Le PS développe une polémique de plus, cette fois contre le principe de précaution appliqué par le gouvernement, responsable de la santé publique, face au risque de pandémie liée au virus H1N1.
La canicule de 2003 a servi de leçon au gouvernement, mais l'opposition n'apprend rien de l'expérience.
La réalité de la dissuasion
ENTENDRE ce professeur en urologie affirmer que la mobilisation contre la pandémie "ne sert qu'à nous faire peur".
Bernard Debré : "La grippe A n'est pas dangereuse"
envoyé par Europe1fr.
VOIR et ENTENDRE
Grippe A c'est trop Patrick Pelloux... envoyé par nesta91.
Bernard Debré - Grippe A envoyé par Groupe_UMP_AN
« La grippe H1N1 est cinq fois plus contagieuse que le grippe saisonnière, mais moins grave et moins mortelle. Le virus n’a pas muté depuis son apparition en avril, après avoir traversé tous les pays et tous les climats, et n’y a donc aucune raison pour qu’il mute cet automne. Sur 4.107 réponses au 16.09.09, seulement 26% des infirmières acceptent la vaccination H1N1 ! »
mais il est peu virulent : une létalité de l’ordre de la grippe saisonnière : Depuis le début de l’épidémie en France 32 décès de malades porteurs du virus A (H1N1) 2009 [en cours de pandémie...] contre 2.000 à 6.000 morts par an pour la grippe saisonnière en France (selon la virulence du virus) [en fin de saison grippale !]. Ces malades avaient des problèmes de santé antérieurement. [Précisément ! Dès le 20 septembre, le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) ne les a pas considérés comme des dommages collatéraux et a déterminé une liste des catégories à vacciner en priorité]
La très grande majorité des formes sont bénignes, et il y a des formes asymptomatiques.
Le virus est assez stable : il n’a pas muté depuis l’épidémie méxicaine d’avril.
Le syndicat infirmier créa une psychose
"Les vaccins A (H1N1) 2009 sont trop nouveaux pour que l’on puisse connaître exactement leurs effets secondaires. Ce que l’on sait déjà, c’est que les vaccins semblables développés contre la grippe aviaire (avec les mêmes adjuvants) provoquent plus souvent des réactions inflammatoires aiguës que les vaccins traditionnels contre la grippe saisonnière... Il faut donc s’attendre à une réaction locale à l’endroit de l’injection : douleur (8 personnes sur 10), rougeur et gonflement (1-2 personnes sur 10), par-fois accompagnées d’une sensation de chaleur ou de dé-mangeaisons pendant 2-3 jours.
Chez certaines personnes, une forte réaction inflammatoire au vaccin provoque de la fièvre (6 personnes sur 100), des frissons, des douleurs dans les muscles ou les articulations, des maux de tête ou de la fatigue. Ces symptômes durent 1-2 jours et disparaissent spontanément. Les réactions allergiques graves à un composant des vaccins sont très rares et surviennent alors dans les minutes ou les heures qui suivent la vaccination. » (3 novembre 2009)
=> Or, les autorités sanitaires norvégiennes ont annoncé, vendredi 20 novembre [2009], avoir découvert une mutation potentiellement importante du virus H1N1 de la grippe A, susceptible d'être responsable de symptômes très graves chez les patients touchés.
"La mutation pourrait affecter la capacité du virus de pénétrer plus profondément dans le système respiratoire, provoquant de ce fait des maladies plus graves", estime l'Institut de santé publique norvégien dans un communiqué repris sur le sur le site de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'OMS souligne toutefois que les scientifiques norvégiens ont analysé les échantillons de plus de soixante-dix patients atteints du H1N1 et qu'"aucun autre signe de mutation n'a été détecté". »
Fallait-il que le gouvernement français prenne de haut les autorités sanitaires norvégiennes ?
28 novembre 2009 - "le Quotidien du Médecin", selon le SNPI (syndicat infirmier CFE-CGC):
« Une petite majorité (52 %) seulement se dit prête à se faire vacciner :
62 % des généralistes,
37 % des spécialistes).
[…] En France, l'organisation de la campagne vaccinale sera contestée par les médecins libéraux, mécontents d’être réquisitionnés par les préfets pour les centres collectifs et de ne pas pouvoir vacciner au cabinet ou lors des visites. »
Ré-écouter à ce propos l'avis du professeur Debré sur les chiffres de Santé Magazine et le 'catastrophisme' relatif à une grippe ordinaire, sans jeter le discrédit sur le gouvernement qui a réagi vivement face à un risque inconnu.
Sur le service public, on dénonce, on ironise et on ridiculise.
- Le lobby des laborateurs aurait voulu s'en mettre plein les poches en orchestrant la panique? Les problèmes social et économique sont seulement évoqués: négligeables ?
- Luc Chatel a-t-il affolé la population en décidant, comme aux Etats-Unis, de fermer les écoles contaminées. Le professeur a-t-il viré sur l'appréciation de la « grippette » Luc Chatel
- Le risque de mutation ? Réponse: « Le virus n'a pas l'air de muter ». C'est sur ce type d'incertitude qu'on gouverne ?
VOIR et ENTENDRE
Debré vs Zemour Naulleau La Grippe A [ITV] Onpc 120909
envoyé par peanutsie.
L'accusation faite au gouvernement d'avoir répandu la peur devrait être objectivement partagée .
