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jeudi 21 janvier 2010

La grève dans l'Education, ça eût payé !

Mais ça ne fait plus que 15%
Pas de vue plongeante, bien au contraire...
Les photographes de presse sont des symapthisants


La CGT, Solidaires et la FSU ont tenté de pousser cinq millions de fonctionnaires à faire grève partout en France aujourd'hui jeudi et Unsa Education (Solidaires) et le Sgen-CFDT se sont associés au mouvement dans l'Education. Ils veulaient protester à nouveau contre les réformes gouvernementales de rénovation du pays.

Le Snes-FSU se voyait déjà à 40% de grévistes

A la mi-journée, les premières estimations de l'ampleur du mouvement par la FSU (SNES et SNU-ipp) sont annoncées. Le ministère de l'Education nationale dénombrait 15% des enseignants mobilisés: 17,69% d'enseignants grévistes dans le premier degré à la mi-journée, et 13,78% dans le second degré.


  • En revanche, le Snes-FSU, principal mobilisateur dans l'Education nationale, estimait que la grève était suivie par "plus de 40% des personnels" dans les collèges et lycées publics. Selon le SNUIpp-FSU , un enseignant sur trois des écoles maternelles et primaires aurait été en grève ce jeudi.


  • Dans la Fonction publique à la mi-journée également, le mouvement était encore plus faiblement suivi: 12,04% des agents de l'Etat, précisait le ministère de la Fonction publique (5,1% dans les collectivités locales et 2,93% dans les hôpitaux). Des chiffres contestés par les organisations syndicales : la CGT estime ainsi que près de 30% des fonctionnaires étaient en grève.

    Ce soir, les illusions sont tombées

    Ce mouvement chez les fonctionnaires a manifestement rencontré un écho limité, même si la proportion de grévistes dans l'Education nationale semble en légère hausse par rapport à la précédente journée de grève le 24 novembre, particulièrement faible. A l'époque, 13,4 % des enseignants du premier degré étaient en grève, contre 17,7 % jeudi, selon les chiffres du ministère. Dans le secondaire, 12,3 % avaient suivi le mouvement de novembre, contre 13,8 % jeudi. Progression impressionnante !

    Ce soir, le Snes-FSU n'en démord pas
    Il continue à intoxiquer l'opinion et à duper les militants. «En faisant grève à plus de 40%, les personnels du second degré ont clairement manifesté leur rejet de la politique éducative actuelle», a jugé le Snes.
    Les manifestants parisiens ont défilé derrière une banderole de tête sur laquelle on pouvait lire «service public, notre bien commun». Ils ont dénoncé la révision générale des politiques publiques et les suppressions d'emploi dans les lycées, les communes, la culture ou les hôpitaux.



  • Le Snes critique en particulier les suppressions de postes d'enseignants, la dégradation des conditions de travail, la réforme du lycée et demande «une revalorisation digne de ce nom» pour les personnels.


  • La fonction publique territoriale s'est quant à elle mobilisée contre les «projets visant à limiter les recrutements des communes à des personnes sans statut» de fonctionnaire, «vulnérables aux pressions des élus», toutes tendances confondues, a souligné la CGT. «Près de 130 manifestations ont eu lieu en Province avec plus de 100.000 manifestants», dont beaucoup de retraités, a soutenu Jean-Marc Canon. Des chiffres lancés en concertation avec la FSU et Solidaires. La CFDT et l'UNSA se font plus discrets.

    Et que la fête continue, le 26 janvier...

    La fonction publique hospitalière avait notamment prévu de «s'exprimer alors que les pétitions contre les suppressions de postes se multiplient, que des hôpitaux ont connu de longues grèves et qu'une manifestation est prévue le 26 janvier contre la création d'un ordre infirmier», a expliqué Jean-Marc Canon, secrétaire général des fonctionnaires CGT.

    Triste baroud d'honneur
    Gérard Aschiéri (FSU) peut prendre sa retraite (à 58 ans, né en 1952) avec l'assurance d'une piètre vie syndicale. Depuis 2001, son syndicat s'est effondré au fil de ses trois mandats.
    Peut-être recevra-t-il néanmoins la légion d'honneur...
  • 2 commentaires:

    1. Ces batailles de chiffres sont lassantes et stériles. Chez les fonctionnaires ( et particulièrement dans l'éducation nationale), on sait exactement QUI a fait grève quelques semaines apres par les retenues sur salaire. Pourquoi ne pas remettre les pendules à l'heure à cette occasion en rendant pulic le pourcentage de gens qui ont eu une retenue sur salaire et en rappelant les chiffres de grevistes donnés par les divers intervenants ( syndicats, gouvernement) à cette occasion?

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    2. Jean-Sairien Méjecauzejanvier 22, 2010

      Les retenues sur salaire ne frappent que les fonctionnaires illuminés, purs et durs, sans crédit sur les bras levés...
      Par contre, l'administration et les syndicats prennent aussi bien en compte les soi-disant malades qui se font oppotunément porter pâles les jours de grève. Les malins comptent pour deux: ils sont revendiqués de part et d'autre ! Ils s'annulent mais font monter les chiffres de participation virtuelle.
      Ces courageux militants doivent-ils être portés à la fois en pertes de la Sécu et profits de la FSU ?

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