La dinde et sa farce
L'après Aschiéri: la FSU ne change pas
La contestation pour seule politique
Sa secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, a jugé aujourd'hui sur France Info que les manifestations du 1er mai s'annonçaient "assez fortes" mais que cette journée était "une étape" pour peser sur la réforme des retraites.
La dinde pratique la politique du PS
Elle ne se dévoile pas, parce qu'elle n'a rien à mettre sur la table.
Pour en savoir plus sur les liens de la FSU avec Air France
La FSU fait du chiffre
"Ce serait mieux de faire plus que l'an dernier mais je crois que ces manifestations sont déjà fort nombreuses. Je pense qu'elles s'annoncent assez fortes et qu'il y aura une mobilisation importante aujourd'hui", a-t-elle vu dans sa boule de cristal, car "nous n'avons pas chiffré". Nous ne prenons pas d'engagement... A en lire PaSiDupes, on comprend que la FSU soit dans l'expectative. 12/20
La langue de bois FSU, langue
Interrogée sur le fait que les manifestations ne seront pas unitaires, Bernie Groison a souligné que "chacun fait des choix et prend ses responsabilités". "Nous regrettons que cette journée du 1er mai ne puisse pas être vraiment unitaire. C'est ainsi. Espérons que dans les jours à venir nous arriverons à nous retrouver", a-t-elle insisté. Insister pour ne rien dire au final: 13/20
La boule de cristal de la FSU nationale
"Ce qui va être déterminant, c'est la mobilisation des salariés aujourd'hui, et c'est bien ce rassemblement des salariés, mais aussi des chômeurs, des retraités et des jeunes, qui va permettre de peser sur les réformes en cours", a insisté Mme Groison. Et les gauchers ? Quant aux travailleurs clandestins, sont-ils invités ? 14/20
Les vieilles recettes de la FSU
Pour elle, les défilés du 1er mai sont "une étape" pour "peser très fortement sur le gouvernement pour la réforme des retraite" et "pour inverser la politique en terme d'emploi et de pouvoir d'achat". Cuisine traditionnelle de Mamie Groison: 15/20
Pédagogie innovante
Mais "bien évidemment, si les réponses apportées ne sont pas celles qui nous semblent être les bonnes pour les salariés, nous appellerons à d'autres mobilisations", a-t-elle menacé. 16/20
Force de proposition
Alors qu'elle admet dans son entretien ce matin à France Info (cf. video ci-dessous) que l'intersyndicale dispose des grandes lignes soumises à discussion, elle soutient parallèlement que "ce que nous attendons du gouvernement, c'est (...) qu'il nous dise exactement où il veut aller avec cette réforme des retraites", avec la probable intention d'affirmer que le gouvernement ne permettrait aucune marge de manoeuvre aux négociateurs ?
Adoptant la méthode socialiste, la syndicaliste assure que "cette manière de travailler devient une stratégie". "On reporte de plus en plus la discussion qui permettra de rentrer dans le vif du sujet", prétend-elle. 17/20
Cours de rattrapage
"Nous, ça fait des mois (...) que nous mettons sur la table nos propositions, (...) et les lignes rouges que nous posons. Donc nous attendons du gouvernement qu'il fasse pareil", a-t-elle ajouté. La FSU réclame les « lignes rouges » du gouvernement ? Le cours est reporté pour cause de manif: 18/20
En cas de compromis
- sur le bouclier social, la FSU exprime sa conception de la concertation: ne rien lâcher, de toute façon !
- sur les six dernier mois, il n'en est pas question.
Que reste-t-il à discuter ?
Nous n'accepterons pas un recul de l'âge du départ à la retraite qui baisserait le niveau des pensions.
La revendication tarte à la crème, maintenant ? Plus de moyens humains !
Lire PaSiDupes pour plus de réalisme
Et la violence scolaire en banlieues, est-elle uniquement une affaire d'effectifs ou les rivalités entre PS et PCF sont-elles gravement en cause ? Lire PaSiDupes
La FSU est ainsi capable de traverser la crise économique internationale avec des oeillères
En phase avec son temps, elle préconise d'agir sur les paramètres les plus aléatoires: Nénette soulève le problème de l'emploi et celui de l'allongement de la période de cotisation... pour améliorer les retraites !
VOIR et ENTENDRE si on a du temps à perdre
Nénette Groison repousse les limites posées par Gégé Aschiéri
Quiconque croyait que le prof de lettres classiques incarnait le conservatisme le plus rétrograde et borné en est pour ses frais.
Si jamais vous pratiquez les disciplines déveil à Montrouge, croyez-vous être vraiment assez ouverte pour ça ? Parents, soyez toutefois rassurés: la maîtresse ne travaille qu'un jour par semaine...
Nénette, expliquez-moi...
Vous avez poursuivi des études de Sciences politiques à Lyon et auriez même été diplômée de l'IEP en 1984; puis vous auriez obtenu une maîtrise de sciences politiques à l'Université Lyon III. Tout ça pour vous faire admettre au concours de l'école normale d'instituteurs (IUFM) de la Côte-d'Or en 1988 et devenir institutrice en 1989 dans le corps des professeurs des écoles.
Enseignante d'abord à Dijon, puis en région parisienne, à Montrouge, vous vous êtes donc syndiquée, non pas au SNE-sup, mais au SNI-PEGC que vous avez quitté en 1993 pour participer à la création du SNU-ipp.
Etrange parcours qui interpelle sur les diplômes rééls: Nénette, ne seriez-vous pas un peu sous-employée ?
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