POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 17 janvier 2010

Valls et Moscovici contestent la méthode Peillon

Peillon doit-il démissionner ?

Manuel Valls a critiqué samedi la défection de son collègue de parti Vincent Peillon lors du débat démocratique qu'il a boycottée: il devait être confronté au ministre Eric Besson sur le thème de l'identité nationale.

Valls a fait la leçon au pleutre socialiste: "on a toujours intérêt à débattre".
Et qu'on n'a pas intérêt à se défiler ? "Je crois qu'on a toujours intérêt à présenter ses idées", a déclaré le député-maire PS d'Evry interrogé par France Inter.

  • "Et puis surtout il y a la méthode !", a-t-il ajouté. "Dire qu'on y va pour ne pas y aller après, ça pose forcément toujours un problème de crédibilité." Mais c'est peu dire aussi...

  • Comme ses collègues qui ont toujours le sentiment de quelque chose à tout propos, Manuel Valls a cru déceler "une forme de frustration de la part du téléspectateur en général, et notamment de ceux qui nous sont proches" après ce faux bond de dernière minute de l'eurodéputé PS, jeudi soir dans l'émission À vous de juger sur France 2.
  • Manuel Valls a également regretté que Vincent Peillon ait demandé la démission de la présentatrice et directrice générale adjointe de France 2 chargée de l'information, Arlette Chabot : "Je pense qu'on doit éviter les mises en cause des journalistes du service public. Honnêtement c'est pas à nous de le faire." "Vincent Peillon est un des dirigeants les plus intelligents de notre formation politique, c'est toujours un peu embêtant de le voir dans cette polémique, c'est le choix qu'il a fait...", a-t-il conclu.
    Valls n'était guère en position de remplacer Peillon-le-félon.

    Outre qu'il ne se sent pas de vocation à jouer les doublures, Valls était encore au coeur d'une polémique dans laquelle il fait figure de raciste. Rappelons ses propos de la mi-juin dernier, lorsque, oubliant qu'il porte un micro-cravatte sur le marché de sa ville, le député-maire socialiste veut «des blancs, des white, des biancos» en plus grand nombre à Evry... Lire PaSiDupes

    "La politique de la chaise vide" ne fait pas l'unanimité

    Son camarade Pierre Moscovici a également désapprouvé l'attitude de Vincent Peillon en exprimant ses doutes sur "la politique de la chaise vide", dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France paru samedi. "Nous n'avons pas à avoir peur d'une confrontation avec l'UMP et le FN. Par ailleurs, je ne suis pas un amateur de coup d'éclat", a déclaré l'élu du Doubs.
    "Arlette Chabot n'a tout de même pas commis un crime de lèse-majesté ! Donc demander sa démission me paraît infondé", a commenté Pierre Moscovici. Elle n'a d'ailleurs commis de crime d'aucune sorte...
    "J'aurais aimé que la décision de pratiquer ou pas la politique de la chaise vide soit prise collectivement par le PS. Martine Aubry nous a d'ailleurs appelés à cela", a-t-il révélé, battant ainsi en brêche les efforts de la Ch'tite Aubry pour paraître plus blanche que rose. Vendredi, la patronne du PS Martine Aubry a pris la défense l'ex-lieutenant de Sa Cynique Majesté Royal, son clone, mais le coup d'éclat a mis plusieurs autres ténors du parti dans l'embarras. Lire PaSiDupes

  • Le coup de Peillon-le-félon sous la ceinture des journalistes de France 2 a été unanimement dénoncé à droite, l'UMP parlant de "scandale" et de "manipulation".
    Peillon-le-félon doit-il démissionner ?

    Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):