Vote à main levée: de la gauche et de la droite Le projet de loi de finances rectificative
Adopté par les députés, par vote à main levée, dans la nuit de lundi soir à mardi, il intègre le prêt de 3,9 milliards d'euros destiné à la Grèce en 2010.
Plusieurs amendements ont été examinés, notamment ceux de Jean-Pierre Brard (groupe républicain et démocrate) et Charles de Courson (Nouveau Centre). Jérôme Chartier, au nom de l'UMP, s'est félicité de la réaction des pays de l'Eurogroupe. L'urgence de la situation dictant d'aller vite, le texte pourrait être voté dès jeudi au Sénat pour son adoption définitive.
La France s'engage à prêter 16,8 milliards d'euros au total, sur trois ans, a précisé la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui assistait à la séance. "Notre soutien à la Grèce est un impératif moral, un impératif de solidarité, c'est également un impératif économique car soutenir aujourd'hui la Grèce (...) c'est aussi une façon de stabiliser l'euro, de renforcer la zone euro, et ces impératifs, nous le savons, dépassent évidemment les clivages gauche-droite", a estimé la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en ouvrant l'examen en séance publique.
La commission des Finances à l'Assemblée avait adopté - à l'unanimité et sans le moindre amendement - ce collectif budgétaire présenté le 21 avril en Conseil des ministres mercredi dernier.
Des minauderies à gauche
=> L'exception des élus communistes et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon
Le projet de loi de finances rectificative a été voté par la quasi-unanimité des députés. La gauche radicale a refusé de voter, arguant du taux usuraire de plus de 4% du prêt accordé à la Grèce par les pays de la zone euro.
=> Les idéologues socialistes ont-ils les moyens de leur générosité ?
"Le Parti socialiste votera ce plan d'aide, mais ne vote pas pour le plan d'austérité" demandé à la Grèce, s'est défendu le vertueux Benoît Hamon, porte-parole du PS, comme si un plan d'austérité n'était pas du resort du gouvernement socialiste frère, coupable de mauvaise gestion et de dissimulation. Pour soutenir un parti socialiste, le PS serait capable, non seulement de se parer de toutes les vertus, mais de mettre la France et les Français sur la paille. Lire PaSiDupes
Mobilisation communiste à Athènes, contre l'austérité,
dont la suppression des 13e et 14e mois...
Estimant depuis la Rue de Solférino que "les milliards d'euros débloqués par l'Europe et par le FMI auraient été mieux utilisés à la relance de l'économie", B. Hamon, professeur d'université avec bac + 3, s'est aussi étonné, non sans une candeur juvénile, de cette "curieuse conception de la solidarité que celle qui consiste à emprunter à 3% pour prêter à 5% à la Grèce".
Une critique récusée par Mme Lagarde, qui a évoqué un mécanisme "exclu de toute arrière pensée: il n'est pas question de tirer un profit indu de notre soutien à la Grèce", a-t-elle contesté, soulignant que "les prêts sont effectués à des taux non concessionnels qui ont été longuement débattus avec nos partenaires au sein de l'Eurogroupe".
Observateur malveillant, le porte-parole n'a pas hésité à salir une entreprise de sauvetage qui ne doit pas pour autant porter préjudice au redressement de l'économie française.
A noter que si la France devait contribuer aux redressements économique et financier de deux autres pays socialistes en difficultés, le Portugal et l'Espagne, la gauche française devrait éviter une nouvelle démagogie pour ne pas sacrifier notre économie à l'internationale socialiste.
Révolutionnaires marxistes, à Athènes
La solidarité de la France au gouvernement socialiste grec
Dans le cadre du plan de soutien financier de 110 milliards d'euros co-financé par le Fonds monétaire international (FMI) et la zone euro, l'aide maximale de la France à Georges Papandréou s'élève à 16,8 milliards d'euros sur trois ans, dont 3,9 milliards d'euros de prêts bilatéraux dès 2010.
