Le porte-parole UMP fustige les observateurs de la vie publique
Le 5 janvier, alors que la campagne de vaccination reprenait, et s’étendait notamment aux volontaires des grandes entreprises et des cabinets médicaux de ville, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot annule les commandes de quelque 50 millions de doses de vaccin contre la grippe A, au vu de la forte baisse des risques de la pandémie annoncée par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, qualifia alors d’"inepte" la polémique de plus qui se développait depuis le 4 sur les mesures qualifiées de 'disproportionnées' prises par la France...
Depuis le début de la campagne de vaccination lancée en novembre, cinq millions de Français ont choisi de se faire immuniser contre la grippe A. Ceux qui ne l'ont pas été ont choisi de ne pas l'être. Or, le stock de quelque 90 millions de doses de vaccin était prévu pour protéger l'ensemble de la population, à raison de deux injections par personne, comme préconisé par l'OMS, lors de la prise de décision et de la mobilisation des laboratoires. Depuis, les prévisions des risques par l'OMS sont à la baisse, la pandémie est évitée en Europe et les doses inutilisées nous restent sur les bras. Le gouvernement décide aujourd’hui de revendre une partie des vaccins à des pays étrangers encore sous la menace, et d’annuler la moitié des commandes auprès des grands laboratoires.
Le 5 janvier, alors que la campagne de vaccination reprenait, et s’étendait notamment aux volontaires des grandes entreprises et des cabinets médicaux de ville, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot annule les commandes de quelque 50 millions de doses de vaccin contre la grippe A, au vu de la forte baisse des risques de la pandémie annoncée par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, qualifia alors d’"inepte" la polémique de plus qui se développait depuis le 4 sur les mesures qualifiées de 'disproportionnées' prises par la France...
Depuis le début de la campagne de vaccination lancée en novembre, cinq millions de Français ont choisi de se faire immuniser contre la grippe A. Ceux qui ne l'ont pas été ont choisi de ne pas l'être. Or, le stock de quelque 90 millions de doses de vaccin était prévu pour protéger l'ensemble de la population, à raison de deux injections par personne, comme préconisé par l'OMS, lors de la prise de décision et de la mobilisation des laboratoires. Depuis, les prévisions des risques par l'OMS sont à la baisse, la pandémie est évitée en Europe et les doses inutilisées nous restent sur les bras. Le gouvernement décide aujourd’hui de revendre une partie des vaccins à des pays étrangers encore sous la menace, et d’annuler la moitié des commandes auprès des grands laboratoires.
Ce ne sont donc pas 94 millions de doses qui peuvent être honnêtement contestées, d'autant qu'outre celles qui seront ou employées ou revendues, le bilan de fin de campagne pourra tenir compte des 5 millions de doses offertes aux pays qui n'ont pas les moyens de protéger leur population: un geste humanitaire non négligeable, puisque les risques de pandémie n'ont pas disparu.
Luc Chatel rappelle donc la réalité des faits et des responsabilités
"Depuis le début, la volonté du gouvernement a été de faire face à une pandémie mondiale et de se préparer à ce que tous les Français puissent être vaccinés en un minimum de temps (...) 94 millions de vaccins, s’il fallait vacciner par deux doses l’ensemble des Français, je ne pense pas que c’était trop (...) Qu’auriez-vous dit si aujourd’hui, il manquait de vaccins et si l’épidémie avait été plus grave que prévu (...) Ce qui a guidé le gouvernement dans cette affaire a été le principe de précaution", explique le porte-parole du gouvernement, ministre de l’Education nationale.
"Je trouve que depuis hier, cette polémique a quelque chose d’inepte. On a l’impression qu’il faut effacer tout ce qui a été fait, alors que depuis le début le gouvernement n’a fait que suivre les directive de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), écouter l’ensemble des experts et prendre des mesures responsables sans aller trop loin", ajoute Luc Chatel.
N'oublions pas que lorsqu'en 1993 la population âgée avait été rudement éprouvée par la canicule, les beaux parleurs et polémistes professionnels avaient accablé le gouvernement pour des raisons inverses.
Cette fois, "nous avons eu jusqu’à 1.000 établissements scolaires fermés et aujourd’hui, nous n’avons plus un seul établissement fermé parce que les gestes-barrière ont fonctionné. Réjouissons-nous que les protocoles qui ont été mis en place aient permis de bloquer cette épidémie", conclut le porte-parole du gouvernement.
VOIR et ENTENDRELuc Chatel, ministre de l'Education Nationale invité fr-info
envoyé par FranceInfo
Les esprits forts continueront à déverser leurs inepties.
Les Français de bonne foi apprécieront.
ce qui est inepte c'est d'avoir monté en épingle une maladie dont tout nous montrait dès le départ qu'elle était relativement peu contagieuse et surtout peu létale comparée à la grippe saisonnière.
RépondreSupprimerJe le disais sur mon blog il y a plusieurs mois, mais surtout, j'étais loin d'être le seul et des sommités médicales le disaient aussi.
La question est pourquoi avoir porté tant d'attention sur cette fausse pandémie, comme plus tôt la grippe aviaire ou le SRAS dont on attend encore l'apocalypse qui devait tous nous tuer ?
S'agit-il de virus fabriqués qui ont "foiré", (théorie de la réduction drastique de la population mondiale) ou bien veut-on rendre les gens dociles et craintifs en les menaçant en permanence de la fin du monde ?
"Qu'aurait on dit si...". A ce train, on peut justifier nimporte quoi. Je rappellerai à Monsieur Chatel:
RépondreSupprimer1- Si les dirigeants ne sont pas capable de faire mieux que la vile populace dans leur appréciation des risques et ne savent que suivre aveuglément l'avis "d'experts" dont l'expérience montre qu'ils se trompent 4 fois sur 5, alors il n'y a pas besoin de ces "supermen" à notre tête.
2- Depuis le mois de juillet, on savait par les comptes rendus des revues scientifiques anglo- saxonnes que la grippe A était 10 ( en fait cela a été 100) fois moins dangereuse que la grippe "classique" et qu'elle se soignait tres bien avec de l'aspirine. Mais il a fallu que nos hommes politiques jouent aux importants et que nos médias jouent aux intéressants. Il est normal et juste qu'ils récoltent aujourd'hui ce qu'ils ont semé ( quoique pour les médias, il y a encore beaucoup de ménage à faire). Si l'incurie de ces intervenants ( politiques, médias, "experts") n'est pas mise au grand jour et sanctionnée, on recommencera à la première occasion, c'est à dire dans 3 mois.
A l'OMS, ils devraient engager Francois: il sait mieux que tout le monde.
RépondreSupprimerAprès la bataille, c'est fou ce qu'on trouve de Français plus malins que les autres.
@ " l'anonyme"
RépondreSupprimerNon pas m'engager, mais écouter aussi les professionnels qui ne crient pas "au loup" systématiquement, et Dieu sait s'il y en avait. Mais ça ne fait pas vendre et ça ne fait pas "important".