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lundi 3 mai 2010

Attentat de Times Square: Obama, démocrate et sécuritaire ?

Les taliban pakistanais revendiquent la bombe

Démineurs à Times Square, NYC


Les talibans pakistanais ont revendiqué l’attentat manqué de samedi soir à New York, a annoncé dimanche le centre de surveillance des sites islamistes.
« Félicitations à l’Oumma des musulmans pour le camouflet surprise aux Etats-Unis de Satan. Nous, Tehrik-e-Taliban, avec Fierté et Bravoure, ASSUMONS l’entière responsabilité du RECENT ATTENTAT AUX USA », indique un message en anglais dans une vidéo sur internet .

Les faits
La voiture piégée a été laissée à 18h30 samedi soir (heure de NYC) au coin de Broadway et de la 45e rue, dans le quartier touristique très actif de Times Square. Le véhicule suspect, garé moteur allumé et clignotants à l’orange, a commencé à dégager de la fumée blanche. Un vendeur de tee-shirts a alerté la police qui a fait évacuer des théâtres et des hôtels.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a souligné le côté «amateur» de l’engin incendiaire qui était composé de trois bonbonnes de propane, de deux bidons d’essence de cinq gallons (19 litres chacun), de fils électriques, de feux d’artifice, ainsi que de deux réveils, selon la police.

Vengeance de fondamentalistes religieux

Oeil, pour oeil, dent pour dent
La vidéo affirme que cette tentative d’attentat à la voiture piégée a eu lieu en guise de représailles après des attaques de drones américains au Pakistan et la mort de deux dirigeants d’Al-Qaïda en Irak, récemment tués dans une opération, ainsi que pour le traitement infligé aux Etats-Unis à une scientifique pakistanaise.
Les talibans pakistanais expliquent que la tentative d’attentat visait à venger la mort d’Abou Omar al-Baghdadi et d’Abou Ayoub al-Masri, les deux principaux dirigeants d’Al-Qaïda en Irak, tués le mois dernier dans une opération près de Tikrit.

Il s’agit aussi de représailles
après «la récente pluie d’attaques de drones dans les zones tribales (pakistanaises) et l’enlèvement, les tortures et les humiliations subies par notre soeur innocente et respectée, le Dr Aafia Siddiqui».
Aafia Siddiqui, une spécialiste pakistanaise en neurosciences, a été jugée coupable en février à New York d’avoir tenté de tuer des soldats américains en Afghanistan en 2008. Elle risque la prison à vie et connaîtra sa sentence le 6 mai.

Le message des terroristes islamistes
Cette vidéo contenait un message audio de Qari Hussein Mehsud, un responsable du mouvement Tarik-e-Taliban, diffusé sur fond d’images antiaméricaines sous-titrées en anglais. Les autorités américaines ne s’étaient pas prononcées sur le sérieux de cette revendication dimanche en début d’après-midi.

=> Pour information

Les femmes afghanes sont exclues du marché de l'emploi, doivent être entièrement couvertes par le vêtement traditionnel, le tchadri, sorte de tente plissée à grille brodée à la hauteur des yeux, et rester à la maison ou ne sortir qu'accompagnées de leur mari ou d'un parent proche.
De même, les hommes doivent porter une barbe d'au moins 10 cm : la longueur pouvant être vérifiée dans la rue. Les personnes devaient se raser le pubis et les aisselles. Les hommes et les femmes jugées pour crimes d'adultère étaient lapidées (enterrées jusqu'au cou, elles subissaaient ensuite des jets de pierre jusqu'à ce que mort s'ensuive). L'enseignement secondaire était interdit aux filles.

Au Pakistan, dans la vallée de Swat, les hommes contrevenants à certaines règles risquent la décapitation.

Les Etats-Unis en état d'alerte permanente

Les dernières menaces
Cet attentat est le plus grave aux États-Unis depuis la tentative avortée commise le jour de Noël dernier à bord d’un avion en provenance d’Amsterdam qui s’apprêtait à atterrir à Detroit, ville d'où est originaire le président Obama.

Mais New York demeure en état d’alerte avancée depuis les attentats du 11 septembre 2001. L’an dernier, la police a déjoué un projet d’attentat contre le métro de la ville. Depuis plusieurs mois les services de renseignement évoquent une recrudescence de la menace terroriste aux Etats-Unis. Cette menace a changé de visage: "il y a un glissement du risque, le risque intérieur devient plus important que le risque extérieur". Un risque d’autant plus difficile à contrer qu’il était véritablement le fait d’individus isolés.

Barack Obama a menacé les responsables: ils seraient "trouvés et punis"
"Nous allons faire ce qui est nécessaire pour protéger le peuple américain, pour trouver qui se cache derrière ce projet qui était potentiellement meurtrier, et pour faire en sorte que justice soit faite", a déclaré le chef de l'Etat, qui venait d'arriver en Louisiane pour évaluer les dégâts de la marée noire. Clairement, effet Obama n'est pas "weatherproof": lire PaSiDupes

"Nous ne baisserons pas les bras tant que nous n'aurons pas trouvé tous ceux qui sont impliqués pour les faire répondre de leurs actes", avait-il déjà mis en garde, à propos de la tentative d'un jeune Nigérian de faire sauter un appareil de la compagnie Northwest avec 290 personnes à bord, le jour de Noël 2009. Le président américain avait en outre annoncé que les Etats-Unis continueraient à traquer les "extrémistes violents qui nous menacent", où qu'ils se trouvent.

Effet d'annonce ? Politique sécuritaire inefficace ?

Nos socialistes le dissuaderont-ils par leurs accusations coutumières d'instrumentalisation, de dramatisation et de stigmatisation ?

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