=> Pourtant, le corps médical, médecins et infirmiers, négligent l'avertissement lancé par les autorités sanitaires norvégiennes sur le risque réél de mutation du virus et s'entêtent dans leur campagne de minoration du danger. La population se détache de cette préoccupation vitale pour une partie d'entre elle.
« Outre en Norvège, des cas de mutation du virus ont également été détectés depuis avril au Brésil, en Chine, au Japon, au Mexique, en Ukraine et aux Etats-Unis, selon le communiqué de l'OMS. » (lien Le Monde ).
Le détournement des faits par le socialiste Le Guen
« Pour les autorités sanitaires, on ne sait pas clairement si le virus qui a muté a été transmis aux êtres humains. "Sur la base de nos connaissances actuelles, il ne semble pas que le virus qui a muté circule actuellement dans la population, mais plutôt que des changements spontanés se sont produits chez les trois patients", a précisé le directeur de l'institut norvégien, Geir Stene Larsen, dans un communiqué. Vingt-trois personnes sont mortes du virus H1N1 en Norvège, un chiffre relativement élevé compte tenu de la faible population du royaume. »
Mais le PS ne veut pas savoir où la peur prend sa source: Rue de Solférino ont se tient la tête dans le sable des travaux de rénovation et la bétonnière semble avoir sérieusement baraté les facultés du Dr Le Guen.
Le vertueux socialiste fait l'impasse sur les incertitudes des organismes sanitaires internationaux face au risque de pandémie. La campagne éclairée de dissuassion menée par l'opposition politique, syndicale et citoyenne s'est engagée dans le dénigrement. Nous en avons eu un petit aperçu avec ce qui précède, mais, en toute objectivité, Le Guen réagit, non sans indécence, a posterieri.
On notera également
Le quotidien du médecin écrit le 29 décembre 2009- « Année 2009: le monde contre la grippe" « L'épidémie de grippe A(H1N1) restera dans les annales de la médecine comme la première qui a été combattue mondialement quasiment dès sa naissance. Coordonnée par l’Organisation mondiale de la santé [OMS], la réponse des gouvernements, axée sur la vaccination universelle, a vraisemblablement contribué à ralentir la progression du virus. » Lien Le Monde
Le 28 juillet 2009, le socialiste Le Guen démande que la grippe soit prise au sérieux
Il déclara au magazine Le Point:« Future pandémie ou simple "grippette", Jean-Marie Le Guen appelle à la mesure en évoquant la grippe A. "C'est un problème tout à fait sérieux. Nous savons qu'il y a des risques et qu'il peut y avoir des morts", a reconnu le député PS de Paris, par ailleurs président du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). "Nous devons être capables de nous adapter à plusieurs scénarios", a-t-il prévenu sur RTL, mardi matin. "Pour la plupart des citoyens, la grippe A sera banale", a-t-il tenu à rappeler, précisant par ailleurs que le Pr Debré [UMP] a tort de sous-estimer ce qu'elle sera pour les personnes les plus fragiles, que sont, "les enfants, les femmes enceintes, les personnes qui ont une maladie cardiaque, rénale, pulmonaire...". Lien Le Point
Au nom du PS dans Le Point du 26 août, le député Jean-Marie Le Guen, président du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a demanda que le gouvernement prenne "des mesures concrètes pour protéger les femmes enceintes" du virus de la grippe H1N1. »
Le Guen est capable de tout dire et son contraire
« A l'évidence les sommes considérables investies (plus d'un milliard et demi d'euros) et la campagne de communication autour de la vaccination ont été un échec", écrit l'élu de Paris dans un communiqué.
"Suite à une politique d'achat exagérée le gouvernement vient de prendre une mesure tardive pour vendre son surplus de vaccin, qui risque de tourner à la braderie", poursuit-il.
"La politique vaccinale est malheureusement un fiasco" aboutissant "à ce que nous ayons le plus faible taux de personnes vaccinées des pays développés", écrit encore le député, qui réclame "une mission parlementaire pour faire le bilan de ces échecs et tirer des leçons pour le futur".
Il était encore accueilli par France Info ce matin pour répéter les mêmes indécentes accusations.
"Le gouvernement n’a pas été trop prudent" , estime Jean-Marie Le Guen, « spécialiste des questions de santé au PS », oublieux de ses propres appels en faveur des femmes enceintes et à risques. Mais "il a commandé deux à trois fois plus de vaccins que n’importe quel autre pays, il a eu une communication hyper dramatisante alors que dans les autre pays on essayait d’avoir une communication de pédagogie", poursuit-il. Résultat, "il y beaucoup moins de Français qui sont vaccinés, en proportion, que dans d’autres pays européen ou au Etats-Unis". Il ne cite pas ses sources.
"La politique qui a été menée n’était pas une politique de précaution mais une politique de mauvaise gestion d’une campagne vaccinale qui était nécessaire mais certainement pas à ce niveau et certainement pas de cette façon", assène le député socialiste, péremptoire, mais sans rien prouver.
Malgré l'affaire du sang contaminé sur les bras (lien Wikipedia) , Le Guen se déjuge et le PS s'obstine dans le déni des risques sanitaires et la politique politicienne.
Mis en outre en cause dans l'affaire de la MNEF pour un présumé emploi fictif, il bénéficie d'un non lieu. Le dossier a malencontreusement disparu de Wikipedia: pressions socialistes? Censure ?
Par chance pour la liberté d'expression et d'information, il reste toujours ce site
Merci pour se travail de documentation qui m'est très utile
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