La presse militante minimise et dresse des pare-feux
G. Frêche, 71 ans et peu mobile, avait [c'est déjà du passé...] participé au débat sur l'identité nationale avec une "petite phrase" -rien à voir avec une insulte...- rapportée par L'Express publié jeudi: " Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique", dit-il à l'adresse de l'ex-Premier ministre Laurent Fabius d'origine juive, qui avait précédemment affirmé ne pas être "sûr" de voter pour lui, s'il était électeur dans sa région. « D'origine » était jusqu'ici un label d'authenticité, mais il semble bien que la gauche laïque a fait de certains une honte.
Frêche crie son innocence
Son propos est "déformé à dessein", la breis galeuse est victime d'une "chasse à l'homme", "il est un bouc émissaire", il n'a fait qu' employer une "expression populaire utilisée par tous les Français depuis des siècles". Sans arrière pencée. Une nouvelle insulte de Georges Frêche à l'endroit du « mec » Fabius dont la "tronche n'est pas catholique", selon lui, met le PS à l'envers. Les socialistes du bureau national ont fini par lâcher le président socialiste de Languedoc-Roussillon. Le PS l'avait exclu en 2007 pour dérapages verbaux, avait fini par le soutenir après un plébiscite des militants régionaux le 3 décembre.
Après avoir toléré Frêche et avoir ménagé sa liste DVG en ne lui opposant aucune liste PS, la Rue de Solférino compte finalement l'embarrasser aux régionales avec une liste alternative gauche-Verts conduite par la maire PS de Montpellier. Elle n'est pas garantie sans OGM...
Après s'être "indignée" mercredi soir de cette "insulte aux valeurs de la gauche", jeudi la patronne du PS, Martine Aubry, a engagé une manoeuvre de retardement, à six semaines des régionales: "je proposerai au Bureau national (direction) du 2 février de demander à Hélène Mandroux", maire PS de Montpellier et amie proche de la maire de Lille [donc de Frêche qui l'avait placée à la mairie], "une femme de convictions et d'engagement", de "conduire une liste de rassemblement de la gauche et des écologistes en Languedoc-Roussillon".
Mme Mandroux (médecin-anesthésiste née en 1940) a immédiatement saisi l'opportunité et appelé "tous les socialistes, toutes les composantes de la gauche et les écologistes à venir (la) rejoindre sans arrière-pensée, sans calcul".
L'affaire n'est pas dans le sac
La partie est délicate pour le PS, une précédente tentative de liste alternative a en effet avorté. En outre, compte tenu de la popularité de de l'affreux Jojo Frêche, le risque est grand pour la gauche de perdre la région.
G. Frêche, 71 ans et peu mobile, avait [c'est déjà du passé...] participé au débat sur l'identité nationale avec une "petite phrase" -rien à voir avec une insulte...- rapportée par L'Express publié jeudi: " Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique", dit-il à l'adresse de l'ex-Premier ministre Laurent Fabius d'origine juive, qui avait précédemment affirmé ne pas être "sûr" de voter pour lui, s'il était électeur dans sa région. « D'origine » était jusqu'ici un label d'authenticité, mais il semble bien que la gauche laïque a fait de certains une honte.
Frêche crie son innocence
Son propos est "déformé à dessein", la breis galeuse est victime d'une "chasse à l'homme", "il est un bouc émissaire", il n'a fait qu' employer une "expression populaire utilisée par tous les Français depuis des siècles". Sans arrière pencée. Une nouvelle insulte de Georges Frêche à l'endroit du « mec » Fabius dont la "tronche n'est pas catholique", selon lui, met le PS à l'envers. Les socialistes du bureau national ont fini par lâcher le président socialiste de Languedoc-Roussillon. Le PS l'avait exclu en 2007 pour dérapages verbaux, avait fini par le soutenir après un plébiscite des militants régionaux le 3 décembre.
Après avoir toléré Frêche et avoir ménagé sa liste DVG en ne lui opposant aucune liste PS, la Rue de Solférino compte finalement l'embarrasser aux régionales avec une liste alternative gauche-Verts conduite par la maire PS de Montpellier. Elle n'est pas garantie sans OGM...
Après s'être "indignée" mercredi soir de cette "insulte aux valeurs de la gauche", jeudi la patronne du PS, Martine Aubry, a engagé une manoeuvre de retardement, à six semaines des régionales: "je proposerai au Bureau national (direction) du 2 février de demander à Hélène Mandroux", maire PS de Montpellier et amie proche de la maire de Lille [donc de Frêche qui l'avait placée à la mairie], "une femme de convictions et d'engagement", de "conduire une liste de rassemblement de la gauche et des écologistes en Languedoc-Roussillon".