Ces chiffres correspondent à la quote-part de 21% que détient la France au sein du capital de la Banque centrale européenne (BCE).
Plus responsable que le PS, le gouvernement
Adopté par les députés, par vote à main levée, dans la nuit de lundi soir à mardi, il intègre le prêt de 3,9 milliards d'euros destiné à la Grèce en 2010.
Plusieurs amendements ont été examinés, notamment ceux de Jean-Pierre Brard (groupe républicain et démocrate) et Charles de Courson (Nouveau Centre). Jérôme Chartier, au nom de l'UMP, s'est félicité de la réaction des pays de l'Eurogroupe. L'urgence de la situation dictant d'aller vite, le texte pourrait être voté dès jeudi au Sénat pour son adoption définitive.
La France s'engage à prêter 16,8 milliards d'euros au total, sur trois ans, a précisé la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui assistait à la séance. "Notre soutien à la Grèce est un impératif moral, un impératif de solidarité, c'est également un impératif économique car soutenir aujourd'hui la Grèce (...) c'est aussi une façon de stabiliser l'euro, de renforcer la zone euro, et ces impératifs, nous le savons, dépassent évidemment les clivages gauche-droite", a estimé la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en ouvrant l'examen en séance publique.
La commission des Finances à l'Assemblée avait adopté - à l'unanimité et sans le moindre amendement - ce collectif budgétaire présenté le 21 avril en Conseil des ministres mercredi dernier.
Des minauderies à gauche
=> L'exception des élus communistes et du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon
Le projet de loi de finances rectificative a été voté par la quasi-unanimité des députés. La gauche radicale a refusé de voter, arguant du taux usuraire de plus de 4% du prêt accordé à la Grèce par les pays de la zone euro.
=> Les idéologues socialistes ont-ils les moyens de leur générosité ?
"Le Parti socialiste votera ce plan d'aide, mais ne vote pas pour le plan d'austérité" demandé à la Grèce, s'est défendu le vertueux Benoît Hamon, porte-parole du PS, comme si un plan d'austérité n'était pas du resort du gouvernement socialiste frère, coupable de mauvaise gestion et de dissimulation. Pour soutenir un parti socialiste, le PS serait capable, non seulement de se parer de toutes les vertus, mais de mettre la France et les Français sur la paille. Lire PaSiDupes
dont la suppression des 13e et 14e mois...
Estimant depuis la Rue de Solférino que "les milliards d'euros débloqués par l'Europe et par le FMI auraient été mieux utilisés à la relance de l'économie", B. Hamon, professeur d'université avec bac + 3, s'est aussi étonné, non sans une candeur juvénile, de cette "curieuse conception de la solidarité que celle qui consiste à emprunter à 3% pour prêter à 5% à la Grèce".
Une critique récusée par Mme Lagarde, qui a évoqué un mécanisme "exclu de toute arrière pensée: il n'est pas question de tirer un profit indu de notre soutien à la Grèce", a-t-elle contesté, soulignant que "les prêts sont effectués à des taux non concessionnels qui ont été longuement débattus avec nos partenaires au sein de l'Eurogroupe".
Observateur malveillant, le porte-parole n'a pas hésité à salir une entreprise de sauvetage qui ne doit pas pour autant porter préjudice au redressement de l'économie française.
A noter que si la France devait contribuer aux redressements économique et financier de deux autres pays socialistes en difficultés, le Portugal et l'Espagne, la gauche française devrait éviter une nouvelle démagogie pour ne pas sacrifier notre économie à l'internationale socialiste.
La solidarité de la France au gouvernement socialiste grec
Dans le cadre du plan de soutien financier de 110 milliards d'euros co-financé par le Fonds monétaire international (FMI) et la zone euro, l'aide maximale de la France à Georges Papandréou s'élève à 16,8 milliards d'euros sur trois ans, dont 3,9 milliards d'euros de prêts bilatéraux dès 2010.
