur rêve de faire basculer le Sénat à gauche en 2011 serait anéantie.
Comme pour le 2e tour des présidentielles 2002, la gauche se dit bien placée pour les sénatoriales de 2011, grâce à des gains récents aux élections locales. Les conseillers municipaux représentent en effet 95% du collège des grands électeurs qui élit les sénateurs.
Ils font du zèle devant les media et puis réclament "une grande loi républicaine" qui s'applique à tous, pour plus tard, après la présidentielle de 2012, si la gauche la remportait: sursis accordé !
Rénovation ? L'émergence de nouveaux visages est reportée
Nono Montebourg promet un rajeunissement des cadres
Mais les pigeons ne sont pas sortis de l'oeuf qu'ils ont déjà du plomb dans l'aile: sa rénovation est à deux aiguilles à tricoter de l'avortement.
"Si on empêchait unilatéralement des élus socialistes connus et reconnus de se présenter, ce sont près de 10 sièges qui devraient nous échapper", a en effet plaidé le chef de file des sénateurs PS, Jean-Pierre Bel, dans son discours d'introduction à la réunion du groupe.
"Les mêmes règles pour tous, c'est la condition pour des élections équitables et c'est aussi un élément déterminant de notre succès, ici-même à l'automne en 2011", a-t-il insisté.
Montebourg se casse les dents sur le conservatisme socialiste
Le meneur des sénateurs PS frondeurs s'est défendu d'une "quelconque défense corporatiste ou de pré-carré". "Nous pourrions aller très vite en déposant une proposition de loi (PPL)" sur le non-cumul ou en réclamant un référendum d'initiative parlementaire, a-t-il même suggéré. A l'issue da la confrontation avec le groupe, Martine Aubry s'est d'ailleurs alignée sur la suggestion d'une PPL. Lire PaSiDupes
Sur 115 sénateurs membres du parti ou rattachés au PS, 16 sont présidents de conseil général, 20 conseillers généraux, 4 présidents de conseil régional, 16 conseillers régionaux et 31 maires. 29 détiennent uniquement un mandat de sénateur. Un tiers seulement d'entre eux est renouvelable...
Le premier secrétaire ne fait pas la loi au Sénat
crédit: DIEV, comme lisiblement indiqué
Lors de la réunion, plus d'une vingtaine de sénateurs se sont exprimés, dont Robert Badinter, Catherine Tasca, Gérard Collomb, Jean-Pierre Masseret, quasi-unanimes pour demander le report du non-cumul après les sénatoriales.
François Patriat, sénateur de Côte-d'Or et président de la région Bourgogne, tenta la bouche en coeur d'épargner la Ch'tite Aubry à l'issue de la réunion: elle "n'a pas reculé sur le principe, a-t-il assuré sans rire, mais elle a fait des concessions, face à une certaine rancoeur". En politiquement correct, elle a mis sa proposition dans sa poche et son mouchoir par dessus.
Elle a senti le souffle du boulet
"Elle a senti notre cohésion, notre détermination", a souligné Jean-Pierre Bel. "Nous avons décidé de nous revoir très vite et d'ailleurs elle m'a rappelé après la réunion de groupe", a-t-il précisé, indiquant qu'il rencontrerait dès mercredi son lieutenant François Lamy.
Une cotte mal taillée leur sied bien
Comme pour le 2e tour des présidentielles 2002, la gauche se dit bien placée pour les sénatoriales de 2011, grâce à des gains récents aux élections locales. Les conseillers municipaux représentent en effet 95% du collège des grands électeurs qui élit les sénateurs.
Ils font du zèle devant les media et puis réclament "une grande loi républicaine" qui s'applique à tous, pour plus tard, après la présidentielle de 2012, si la gauche la remportait: sursis accordé !
Rénovation ? L'émergence de nouveaux visages est reportée
Nono Montebourg promet un rajeunissement des cadres
Mais les pigeons ne sont pas sortis de l'oeuf qu'ils ont déjà du plomb dans l'aile: sa rénovation est à deux aiguilles à tricoter de l'avortement.
"Si on empêchait unilatéralement des élus socialistes connus et reconnus de se présenter, ce sont près de 10 sièges qui devraient nous échapper", a en effet plaidé le chef de file des sénateurs PS, Jean-Pierre Bel, dans son discours d'introduction à la réunion du groupe.
"Les mêmes règles pour tous, c'est la condition pour des élections équitables et c'est aussi un élément déterminant de notre succès, ici-même à l'automne en 2011", a-t-il insisté.