Mme Mandroux (médecin-anesthésiste née en 1940) a immédiatement saisi l'opportunité et appelé "tous les socialistes, toutes les composantes de la gauche et les écologistes à venir (la) rejoindre sans arrière-pensée, sans calcul".
L'affaire n'est pas dans le sac
La partie est délicate pour le PS, une précédente tentative de liste alternative a en effet avorté. En outre, compte tenu de la popularité de de l'affreux Jojo Frêche, le risque est grand pour la gauche de perdre la région.
Les Verts accepteront-ils une liste commune conduite par les socialistes? Leur leader Cécile Duflot s'est dite jeudi disposée à "travailler" avec le PS à condition qu'elle reste dirigée par le Verts Jean-Louis Roumégas.
M. Roumégas, lui-même, n'entend d'ailleurs pas céder la place: "dans tous les cas de figure, il y aura une liste Europe Ecologie au premier tour".
M. Roumégas, lui-même, n'entend d'ailleurs pas céder la place: "dans tous les cas de figure, il y aura une liste Europe Ecologie au premier tour".
Rallier les cinq fédérations complices de la Région constitue un autre défi majeur: l'Hérault est un puissant bastion PS où les hommes liges de Georges Frêche, responsables et colistiers PS, lui ont déjà réaffirmé leur solidarité et dénoncé les "basses manoeuvres" de la direction nationale. Or, il tient les autres fédérations où, année après année, il a également posté ses hommes dans chaque instance décisionnelle. Sauront-ils redresser la tête et se libérer de son emprise ?
Des réactions claires? mais de seconds couteaux
Des réactions claires? mais de seconds couteaux
Pascale Boistard, secrétaire nationale du PS aux adhésions et initiatrice de la pétition qui a conduit à l'exclusion de Georges Frêche du parti en ...2006, a indiqué que «les propos de Georges Frêche sur un homme d'Etat de la dimension de Laurent Fabius rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire». Laval était « d'origine » socialiste: Frêche est-il un Laval ?
Elle a demandé «aux socialistes du Languedoc Roussillon de proposer un autre choix aux électeurs, c'est à dire une autre liste fondée sur le rassemblement de la gauche et le respect de ses valeurs». Le mot antisémitisme n'est toujours pas prononcé. Elle y fait à peine allusion. L'accusation d'antisémitisme, c'est pour les autres.
Elle a demandé «aux socialistes du Languedoc Roussillon de proposer un autre choix aux électeurs, c'est à dire une autre liste fondée sur le rassemblement de la gauche et le respect de ses valeurs». Le mot antisémitisme n'est toujours pas prononcé. Elle y fait à peine allusion. L'accusation d'antisémitisme, c'est pour les autres.
Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, a indiqué par communiqué que les propos de Georges Frêche étaient «à vomir» et insultaient «les valeurs de la démocratie». Rien sur le tabou de l'antisémitisme socialiste.
Noël Mamère, député-maire Verts, a affirmé: «Je ne peux pas imaginer qu’il n’ait pas mesuré la portée et la connotation de ses propos.» Aussi bien, l'avocat Mamère a déjà offert de défendre ses intérêts devant ses juges...
Coupeur de tête, le député PS Arnaud Montebourg attaque Georges Frêche de front. Jeudi 28, il a qualifié «d'antisémites» les propos sur Laurent Fabius, avant de mettre Martine Aubry au pied du mur en la sommant «d'organiser la construction d'une liste alternative» en Languedoc-Roussillon face à celle du président sortant. «C'est un propos antisémite condamnable. Il faut en finir et couper la branche pourrie du frêchisme en Languedoc-Roussillon», a déclaré Montebourg sur France Info. Signifie-t-il à ses électeurs que Frêche a dépassé la limite de fraîcheur ?
Des réactions convenues
Des réactions convenues
François Hollande comprend la popularité de G. Frêche et loue son talent de "grand administrateur". A côté de cela, sa faute ne peut certes être "tolérée", mais n'est qu'une banale "transgression". C'est dit, c'est fait et on n'en parle plus.
PaSiDupes rappelle pour mémoire les condamnations des associations vertueuses
- SOS racisme appelle sobrement le PS à «arrêter de se compromettre avec ce personnage» et à lui «retirer son soutien» dès les élections régionales. Méprisant et laconique: ils sont faits pour s'entendre.
