Il avait de simples « troubles du comportement »
Un étudiant chinois de 26 ans a tué de plusieurs coups de couteau une secrétaire de 49 ans de l'université de Perpignan mercredi matin. Il a blessé trois autres personnes, dont une grièvement, a déclaré le procureur de la République à Perpignan, Jean-Pierre Dreno.
Un carnage
La victime principale, a-t-il encore précisé, "a été atteinte à la poitrine et à la gorge".
La personne grièvement blessée qui s'était portée au secours de la première, a été atteinte "à la face, aux bras et aux jambes" alors qu'elle tentait de se protéger, a ajouté le procureur.
Les trois blessés sont professeurs ou enseignants vacataires", a précisé M. Dreno.
L'étudiant a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire. Les raisons de son geste n'ont pas été précisées.
Nouveau cas de "régime de sortie d'essai"!
Il faut ré-insérer avant tout
On savait que le criminel ('présumé') présentait des ..."troubles du comportement", a admis le procureur. "Il les a agressées vers 09h30 dans le département de sociologie de l'université avec un couteau de boucher de 20 à 30 cm.
Or, vendredi dernier, Islam,un élève de 18 ans, en a poignardé un autre, en plein lycée professionnel, au Kremlin-Bicêtre, était encore entre la vie et la mort. «On a vu Hakim debout, plein de sang, puis il est tombé»
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Que d'émotion !
Le président Sarkozy a également félicité "pour leur courage les personnes qui se sont portées au secours de la première victime et qui ont permis de maîtriser l'agresseur présumé". Il a enfin exprimé "sa solidarité et tout son soutien à l'ensemble de la communauté universitaire de cet établissement".
La ministre a "réaffirmé que la violence n'a pas sa place dans l'enceinte universitaire" et a apporté "son total soutien aux équipes pédagogiques et administratives".
Les conséquences des politiques de prévention et de réinsertion
L'étudiant chinois, qui en était à sa deuxième année de sociologie à Perpignan, n'était pas un inconnu des services hospitaliers, puisqu'il avait accepté de se faire soigner pour ses « troubles du comportement » début novembre à l'hôpital sous contrat de Perpignan.
Les cours et examens ont été suspendus et l'UFR (Unité de formation et de recherche) de sociologie a été interdite d'accès par la police. Les autorités se sont enfin mobilisées, bien qu'un peu tard, et ont aussitôt prescrit le remède universel: une cellule d'aide médico-psychologique a été mise en place pour venir en aide aux personnels.
En l'internant, il ne fallait surtout pas pénaliser notre « jeune » étudiant et en lui faisant perdre ainsi sa deuxième année de sociologie. Avec la permission des experts en psychiatrie, c'est la vie que le malheureux Chinois a donc fait perdre à une quinqua.
Pourquoi a-t-on cru bon de préciser que c'est un étudiant "chinois" ?
RépondreSupprimerImaginez un peu les réactions indignées si on avait parlé d'un étudiant...d'une autre culture ! (comme c'est très souvent le cas...mais là, curieusement, on ne précise pas !
Il n'aurait pas fallu indiquer non plus son origine, s'il avait été Tibetain...
RépondreSupprimerJe proposerais, dans toutes les affaires de ce genre , que l'on donne le nom des "responsables" ( "experts", "avocats", "juges") qui permettent que ce genre de déséquilibré ou de prédateurs soient en liberté. Pour faire bonne mesure, on pourrait également citer systématiquement le nom du parlementaire responsable de la loi sur laquelle s'appuient ces "responsables" dans leurs décisions.
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