Montebourg se casse les dents sur le conservatisme socialiste
Le meneur des sénateurs PS frondeurs s'est défendu d'une "quelconque défense corporatiste ou de pré-carré". "Nous pourrions aller très vite en déposant une proposition de loi (PPL)" sur le non-cumul ou en réclamant un référendum d'initiative parlementaire, a-t-il même suggéré. A l'issue da la confrontation avec le groupe, Martine Aubry s'est d'ailleurs alignée sur la suggestion d'une PPL. Lire PaSiDupes
Sur 115 sénateurs membres du parti ou rattachés au PS, 16 sont présidents de conseil général, 20 conseillers généraux, 4 présidents de conseil régional, 16 conseillers régionaux et 31 maires. 29 détiennent uniquement un mandat de sénateur. Un tiers seulement d'entre eux est renouvelable...
Le premier secrétaire ne fait pas la loi au Sénat
Lors de la réunion, plus d'une vingtaine de sénateurs se sont exprimés, dont Robert Badinter, Catherine Tasca, Gérard Collomb, Jean-Pierre Masseret, quasi-unanimes pour demander le report du non-cumul après les sénatoriales.
François Patriat, sénateur de Côte-d'Or et président de la région Bourgogne, tenta la bouche en coeur d'épargner la Ch'tite Aubry à l'issue de la réunion: elle "n'a pas reculé sur le principe, a-t-il assuré sans rire, mais elle a fait des concessions, face à une certaine rancoeur". En politiquement correct, elle a mis sa proposition dans sa poche et son mouchoir par dessus.
Elle a senti le souffle du boulet
"Elle a senti notre cohésion, notre détermination", a souligné Jean-Pierre Bel. "Nous avons décidé de nous revoir très vite et d'ailleurs elle m'a rappelé après la réunion de groupe", a-t-il précisé, indiquant qu'il rencontrerait dès mercredi son lieutenant François Lamy.
Une cotte mal taillée leur sied bien
"Si on fait des exceptions pour une dizaine de circonscriptions, cela nous va", indiquait un cadre du groupe.
La méthode: à fond contre, mais pour, à la rigueur ou plus tard
La carte rose des régions aurait pu galvaniser le PS, mais quand la tête est malade, le corps va mal. Avec les présidents de région PS sortants, dit Gérard Collomb (PS), "on se projette dans la société du XXIe siècle plutôt que dans la défense des acquis de la moitié du XXe." Et d'ajouter: "Le paradoxe, c'est que beaucoup portent un programme assez différent de la ligne politique plutôt frileuse et conservatrice incarnée par la direction du PS".
=> Sur l'âge de départ à la retraite
Titine Aubry avait déjà suscité la polémique sur la retraite: celle qui fait office de premier secrétaire avait déclaré le 17 janvier 2010 qu'elle arrivait à concevoir un départ à la retraite à 61, voire 62 ans. Mais le bureau national lui avait rappelé qui est le patron et aussitôt recadrée. Dix jours plus tard, les apparatchiks lui faisaient dire qu'il avait finalement décidé - à l'unanimité - la "défense" de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans... Le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez lui reprocha alors de "faire du rétro-pédalage" . Lire PaSiDupes
=> Sur les 35 heures
Le PS en fait une conquête sociale, mais il faut rappeler la reculade de la Ch'tite Aubry face au MEDEF qui a contraint la ministre Aubry à renoncer au siphonnage de l'assurance-maladie et l'assurance-chômage pour financer les 35 heures.
Ont-ils toutes les bonnes raisons qu'ils disent de faire les fiers à bras ?
=> Et c'est passer sous silence son départ de la Rue de Grenelle sans avoir pallié, comme promis, les insuffisances de la loi Veil ou la position médiane du PS sur l'interdiction du voile intégral: un peu pour, mais pas trop !
La méthode: à fond contre, mais pour, à la rigueur ou plus tard
La carte rose des régions aurait pu galvaniser le PS, mais quand la tête est malade, le corps va mal. Avec les présidents de région PS sortants, dit Gérard Collomb (PS), "on se projette dans la société du XXIe siècle plutôt que dans la défense des acquis de la moitié du XXe." Et d'ajouter: "Le paradoxe, c'est que beaucoup portent un programme assez différent de la ligne politique plutôt frileuse et conservatrice incarnée par la direction du PS".
=> Sur l'âge de départ à la retraite
Titine Aubry avait déjà suscité la polémique sur la retraite: celle qui fait office de premier secrétaire avait déclaré le 17 janvier 2010 qu'elle arrivait à concevoir un départ à la retraite à 61, voire 62 ans. Mais le bureau national lui avait rappelé qui est le patron et aussitôt recadrée. Dix jours plus tard, les apparatchiks lui faisaient dire qu'il avait finalement décidé - à l'unanimité - la "défense" de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans... Le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez lui reprocha alors de "faire du rétro-pédalage" . Lire PaSiDupes
=> Sur les 35 heures
Le PS en fait une conquête sociale, mais il faut rappeler la reculade de la Ch'tite Aubry face au MEDEF qui a contraint la ministre Aubry à renoncer au siphonnage de l'assurance-maladie et l'assurance-chômage pour financer les 35 heures.
