L'égorgement, nouvel élément de notre identité nationale ?
Les cas de crime par arme blanche semblent connaître actuellement un pic inquiétant, voire en recrudescence sur la durée. Jusqu'ici inconnu dans notre civilisation, nous découvrons même l'égorgement, un rafinement suprême dans le maniement du couteau.
Le couteau éloigne les puissances maléfiques
«Visiblement, il focalisait sur l'appartement [son ancien logement]. Il ne savait pas qu'il avait changé de propriétaire depuis six ans», commente le syndic.
Le 3 janvier dernier, un malade psychiatrique en liberté a profité de sa permission pour aller égorger un sexagénaire dans un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), où il avait habité autrefois. Pour son malheur, la victime -un "usurpateur" du logement- est le nouvel occupant des lieux.
Entendant les cris de la victime, un voisin s'est porté à son secours et s'est fait à son tour poignarder à la gorge par l’agresseur. Les jours de cet octogénaire ne seraient pas en danger.
Le justicier s'en est également pris à l’épouse de ce dernier et l'a blessée à l’épaule.
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître
Bien que le "jeune" manieur de couteau ait déjà fait l'objet de plusieurs hospitalisations d'office, il bénéficiait néanmoins d'un régime de faveur dit "régime de sortie d'essai", pour bonne conduite?, a indiqué la préfecture, d'après Europe1.fr. Il a donc reçu un traitement, mais, bien qu'il ne soit pas guéri, a été relâché dans la nature, pour son bien-être et aux risques et périls de la population.
Grâce aux descriptions données par les témoins terrorisés de la scène, les policiers de Menton ont interpellé l’agresseur quelques instants après les faits.
Or, David Guebre-Johannes, le jeune égorgeur, évidemment « présumé », âgé tout de même de 27 ans, est un récidiviste.
Il avait eu une querelle de voisinage avec un couple, qui lui reprochait de mettre la musique trop fort. Il avait alors menacé ses voisins d'un couteau -déjà- avant d'être interpellé.
Il avait aussi frappé de dix-huit coups de couteau le gardien de le ce même immeuble quelques jours plus tard. Le mouton sacificiel avait survécu après une semaine entière dans le coma, en mai 2004.
L'égorgeur avait été jugé irresponsable et avait été « interné », rapporte Nice Matin. Selon ce quotidien, le tueur vivait dans un «appartement médicalisé» à Nice, d'où il pouvait sortir librement, à condition de prévenir. Interné et externé !
Hormis les médecins psychiatres, «tout le monde savait qu'il était dangereux et pourtant il se baladait dans la nature», s'insurge le syndic de l'immeuble, Joël Trepier, qui a désormais tout à crandre de la prochaine « sortie d'essai » de l'égorgeur. L'homme avait vécu plusieurs années dans la résidence, où il avait tenté à deux reprises de mettre le feu, d'abord au palier du quatrième étage puis en arrosant de combustible la haie qui entoure l'immeuble.
Le couteau purificateur du justicier
Les cas de crime par arme blanche semblent connaître actuellement un pic inquiétant, voire en recrudescence sur la durée. Jusqu'ici inconnu dans notre civilisation, nous découvrons même l'égorgement, un rafinement suprême dans le maniement du couteau.
Le couteau éloigne les puissances maléfiques
«Visiblement, il focalisait sur l'appartement [son ancien logement]. Il ne savait pas qu'il avait changé de propriétaire depuis six ans», commente le syndic.
Le 3 janvier dernier, un malade psychiatrique en liberté a profité de sa permission pour aller égorger un sexagénaire dans un immeuble de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), où il avait habité autrefois. Pour son malheur, la victime -un "usurpateur" du logement- est le nouvel occupant des lieux.
Entendant les cris de la victime, un voisin s'est porté à son secours et s'est fait à son tour poignarder à la gorge par l’agresseur. Les jours de cet octogénaire ne seraient pas en danger.
Le justicier s'en est également pris à l’épouse de ce dernier et l'a blessée à l’épaule.
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître
Bien que le "jeune" manieur de couteau ait déjà fait l'objet de plusieurs hospitalisations d'office, il bénéficiait néanmoins d'un régime de faveur dit "régime de sortie d'essai", pour bonne conduite?, a indiqué la préfecture, d'après Europe1.fr. Il a donc reçu un traitement, mais, bien qu'il ne soit pas guéri, a été relâché dans la nature, pour son bien-être et aux risques et périls de la population.
Grâce aux descriptions données par les témoins terrorisés de la scène, les policiers de Menton ont interpellé l’agresseur quelques instants après les faits.
Or, David Guebre-Johannes, le jeune égorgeur, évidemment « présumé », âgé tout de même de 27 ans, est un récidiviste.
L'égorgeur avait été jugé irresponsable et avait été « interné », rapporte Nice Matin. Selon ce quotidien, le tueur vivait dans un «appartement médicalisé» à Nice, d'où il pouvait sortir librement, à condition de prévenir. Interné et externé !
Hormis les médecins psychiatres, «tout le monde savait qu'il était dangereux et pourtant il se baladait dans la nature», s'insurge le syndic de l'immeuble, Joël Trepier, qui a désormais tout à crandre de la prochaine « sortie d'essai » de l'égorgeur. L'homme avait vécu plusieurs années dans la résidence, où il avait tenté à deux reprises de mettre le feu, d'abord au palier du quatrième étage puis en arrosant de combustible la haie qui entoure l'immeuble.