Ces chiffres correspondent à la quote-part de 21% que détient la France au sein du capital de la Banque centrale européenne (BCE).
Plus responsable que le PS, le gouvernement
Le collectif budgétaire présenté prévoit le déblocage de 3,9 milliards d'euros de "crédits de paiement" et l'ouverture de 6,3 milliards d'euros d'"autorisations d'engagement", c'est-à-dire le montant maximal des crédits que la France pourrait engager, si la Grèce ne parvenait plus à financer ses besoins de trésorerie.
L'examen du texte a été précédé ces derniers jours par la réunion dimanche de l'Eurogroupe à Bruxelles et des principaux ministres français concernés samedi à l'Elysée. A cette occasion, Nicolas Sarkozy a rappelé que ce soutien "a pour objet de mettre un terme à la spéculation et d'assurer la stabilité de la zone euro". Le président français et la chancelière allemande Angela Merkel avaient auparavant réaffirmé "leur détermination d'agir vite".
L'examen du texte a été précédé ces derniers jours par la réunion dimanche de l'Eurogroupe à Bruxelles et des principaux ministres français concernés samedi à l'Elysée. A cette occasion, Nicolas Sarkozy a rappelé que ce soutien "a pour objet de mettre un terme à la spéculation et d'assurer la stabilité de la zone euro". Le président français et la chancelière allemande Angela Merkel avaient auparavant réaffirmé "leur détermination d'agir vite".
Si le prêt à la Grèce portera à 152 milliards d'euros le déficit public prévisionnel fin 2010, selon les prévisions gouvernementales, il ne devrait pas avoir de conséquences fiscales.
"Il n'est pas question de signer un chèque en blanc aux frais des contribuables français", a averti la ministre de l'Economie, promettant d'être "extrêmement vigilante à l'égard des mesures prises en application du programme agréé par le gouvernement grec", en accord avec Bruxelles, la BCE et le FMI.
Des garanties
"Il n'est pas question de signer un chèque en blanc aux frais des contribuables français", a averti la ministre de l'Economie, promettant d'être "extrêmement vigilante à l'égard des mesures prises en application du programme agréé par le gouvernement grec", en accord avec Bruxelles, la BCE et le FMI.
Des garanties
A cette fin, a-t-elle indiqué, "chaque versement du prêt sera naturellement conditionné par la mise en oeuvre du programme d'assainissement des comptes publics auquel le gouvernement grec s'est engagé".
Une dynastie socialiste depuis un demi-siècle
Premier ministre depuis octobre 2009, Georges Papandréou junior est né aux Etats-Unis de mère américaine et d'Andréas Papandréou (1919-1996) - d'origine trotskiste - Premier ministre de 1981 à 1989, puis de 1993 à 1996, et petit-fils de Geórgios Papandréou (1888-1968), lui aussi Premier ministre, en novembre-décembre 1963 puis de février 1964 à juillet 1965.
Le second mandat d'Andréas Papandréou fut déjà marqué par d'importants problèmes économiques, ainsi que par un bon nombre de scandales.
=> Georges Papandréou est président de l'Internationale socialiste depuis 2006...
Une dynastie socialiste depuis un demi-siècle
Premier ministre depuis octobre 2009, Georges Papandréou junior est né aux Etats-Unis de mère américaine et d'Andréas Papandréou (1919-1996) - d'origine trotskiste - Premier ministre de 1981 à 1989, puis de 1993 à 1996, et petit-fils de Geórgios Papandréou (1888-1968), lui aussi Premier ministre, en novembre-décembre 1963 puis de février 1964 à juillet 1965.
Le second mandat d'Andréas Papandréou fut déjà marqué par d'importants problèmes économiques, ainsi que par un bon nombre de scandales.
=> Georges Papandréou est président de l'Internationale socialiste depuis 2006...
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