L'A*P titre: « les députés tirent à boulets rouges contre l'ex-agent de la DGSE »
[La dépêche]
« Les » députés ont dénoncé les propos de l'ex-agent de la DGSE, Pierre Siramy, concernant Clotilde Reiss lors d'une audition de Bernard Kouchner devant la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
"Les membres de la commission ont jugé inadmissibles et irresponsables les propos tenus par un ancien membre de la DGSE concernant Clotilde Reiss", a indiqué la commission dans un communiqué après cette audition mercredi sur les conditions de libération de Clotilde Reiss, l'universitaire française de 24 ans rentrée en France le 15 mai après avoir été retenue pendant dix mois en Iran.
[L'accusation]
M. Siramy avait affirmé sur LCI que la jeune étudiante fournissait des informations à l'ambassade de France en Iran mais "n'avait jamais été une espionne au sens classique du terme".
Le ministre de la Défense Hervé Morin a déposé plainte "le 22 avril" contre Pierre Siramy, auteur de "25 ans dans les services secrets", pour notamment "violation du secret de la défense nationale", a-t-on appris le 17 mai dans l'entourage de M. Morin.
[Une généralisation]
Les députés ont souhaité "que des sanctions judiciaires mais aussi administratives soient prononcées systématiquement en cas de violation du secret défense par un agent ou ancien agent des services de renseignement", ajoute la commission présidée par Axel Poniatowski (UMP).
"Le gouver-
nement français a-t-il demandé des comptes à cet ancien fonctionnaire récemment sorti de sa réserve ?", s'est interrogé le député PS Michel Destot (ci-contre à gauche) dans un communiqué. Son collègue PS, Jean-Michel Boucheron (ci-contre à droite), a regretté que "le dispositif de sanctions à disposition du ministre soit faible". A propos de rigueur et de discipline, PaSiDupes renvoie Destot à ses problèmes locaux
[La dépêche]
« Les » députés ont dénoncé les propos de l'ex-agent de la DGSE, Pierre Siramy, concernant Clotilde Reiss lors d'une audition de Bernard Kouchner devant la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
"Les membres de la commission ont jugé inadmissibles et irresponsables les propos tenus par un ancien membre de la DGSE concernant Clotilde Reiss", a indiqué la commission dans un communiqué après cette audition mercredi sur les conditions de libération de Clotilde Reiss, l'universitaire française de 24 ans rentrée en France le 15 mai après avoir été retenue pendant dix mois en Iran.
[L'accusation]
M. Siramy avait affirmé sur LCI que la jeune étudiante fournissait des informations à l'ambassade de France en Iran mais "n'avait jamais été une espionne au sens classique du terme".
Le ministre de la Défense Hervé Morin a déposé plainte "le 22 avril" contre Pierre Siramy, auteur de "25 ans dans les services secrets", pour notamment "violation du secret de la défense nationale", a-t-on appris le 17 mai dans l'entourage de M. Morin.
[Une généralisation]
Les députés ont souhaité "que des sanctions judiciaires mais aussi administratives soient prononcées systématiquement en cas de violation du secret défense par un agent ou ancien agent des services de renseignement", ajoute la commission présidée par Axel Poniatowski (UMP).
"Le gouver-
nement français a-t-il demandé des comptes à cet ancien fonctionnaire récemment sorti de sa réserve ?", s'est interrogé le député PS Michel Destot (ci-contre à gauche) dans un communiqué. Son collègue PS, Jean-Michel Boucheron (ci-contre à droite), a regretté que "le dispositif de sanctions à disposition du ministre soit faible". A propos de rigueur et de discipline, PaSiDupes renvoie Destot à ses problèmes locaux
=> On notera qu'en définitive "les" députés ne sont que deux élus socialistes qui détournent l'attention de Siramy sur leur ex-camarade Kouchner, ministre des Affaires Etrangères, pour une mise en doute de son efficacité: de la récupération malveillante ! Quant à l'UMP, il ne fait que rendre compte des conclusions de la commission, en sa qualité de président, sans commentaires ni interrogations.
Des interrogations
Certes, les auteurs du communiqué ne représentent-ils que leur groupe, le PS, et tiennent-ils leur rôle d'opposants avec zèle et délectation.
Mais que seulement deux socialistes (sur 77 membres) aient des interrogations autorise-t-il l'agence de presse à répandre le fiel socialiste et à généraliser leur mal-être politique chronique à l'ensemble de la commission, voire de l'Assemblée ?