-Le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) déplore que Georges Frêche a pris «le risque de réveiller des stéréotypes antisémites qu'il importe d'effacer du débat public». Le mot est prononcé, mais c'est surtout l'invite à ne pas réveiller davantage les stéréotypes qui est claire.
-Le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) se déclare «scandalisé par ces propos, qu'il faut bien qualifier d'antisémites, et les condamne sans aucune réserve». Le CRAN transgresse à son tour.
-Pour la LICRA, «il s’agit d’une stratégie délibérée afin de glaner les votes des électeurs du Front National dans la région qu’il convoite.» C'est dit ! Il ne faudra pas l'oublier: le devoir de mémoire va trouver matière à s'activer. Mais il ne la convoite pas: il l'a mise en coupe réglée et envisage de continuer à y sévir.
Peu d'adjectifs vengeurs et définitifs
- Claude Bartolone, qui est un proche de Laurent Fabius, a appelé à constituer une liste PS contre Georges Frêche aux régionales en Languedoc-Roussillon. Il a en effet estimé qu'«il est temps d'en finir» avec le président sortant de la région après ses propos qu'il a jugés «nauséabonds» sur Laurent Fabius. «Maintenant, il faut qu'il en paie le prix, il vaut mieux perdre une région que de perdre son âme. De tels propos sont inacceptables», a ajouté le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
- Le député socialiste de l'Essonne, Manuel Valls, n'est jamais loin et toujours prêt à intervenir. Il a appelé jeudi son parti «à rompre définitivement» avec Georges Frêche, qui fait «honte à la gauche et à la République», et à présenter une liste aux régionales en Languedoc-Roussillon contre lui.
La presse banalise autant que faire se peut
La presse banalise et minimise.
Elle ose donc écrire que «sa nouvelle petite phrase [celle de Frêche] a fait déborder le vase... » Que l'image est belle ! A gauche, une insulte antisémite est une « petite phrase », un simple couac ... Le Monde, embarrassé, titre: « Georges Frêche, un mot trop loin ». Comprenne qui peut...
En guise de coupe-feux, les media militants préfèrent s'étonner que Dominique de Villepin doivent faire face à un appel du parquet suite à sa relaxe dans l'affaire Clearstream. Il était pourtant évident qu'indépendamment du parquet, les deux condamnés allaient relancer le procès. L'antisémitisme de Frêche a mis en pause le débat sur la loi sur le voile islamique.
Le PS relativise. Il est déjà passé à autre chose
La direction du PS se garde de hurler à l'insulte raciste: voyez Hollande. Et la candidate de la gauche à la dernière présidentielle a la tête ailleurs. Sa Cynique Majesté Royal ne se laisse pas distraire par de telles considérations subalternes: la tête dans le guidon des régionales, elle ne songe pas à demander pardon aux juifs de la part de son ami Frêche.
Certes, les avocats généraux socialistes sous pression et à l'affût se défoulent: ainsi, Montebourg n'a-t-il pas pu se contenir, mais une condamnation par un second couteau vaut pas une sanction à l'unanimité. Pareillement, la presse aux ordres reste sobrement factuelle et se garde de vilipender le triste sire socialiste ou de dénoncer le racisme rampant au PS.
Pour le numéro deux du PS, l'eurodéputé Harlem Désir, il s'agit désormais de remporter "une victoire morale et une victoire électorale" en Languedoc-Roussillon. Il entend "battre la droite, garder la région à gauche et battre Georges Frêche".
Désavouant Claude Bartolone, le choix, pour H. Désir, "n'est pas entre perdre son âme ou perdre les élections ». « Le choix est de gagner cette région sur nos valeurs", a martelé Désir, avec un cynisme dont le PS devra se justifier. Le PS n'a pas d'états d'âme, on le savait. Qu'il n'a pas d'âme n'est pas à proprement parler un scoop: une “ âme ” est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal.
- SOS racisme appelle sobrement le PS à «arrêter de se compromettre avec ce personnage» et à lui «retirer son soutien» dès les élections régionales. Méprisant et laconique: ils sont faits pour s'entendre.
-Le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) déplore que Georges Frêche a pris «le risque de réveiller des stéréotypes antisémites qu'il importe d'effacer du débat public». Le mot est prononcé, mais c'est surtout l'invite à ne pas réveiller davantage les stéréotypes qui est claire.
-Le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) se déclare «scandalisé par ces propos, qu'il faut bien qualifier d'antisémites, et les condamne sans aucune réserve». Le CRAN transgresse à son tour.
