La propagande syndicale s'accroche au symbole du million de manifestants
Les hostilités ont commencé dès la matinée, par media interposés
Tandis que le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, appelait sur Europe 1 jeudi 27 à la « résistance » et annonça une « très grosse journée » (sic), sur iTélé,le ministre du budget François Baroin énonça les mérites d’une réforme « juste », « équitable » et « équilibrée ».
Au départ de la manifestation parisienne, François Chérèque lança le mot d'ordre: le responsable syndical CFDT se dit persuadé que la journée d’action « atteindra » ou « dépassera » le million de manifestants en France.
Mais de son côté, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, assura que « rien n’est joué ». « On joue gros », prévint également le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon.
L'opposition se fonde sur le subjectif
Le front (CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, Unsa et FSU), "unitaire", sans FO, escomptait une mobilisation massive et s'était fixé pour objectif de dépasser la mobilisation du 23 mars dernier. Il a le sentiment d'avoir réussi son test en dépassant, selon lui, largement le nombre de 800.000 marcheurs d'il y a deux mois.
Cette estimation est évidemment discutée, car fort discutable
"Cette journée était importante et elle est réussie", a estimé le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, soulignant que les organisations avaient "besoin de cette séquence" pour repartir de l'avant. On comprend donc qu'il affiche ce bel optimisme.
Car, malgré l'enjeu, les défilés sont toutefois restés loin de ceux qui avaient accompagné les réformes des retraites de 1995 et 2003 et réuni jusqu'à deux millions de personnes, selon les syndicats.
Information suspecte
Les hostilités ont commencé dès la matinée, par media interposés
Tandis que le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, appelait sur Europe 1 jeudi 27 à la « résistance » et annonça une « très grosse journée » (sic), sur iTélé,le ministre du budget François Baroin énonça les mérites d’une réforme « juste », « équitable » et « équilibrée ».
Au départ de la manifestation parisienne, François Chérèque lança le mot d'ordre: le responsable syndical CFDT se dit persuadé que la journée d’action « atteindra » ou « dépassera » le million de manifestants en France.
Mais de son côté, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, assura que « rien n’est joué ». « On joue gros », prévint également le leader du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon.
L'opposition se fonde sur le subjectif
Le front (CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, Unsa et FSU), "unitaire", sans FO, escomptait une mobilisation massive et s'était fixé pour objectif de dépasser la mobilisation du 23 mars dernier. Il a le sentiment d'avoir réussi son test en dépassant, selon lui, largement le nombre de 800.000 marcheurs d'il y a deux mois.
Cette estimation est évidemment discutée, car fort discutable
"Cette journée était importante et elle est réussie", a estimé le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, soulignant que les organisations avaient "besoin de cette séquence" pour repartir de l'avant. On comprend donc qu'il affiche ce bel optimisme.
Car, malgré l'enjeu, les défilés sont toutefois restés loin de ceux qui avaient accompagné les réformes des retraites de 1995 et 2003 et réuni jusqu'à deux millions de personnes, selon les syndicats.
Information suspecte
Quand les chiffres sont plus facilement vérifiables
La propagande admet que la manifestation parisienne est restée relativement modeste. Bien que les témoins oculaires et les documents photos attestent le contraire, la CGT revendique néanmoins 90.000 manifestants, alors que la préfecture de police annoncé un nombre de 22.000. Même si la vérité était médiane, la centrale syndicale n'aurait pas de quoi pavoiser.
La propagande admet que la manifestation parisienne est restée relativement modeste. Bien que les témoins oculaires et les documents photos attestent le contraire, la CGT revendique néanmoins 90.000 manifestants, alors que la préfecture de police annoncé un nombre de 22.000. Même si la vérité était médiane, la centrale syndicale n'aurait pas de quoi pavoiser.
Quand les chiffres sont fantaisistes, on ne pense pas assez à Paris
A Marseille, 80.000 personnes auraient manifesté, selon les syndicats, soit presqu'autant que dans la capitale...
Le folklore est-il vraiment marseillais ?
Il faudrait admettre que le soleil n'aurait frappé que la police qui n'en a vus que 12.000.
Les chiffres officiels font état de 395.000 manifestants pour toute la France, soit à peine plus que le 23 mars (380.000).
Le secrétaire général de l'UMP a jugé vendredi 28 que la mobilisation contre la réforme des retraites était "très en dessous de ce que les syndicats avaient souhaité".
On comprend donc mieux que les délires syndicaux sur le front de la presse d'opposition « unitaire » se déploient ce matin sur le mot d'ordre du million. En l'érigeant en certitude, elle tente d'occulter les chiffres beaucoup moins subjectifs.
Plus concrets et moins sujets à caution, le nombre de grévistes
La presse fait l'impasse sur les chiffres vérifiables: ceux secteur par secteur.
Probablement classés « secret défense » par les centrales syndicales totalitaires, ils ne fuitent guère.
A Marseille, 80.000 personnes auraient manifesté, selon les syndicats, soit presqu'autant que dans la capitale...
Le folklore est-il vraiment marseillais ?
Il faudrait admettre que le soleil n'aurait frappé que la police qui n'en a vus que 12.000.
Les chiffres officiels font état de 395.000 manifestants pour toute la France, soit à peine plus que le 23 mars (380.000).
Le secrétaire général de l'UMP a jugé vendredi 28 que la mobilisation contre la réforme des retraites était "très en dessous de ce que les syndicats avaient souhaité".
On comprend donc mieux que les délires syndicaux sur le front de la presse d'opposition « unitaire » se déploient ce matin sur le mot d'ordre du million. En l'érigeant en certitude, elle tente d'occulter les chiffres beaucoup moins subjectifs.
Plus concrets et moins sujets à caution, le nombre de grévistes
La presse fait l'impasse sur les chiffres vérifiables: ceux secteur par secteur.
Probablement classés « secret défense » par les centrales syndicales totalitaires, ils ne fuitent guère.
Dans l’éducation nationale, ministère et syndicats donnaient jeudi après-midi, des chiffres très divergents sur le nombre de grévistes. Ils étaient 15,99 % dans les écoles et encore moins - 12,27 %- dans les collèges et lycées (chiffre officiel), environ 40 % dans les collèges et lycées (chiffre Snes-FSU), ce qui n'est pas vraisemblable, car les grévistes les plus radicaux sont les instituteurs du SNU-ipp-FSU.
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