Qu'elle tente en outre d'y mêler le président UMP relève de la manipulation de l'opinion, car Axel Poniatovski ne fait qu'évoquer l'avenir et la possibilité de tracasser un agent ou ancien agent des services de renseignement, en cas de violation du secret défense, comme c'est le cas avec Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction générale de la sécurité. Et rien dans les propos du président n'indique qu'il prendrait parti contre celui à l'origine de la rumeur ou a fortiori contre la cible des députés socialistes.
La dépêche ne se termine pas comme elle a commencé
Au départ, rappelons-le, "les membres de la commission ont jugé inadmissibles et irresponsables les propos tenus par un ancien membre de la DGSE concernant Clotilde Reiss". A l'arrivée, la paire Destot-Boucheron rebondit pour les détourner sur les déclarations de Pierre Siramy, qui a déjà commis pour le compte de Bakchich quelques articles dont seul le site ne pouvait se passer. Leur questionnement est donc dérisoire. Elle n'engage qu'eux. Et la presse qui s'en fait l'écho. Nous rafraîchissons la mémoire de l'un d'eux
Des interrogations
Certes, les auteurs du communiqué ne représentent-ils que leur groupe, le PS, et tiennent-ils leur rôle d'opposants avec zèle et délectation.
Mais que seulement deux socialistes (sur 77 membres) aient des interrogations autorise-t-il l'agence de presse à répandre le fiel socialiste et à généraliser leur mal-être politique chronique à l'ensemble de la commission, voire de l'Assemblée ?
Qu'elle tente en outre d'y mêler le président UMP relève de la manipulation de l'opinion, car Axel Poniatovski ne fait qu'évoquer l'avenir et la possibilité de tracasser un agent ou ancien agent des services de renseignement, en cas de violation du secret défense, comme c'est le cas avec Maurice Dufresse, alias Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction générale de la sécurité. Et rien dans les propos du président n'indique qu'il prendrait parti contre celui à l'origine de la rumeur ou a fortiori contre la cible des députés socialistes.
La dépêche ne se termine pas comme elle a commencé
Au départ, rappelons-le, "les membres de la commission ont jugé inadmissibles et irresponsables les propos tenus par un ancien membre de la DGSE concernant Clotilde Reiss". A l'arrivée, la paire Destot-Boucheron rebondit pour les détourner sur les déclarations de Pierre Siramy, qui a déjà commis pour le compte de Bakchich quelques articles dont seul le site ne pouvait se passer. Leur questionnement est donc dérisoire. Elle n'engage qu'eux. Et la presse qui s'en fait l'écho. Nous rafraîchissons la mémoire de l'un d'eux
Et encore ici
A titre informatif, Bakchich, le site internet extrémiste, qui se flattait de son "mauvais esprit", a déposé le bilan au tribunal de commerce le 9 novembre 2009. Sa version papier, lancée le 23 septembre 2009, ne trouve pas non plus son équilibre financier.
A titre informatif, Bakchich, le site internet extrémiste, qui se flattait de son "mauvais esprit", a déposé le bilan au tribunal de commerce le 9 novembre 2009. Sa version papier, lancée le 23 septembre 2009, ne trouve pas non plus son équilibre financier.
Enfin, les membres de la majorité nourrissent-ils les mêmes soupçons ?
En attendant, l'Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale écrit:
« A part le parfum de scandale qu’il traîne désormais derrière lui, Dufresse n’a a priori plus aucune réelle compétence pour s’exprimer de façon responsable sur des affaires de renseignement. » Lien vers l'amicale, à l'attention des professionnels de l'information partisane (AASSDB), chez leur confrère du Canard Enchaîné : "L’agent se tasse" (copyright Le Canard Enchaîné, 1983)
Pourquoi, en effet, l'agence de presse française ne relaie-t-elle que ce qu'elle veut ?
Un cas d'intox, les députés-commissaires restent immunes... Ca pourrait pourtant leur créer des responsabilités...
En fzit que Clotilde REISS soit une simple étudiante toute à fait innocente présente par hasard à Téhéran, ou qu'elle soit agent permanente ou occasionnelle des services de la DGSE, ce qui ne m'étonnerait pas outre mesure vu que le SDECE procédait déjà ainsi dans les pays socialistes avant 1990, n'a pas que peu d'importance.
RépondreSupprimerLe principal c'est que c'est une citoyenne française, dont il importait, quelle que soit son titre et sa mission, d'obtenir la libération le plus tôt possible.
Saluons Nicolas SARKOZY pour cette libération.