Ont-ils toutes les bonnes raisons qu'ils disent de faire les fiers à bras ?
=> Et c'est passer sous silence son départ de la Rue de Grenelle sans avoir pallié, comme promis, les insuffisances de la loi Veil ou la position médiane du PS sur l'interdiction du voile intégral: un peu pour, mais pas trop !
A propos de la protection des femmes musulmanes, sur l'excision et le mariage forcé, ni le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, ni sa concurrente, Désirdavenir Royal, classée par un sondage derrière tout ceux qui comptent, (ni Marie-George Buffet -PCF- ne soutiennent l’initiative de Valérie Létard, simplement parce qu’elle était alors secrétaire d'Etat à la Solidarité… Lire PaSiDupes
Recul de la démocratie socialiste
=> Les militants socialistes ont voté massivement en octobre 2009 (à peine un militant sur deux a participé au scrutin) pour un non cumul applicable "dès les prochains renouvellements" (cantonales et sénatoriales en 2011, législatives en 2012), avec incompatibilité entre un mandat de parlementaire et une présidence d'exécutif local (communes, intercommunalité, conseil général et régional) ou la participation à un exécutif (vice-président, maire-adjoint).
Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et fidèle de Martine Aubry, estima alors sur son blog, que le vote des militants constituait "un camouflet pour ceux qui avaient parié sur le conservatisme et la division" et " un succès pour ceux qui veulent le grand changement et le rassemblement." Présomptueux ?
Recul de la démocratie socialiste
=> Les militants socialistes ont voté massivement en octobre 2009 (à peine un militant sur deux a participé au scrutin) pour un non cumul applicable "dès les prochains renouvellements" (cantonales et sénatoriales en 2011, législatives en 2012), avec incompatibilité entre un mandat de parlementaire et une présidence d'exécutif local (communes, intercommunalité, conseil général et régional) ou la participation à un exécutif (vice-président, maire-adjoint).
Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et fidèle de Martine Aubry, estima alors sur son blog, que le vote des militants constituait "un camouflet pour ceux qui avaient parié sur le conservatisme et la division" et " un succès pour ceux qui veulent le grand changement et le rassemblement." Présomptueux ?
Pour Benoît Hamon, porte-parole, "les orientations proposées par la première secrétaire" [...] "vont changer en profondeur le visage du Parti Socialiste". Lire PaSiDupes sur le visage de Michel Teychenné
=> Le même problème se pose pour les députés
En octobre dernier, (avant les Régionales 2010), 86% d'entre eux étaient des cumulards.
Et, outre Jean-Marc Ayrault, ex-n°2 du PS, le grand ordonnateur de la rénovation, l'ineffable Montebourg, à la fois député et président du Conseil Général de Saône-et-Loire, est un cumulard anti-cumul, mais le chantre du mandat unique n'est pas pressé de passer à l'acte.
Il s'assure une retraite confortable qui pourrait le surprendre avant 60 balais depuis que la voiture du même nom a bien failli le ramasser sur le talus des dernières législatives. Ses 42% des voix au premier tour lui avaient rabaissé son caquet et les 50,34% du 2e ne redorèrent pas le blason du coq des media, la crête encore flasque...
=> Le même problème se pose pour les députés
En octobre dernier, (avant les Régionales 2010), 86% d'entre eux étaient des cumulards.
Et, outre Jean-Marc Ayrault, ex-n°2 du PS, le grand ordonnateur de la rénovation, l'ineffable Montebourg, à la fois député et président du Conseil Général de Saône-et-Loire, est un cumulard anti-cumul, mais le chantre du mandat unique n'est pas pressé de passer à l'acte.
Il s'assure une retraite confortable qui pourrait le surprendre avant 60 balais depuis que la voiture du même nom a bien failli le ramasser sur le talus des dernières législatives. Ses 42% des voix au premier tour lui avaient rabaissé son caquet et les 50,34% du 2e ne redorèrent pas le blason du coq des media, la crête encore flasque...
Bonjour, je ne suis pas contre la diffusion de mes réalisations graphique, à partir du moment ou elles sont présentes sur mon blog et donc a la vue de tous, néanmoins j'aurais apprécié que vous me demandiez mon accord et autorisation de la publier au préalable, qui plus est, sur un blog d'opinions politique que je pourrais ne pas partager.
RépondreSupprimerMerci de votre compréhension...
DIEV