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dimanche 16 mai 2010

Expédition punitive sanglante à Chalon-sur-Saône: un mort, un blessé

La prévention socialiste en milieu rural laisse à désirer

Le « jeune » Naem Ben Nejma, 23 ans, a été exécuté par six ou à huit hommes, lors d'un règlement de comptes qui a eu lieu le soir du jeudi de l'Ascension et qui s'est terminé par un crime de sang, à la terrasse d'un stand de restauration rapide.
Une deuxième victime, un cousin avec lequel il se restaurait, a été laissée pour morte.
«Il a été si violemment frappé qu'il ne se souvient pratiquement de rien. Il a ainsi le vague souvenir que Naem, qui a perdu la vie, et lui même ont été jetés dans le coffre d'une seule voiture, alors que les témoignages recueillis par les enquêteurs montrent clairement que l'un a été jeté dans le coffre d'une voiture et le deuxième dans l'autre», détaille Thierry Deschanels, vice Procureur de la République de Chalon-sur-Saône.

Une violence barbare
Le temps des exécutions 'propres' est révolu et le laxisme politique a ouvert la voie au petit banditisme crasseux mais sanglant.
«Le rapport d'autopsie montre que le jeune qui a trouvé la mort a reçu plusieurs balles qui ont causé sa mort. Mais l'autopsie a aussi mis en lumière qu'il portait quatre plaies profondes à la tête. Le légiste est formel. Au mieux, elles auraient laissé des séquelles importantes, mais elles auraient sans doute, aussi provoqué la mort», explique encore le magistrat.

Il pointe du doigt la violence des faits et souligne que le deuxième jeune, qui a eu la vie sauve, a quant à lui reçu de deux à trois balles. Mais une seule a pu être extraite de son corps.
En fait, il semble très clair que l'expédition punitive avait été menée, non pas pour intimider, mais bien pour tuer.

Pourquoi ?
Malgré la tolérance libertaire à la violence dans les quartiers (2005, par exemple: photo ci-dessus), certains se posent la question. Lire PaSiDupes sur le bus incendié de Chalon-sur-Saône en septembre 2007

«A ce stade de l'enquête, il est pour ainsi dire acquis que cette affaire est liée à un trafic de stupéfiants». La politique locale dans ce département ne facilite pas la tâche des enquêteurs pour mettre la main sur les auteurs de l'homicide avec préméditation et de la tentative d'homicide.

A Chalon-sur-Saône, au cœur de la cité du stade, l'émotion est grande, car les commanditaires autant que les exécutants de l'expédition punitive de jeudi soir, sont tous sauf des enfants de chœur. Jeudi soir ils ont voulu montrer ce dont ils sont capables si les règles qu'ils édictent ne sont pas respectés. Et c'est bien de tuer qu'ils sont capables, défiant les gens autant que les lois. Et il s'agissait, en l'occurrence, d'un signal fort qui ne s'adressait pas seulement à la seule cité du stade de Chalon-sur-Saône.

Sur le territoire de Montebourg-le-gommeux

Le jeune homme retrouvé mort à Créancey (Côte-d'Or) a été tué à Chalon.
Si le corps a été trouvé en Côte d'Or, c'est bien à Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, dont le président du Conseil Général et député de la sixième circonscription est Arnaud Montebourg, que les deux victimes ont été battues et criblées de balles.


La politique de prévention en cause
Les indices sont minces pour retrouver les agresseurs des deux Chalonnais d'origine tunisienne
. Ainsi, les systèmes de vidéo situés aux gares de péages de Chalon-Nord et de Pouilly-en-Auxois, en Côte-d’Or n'ont pas pu être exploités. «Ils n'enregistrent pas les images en continu», indique Thierry Deschanels.
Lien Vivre-à-Chalon

Impunité garantie par l'idéologie progressiste
Du sécuritaire, point trop n'en faut en Socialie.
Lien Facebook en hommage au trafiquant

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