POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 22 mai 2010

Aravane Rezaï, une championne au paradis en France

Mieux que l'assassin de Bakhtiar, elle a tracé sa route dans « l'enfer » français
Stigmatisation ou racisme, peut-être ?

A Madrid, la joueuse de tennis Aravane Rezaï a dominé la perle noire de culture américaine, Venus Williams: 6/2 7/5
Le tennis féminin hexagonal peut puiser dans cette victoire de grands motifs d'espoir, surtout au vu du niveau de jeu et du mental affichés par la Stéphanoise dimanche dernier.
La Stéphanoise, moins bien physiquement, commettait logiquement plus de fautes, mais le mental tenait bon et dès que l'aînée des Williams connaissait une petite chute de tension, Rezaï lui sautait dessus pour débreaker (4-5). Quand Venus rata cinq balles de set, Aravane puisa dans son mental une force insoupçonnée pour égaliser (5-5), puis breaker et en finir sur sa première balle de match (7/5).

Une contrepartie ?
Un véritable petit chef d'œuvre de talent puis d'abnégation qu'il ne reste qu'à confirmer à Roland Garros…

Si Aravane venait à se faire éliminer, Rue89 ou Mediapart bondirait-il pour dénoncer une contrepartie à la libération, rapportée par Amnesty International, d'un journaliste iranien spécialisé dans le football qui observait une grève de la faim après avoir été placé en détention pour avoir publié des posters soutenant une équipe de football composée de joueurs issus de la minorité azérie d'Iran ?
On est tranquille...
Allez, Aravane !

Une leçon pour le terrorriste d'Etat, Vakili Rad

L'Iranien Ali Vakili Rad, condamné en France pour l'assassinat en 1991 de Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du Chah, s'est envolé mardi 18 mai au paradis après avoir bénéficié d'une libération anticipée. Lire PaSiDupes
Arrêté en Suisse en 1992, Ali Vakili Rad faisait partie d'un commando de trois hommes qui avait assassiné Chapour Bakhtiar à coups de couteau le 6 août 1991 à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Echange de bonnes manières
L’Iranien Ali Vakili Rad, assassin de l'ex-Premier ministre Chapour Bakhtiar, a posé le pied dans son pays d’origine mardi soir. A sa sortie de l’avion, il arborait une couronne de fleurs autour du cou, et le V de la victoire.
"Je suis content de voir mon pays et mes concitoyens après 19 ans. Je dois dire que j'ai vraiment laissé derrière moi l'enfer et je suis content d'avoir retrouvé le paradis", a-t-il déclaré, très ému, après son arrivée à l'aéroport de Téhéran. "Je dirais autant que je pourrai ce que j'ai enduré pendant ces années", a-t-il ajouté.


Echange de bons procédés
Le Monde exprime des soupçons d'échange diplomatique avec Clothilde Reiss.
Condamné à une peine accompagnée d'une période de sûreté incompressible de 18 ans, Ali Vakili Rad, 51 ans, a purgé un peu plus du minimum de sa peine.

Devoir de mémoire
En 1990, le Libanais Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar en 1980, avait été gracié par le président Mitterrand et libéré.
Le quotidien du soir a la mémoire courte et ça commence tellement à se savoir que ses lecteurs se libèrent et qu'il est à vendre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):