-Pour la LICRA, «il s’agit d’une stratégie délibérée afin de glaner les votes des électeurs du Front National dans la région qu’il convoite.» C'est dit ! Il ne faudra pas l'oublier: le devoir de mémoire va trouver matière à s'activer. Mais il ne la convoite pas: il l'a mise en coupe réglée et envisage de continuer à y sévir.
Peu d'adjectifs vengeurs et définitifs
- Claude Bartolone, qui est un proche de Laurent Fabius, a appelé à constituer une liste PS contre Georges Frêche aux régionales en Languedoc-Roussillon. Il a en effet estimé qu'«il est temps d'en finir» avec le président sortant de la région après ses propos qu'il a jugés «nauséabonds» sur Laurent Fabius. «Maintenant, il faut qu'il en paie le prix, il vaut mieux perdre une région que de perdre son âme. De tels propos sont inacceptables», a ajouté le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.
- Le député socialiste de l'Essonne, Manuel Valls, n'est jamais loin et toujours prêt à intervenir. Il a appelé jeudi son parti «à rompre définitivement» avec Georges Frêche, qui fait «honte à la gauche et à la République», et à présenter une liste aux régionales en Languedoc-Roussillon contre lui.
La presse banalise autant que faire se peut
La presse banalise et minimise.
Elle ose donc écrire que «sa nouvelle petite phrase [celle de Frêche] a fait déborder le vase... » Que l'image est belle ! A gauche, une insulte antisémite est une « petite phrase », un simple couac ... Le Monde, embarrassé, titre: « Georges Frêche, un mot trop loin ». Comprenne qui peut...
En guise de coupe-feux, les media militants préfèrent s'étonner que Dominique de Villepin doivent faire face à un appel du parquet suite à sa relaxe dans l'affaire Clearstream. Il était pourtant évident qu'indépendamment du parquet, les deux condamnés allaient relancer le procès. L'antisémitisme de Frêche a mis en pause le débat sur la loi sur le voile islamique.
Le PS relativise. Il est déjà passé à autre chose
La direction du PS se garde de hurler à l'insulte raciste: voyez Hollande. Et la candidate de la gauche à la dernière présidentielle a la tête ailleurs. Sa Cynique Majesté Royal ne se laisse pas distraire par de telles considérations subalternes: la tête dans le guidon des régionales, elle ne songe pas à demander pardon aux juifs de la part de son ami Frêche.
Certes, les avocats généraux socialistes sous pression et à l'affût se défoulent: ainsi, Montebourg n'a-t-il pas pu se contenir, mais une condamnation par un second couteau vaut pas une sanction à l'unanimité. Pareillement, la presse aux ordres reste sobrement factuelle et se garde de vilipender le triste sire socialiste ou de dénoncer le racisme rampant au PS.
Pour le numéro deux du PS, l'eurodéputé Harlem Désir, il s'agit désormais de remporter "une victoire morale et une victoire électorale" en Languedoc-Roussillon. Il entend "battre la droite, garder la région à gauche et battre Georges Frêche".
Désavouant Claude Bartolone, le choix, pour H. Désir, "n'est pas entre perdre son âme ou perdre les élections ». « Le choix est de gagner cette région sur nos valeurs", a martelé Désir, avec un cynisme dont le PS devra se justifier. Le PS n'a pas d'états d'âme, on le savait. Qu'il n'a pas d'âme n'est pas à proprement parler un scoop: une “ âme ” est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal.
Juif «d'origine », Jack Lang a demandé de «présenter immédiatement (ses) excuses» à Laurent Fabius, lui reprochant d'avoir commis «un acte grave» en insultant avec «des propos quasiment racistes» l'ancien Premier ministre socialiste. Ce « quasiment » ne manque pas de sel !
Autre produit d'origine contrôlée, Julien Dray reste coi.
L'indécence consommée du poseur de lapin.
Toute honte bue -il faut dire qu'il fut l'un des lieutenants de Sa Cynique Majesté Royal-, l'eurodéputé PS parachuté de Picardie en PACA, Vincent Peillon, qui a fait un sale coup à France 2, avait soutenu Georges Frêche, président sortant du Languedoc-Roussillon, socialiste sous le faux-nez DVG. Il a de surcroît affirmé jeudi que l'affreux Jojo Frêche avait «des excuses à faire» sur ses propos «inacceptables», … si «vraiment ça a été prononcé» ! On atteint là des sommets abyssaux. L'honnêteté de Peillon n'est plus à démontrer. A-t-il une âme ?
Ce qui leur importe plus que tout ?