Le couteau purificateur du justicier
Autre cas de crime à l'arme blanche
Depuis vendredi 8 janvier au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), le jeune Islam, 18 ans, est « soupçonné » d'homicide volontaire pour avoir mortellement poignardé -devant témoins- Hakim, un camarade scolarisé dans le même lycée.
Depuis vendredi 8 janvier au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), le jeune Islam, 18 ans, est « soupçonné » d'homicide volontaire pour avoir mortellement poignardé -devant témoins- Hakim, un camarade scolarisé dans le même lycée.
Déféré dimanche soir après 48 heures de garde à vue, il a été mis en examen le lundi 11. Le parquet de Créteil a requis son placement en détention provisoire. Islam, le criminel présumé, est accusé d'avoir tué Hakim de trois coups de couteau vendredi vers 10h40, dans un couloir du lycée professionnel Darius-Milhaud. Ce serait un comportement extrême de grand frère en charge de ses soeurs. Hakim aurait été puni pour son empressement amoureux.
Comme à chaque fois, une marche en la mémoire de la victime est prévue, mais celle-ci a été repoussée à vendredi après-midi, à la demande de sa famille.
Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a par ailleurs proposé «à l'ensemble des proviseurs de lycée et des principaux de collège de faire respecter une minute de silence à la mémoire d'Hakim», mardi.
La CGT-Educ'action instrumentalise le drame
A peine l'innocente victime était-elle portée en terre, que la CGT-Educ'action, syndicat de 13 500 adhérents, a politisé le crime. «Nous ne voulons pas d'une minute de silence, mais des moyens pour éduquer», a revendiqué ce syndicat, fort de ses 3,9% aux Élections professionnelles de 2005.
Affilié à la FERC, il est d'ailleurs plaisant de noter que cette fédération est principalement issue de syndicats de personnels cégétistes non-enseignants de l'Éducation nationale.
Ils n'ont pas assez de moyens pour faire de la prévention, mais de cela on se serait douté. «Les personnels ne réclament ni vidéo-surveillance, ni "portiques de sécurité", mais des personnels d'enseignement et des personnels non enseignants en nombre suffisant et formés», a tonné l'organisation. La quantité fait la qualité.
Le symbolisme de la lame et du couteau
Le couteau est souvent associé aux notions d'exécution judiciaire, de vengeance et de sacrifice, depuis qu'Abraham leva son bras armé sur Isaac.
Le sacrifice du sexagénaire de Roquebrune-Cap-Martin était devenu nécessaire du fait de sa violation du domicile.
Pareillement, la faute d'Hakim sur la jeune fille devait être lavée par la lame du couteau, symbole phallique.
Freud n'est pas seul en cause: une interprétation archaïque de textes religieux anciens pèse encore sur certaines éducations, les esprits et les comportements.
Devoir de mémoire
Les sept moines trappistes de Tibehirine, Algérie, ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe d’hommes armés. Le 26 avril, un premier communiqué du GIA aurait revendiqué l’assassinat, mais leur chef aurait été manipulé par le gouvernement algérien. Le 21 mai, le “GIA” annonçait l’exécution des moines.<br>
Dix jours plus tard, les autorités algériennes révéleront la découverte de leurs têtes.
Comme à chaque fois, une marche en la mémoire de la victime est prévue, mais celle-ci a été repoussée à vendredi après-midi, à la demande de sa famille.
Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a par ailleurs proposé «à l'ensemble des proviseurs de lycée et des principaux de collège de faire respecter une minute de silence à la mémoire d'Hakim», mardi.
La CGT-Educ'action instrumentalise le drame
A peine l'innocente victime était-elle portée en terre, que la CGT-Educ'action, syndicat de 13 500 adhérents, a politisé le crime. «Nous ne voulons pas d'une minute de silence, mais des moyens pour éduquer», a revendiqué ce syndicat, fort de ses 3,9% aux Élections professionnelles de 2005.
Affilié à la FERC, il est d'ailleurs plaisant de noter que cette fédération est principalement issue de syndicats de personnels cégétistes non-enseignants de l'Éducation nationale.
Ils n'ont pas assez de moyens pour faire de la prévention, mais de cela on se serait douté. «Les personnels ne réclament ni vidéo-surveillance, ni "portiques de sécurité", mais des personnels d'enseignement et des personnels non enseignants en nombre suffisant et formés», a tonné l'organisation. La quantité fait la qualité.
Le symbolisme de la lame et du couteau
Le couteau est souvent associé aux notions d'exécution judiciaire, de vengeance et de sacrifice, depuis qu'Abraham leva son bras armé sur Isaac.
Freud n'est pas seul en cause: une interprétation archaïque de textes religieux anciens pèse encore sur certaines éducations, les esprits et les comportements.
Devoir de mémoire
Les sept moines trappistes de Tibehirine, Algérie, ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe d’hommes armés. Le 26 avril, un premier communiqué du GIA aurait revendiqué l’assassinat, mais leur chef aurait été manipulé par le gouvernement algérien. Le 21 mai, le “GIA” annonçait l’exécution des moines.<br>
Dix jours plus tard, les autorités algériennes révéleront la découverte de leurs têtes.
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