Les socialistes réfractaires au ralliement à la liste alternative seront-ils exclus ? Pour l'ineffable Harlem Désir, une grande figure du socialisme, "on n'est pas dans les procédures administratives. [Rien que ça suffit à cataloguer l'individu !...] On appelle à un sursaut et à une prise de conscience" [Savent-ils ce que c'est ? L'ont-ils déjà vue ?]. Après le cynisme, l'hypocrisie.
L'UMP s'est félicitée que le PS décide "enfin d'investir une autre liste".
Toute honte bue -il faut dire qu'il fut l'un des lieutenants de Sa Cynique Majesté Royal-, l'eurodéputé PS parachuté de Picardie en PACA, Vincent Peillon, qui a fait un sale coup à France 2, avait soutenu Georges Frêche, président sortant du Languedoc-Roussillon, socialiste sous le faux-nez DVG. Il a de surcroît affirmé jeudi que l'affreux Jojo Frêche avait «des excuses à faire» sur ses propos «inacceptables», … si «vraiment ça a été prononcé» ! On atteint là des sommets abyssaux. L'honnêteté de Peillon n'est plus à démontrer. A-t-il une âme ?
Ce qui leur importe plus que tout ?
Les socialistes réfractaires au ralliement à la liste alternative seront-ils exclus ? Pour l'ineffable Harlem Désir, une grande figure du socialisme, "on n'est pas dans les procédures administratives. [Rien que ça suffit à cataloguer l'individu !...] On appelle à un sursaut et à une prise de conscience" [Savent-ils ce que c'est ? L'ont-ils déjà vue ?]. Après le cynisme, l'hypocrisie.
L'UMP s'est félicitée que le PS décide "enfin d'investir une autre liste".
Eric Raoult, député de Seine-Saint-Denis, a déclaré avoir «découvert un Le Pen de gauche» en Georges Frêche, et a affirmé avoir cru que c'était le «1er avril».
Frédéric Lefebvre s'est demandé dans un communiqué si «l’indignation» du PS n’était pas qu'une «indignation de façade». «Nous condamnons fermement la nouvelle sortie inadmissible du candidat socialiste en Languedoc Roussillon. Nous demandons à Martine Aubry de mettre en accord ses actes avec ses paroles à un moment où, on le voit avec ce qu’il vient encore de se passer à Strasbourg, plus que jamais, la communauté juive a besoin d’une parole claire de tous les républicains.» Et quels sont les mots de soutien et de réconfort de la républicaine Marie-George Buffet ?
Le porte-parole de l'UMP a observé qu'il y a «suffisamment de listes de gauche en Languedoc Roussillon pour que le Parti Socialiste retire son soutien à Georges Frêche et l’accorde à une autre liste», prévenant que si le PS ne prenait pas cette décision, «ce serait un nouvel exemple de double langage». Le PS se trouvait dans une impasse.
L'alternative à la liste alternative
La liste alternative pourrait être un cocktail gauche-Verts conduit aux régionales par la maire PS de Montpellier. Hélène Mandroux a bondi sur l'occasion, mais son atterrissage brutale sur le trampoline des Régionales risque d'éjecter le Verts Roumégas (ci-contre) qui entre en résistance et se cramponne à la première place.
A gauche de la gauche, le numéro 2 du PCF, Pierre Laurent, a estimé jeudi qu'il était «urgent que la gauche se réveille» après les propos «indignes» de Georges Frêche. Il a souligné qu'il «y en a assez de ce renoncement permanent». Justement, la patronne du PCF sort de son sommeil: aux réfugiés politiqueskurdes PS, Marie-George Buffet se déclare prête à accorder le droit d'asile sous la tutelle de Mélenchon au Parti de Gauche...
Le porte-parole de l'UMP a observé qu'il y a «suffisamment de listes de gauche en Languedoc Roussillon pour que le Parti Socialiste retire son soutien à Georges Frêche et l’accorde à une autre liste», prévenant que si le PS ne prenait pas cette décision, «ce serait un nouvel exemple de double langage». Le PS se trouvait dans une impasse.
L'alternative à la liste alternative
La liste alternative pourrait être un cocktail gauche-Verts conduit aux régionales par la maire PS de Montpellier. Hélène Mandroux a bondi sur l'occasion, mais son atterrissage brutale sur le trampoline des Régionales risque d'éjecter le Verts Roumégas (ci-contre) qui entre en résistance et se cramponne à la première place.
A gauche de la gauche, le numéro 2 du PCF, Pierre Laurent, a estimé jeudi qu'il était «urgent que la gauche se réveille» après les propos «indignes» de Georges Frêche. Il a souligné qu'il «y en a assez de ce renoncement permanent». Justement, la patronne du PCF sort de son sommeil: aux réfugiés politiques
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):