L'ex-juge indépendante, toute puissante et vertueuse est candidate
L'ancienne juge d'instruction Eva Joly se révèle à nouveau
Selon elle, la décision du procureur Jean-Claude Marin de faire appel dans l'affaire Clearstream est la "parfaite illustration de l'absence d'indépendance du parquet". L'ancienne magistrate ajoute qu'elle se sent "mal à l'aise de voir qu'il annonce sa décision de faire appel à la radio dès le lendemain du jugement, alors qu'il avait dix jours pour réfléchir". Dans son entretien accordé dimanche 31 au JDD, la juge Joly n'a pas tellement pris davantage le temps de la réflexion, bien qu'elle ne connaisse le dossier qu'à travers la presse. Il semble bien que les considérations qui motivent sa prise de parti sont essentiellement politiques.
Les juges 'indépendants' de l'affaire Clearstream ?
A l'époque de l'affaire Alcatel, les journaux avaient, tour à tour, dénoncé puis vanté l'audace de ces "petits juges" contre la délinquance en col blanc. Le "petit juge d'Evry" était du nombre des magistrats instructeurs qui stigmatisaient le pouvoir.
-> Il se trouve que ce 'petit juge d'Evry' n'est autre que Jean-Marie d'Huy, lequel s'est précisément fait connaître par l'instruction de l'affaire mettant en cause le groupe Alcatel, provoquant la chute du PDG, Pierre Suard, choisi par Édouard Balladur en 1986 pour privatiser la CGE (Compagnie Générale d’Électricité). Or, le PDG a bénéficié d'un non lieu. Il a alors publié « L'envol saboté d'Alcatel-Alsthom » aux Editions France-Empire, en février 2002, et « En Toute Impunité - La scandaleuse destruction d’Alcatel Alsthom », à la Société des Ecrivains, en octobre 2009.
Jean-Marie d'Huy est aujourd'hui le magistrat instructeur de l'affaire Clearstream, avec Henri Pons. Ils instruisent également ensemble l'affaire Rhodia, l'affaire Vivendi et l'affaire du comité d'entreprise d'EDF.
L'ancienne juge d'instruction Eva Joly se révèle à nouveau
Selon elle, la décision du procureur Jean-Claude Marin de faire appel dans l'affaire Clearstream est la "parfaite illustration de l'absence d'indépendance du parquet". L'ancienne magistrate ajoute qu'elle se sent "mal à l'aise de voir qu'il annonce sa décision de faire appel à la radio dès le lendemain du jugement, alors qu'il avait dix jours pour réfléchir". Dans son entretien accordé dimanche 31 au JDD, la juge Joly n'a pas tellement pris davantage le temps de la réflexion, bien qu'elle ne connaisse le dossier qu'à travers la presse. Il semble bien que les considérations qui motivent sa prise de parti sont essentiellement politiques.
Les juges 'indépendants' de l'affaire Clearstream ?
A l'époque de l'affaire Alcatel, les journaux avaient, tour à tour, dénoncé puis vanté l'audace de ces "petits juges" contre la délinquance en col blanc. Le "petit juge d'Evry" était du nombre des magistrats instructeurs qui stigmatisaient le pouvoir.
-> Il se trouve que ce 'petit juge d'Evry' n'est autre que Jean-Marie d'Huy, lequel s'est précisément fait connaître par l'instruction de l'affaire mettant en cause le groupe Alcatel, provoquant la chute du PDG, Pierre Suard, choisi par Édouard Balladur en 1986 pour privatiser la CGE (Compagnie Générale d’Électricité). Or, le PDG a bénéficié d'un non lieu. Il a alors publié « L'envol saboté d'Alcatel-Alsthom » aux Editions France-Empire, en février 2002, et « En Toute Impunité - La scandaleuse destruction d’Alcatel Alsthom », à la Société des Ecrivains, en octobre 2009.
Jean-Marie d'Huy est aujourd'hui le magistrat instructeur de l'affaire Clearstream, avec Henri Pons. Ils instruisent également ensemble l'affaire Rhodia, l'affaire Vivendi et l'affaire du comité d'entreprise d'EDF.
Henri Pons est l'autre juge indépendant de tous (Montpellier), avec Jean-Marie d'Huy, de l'affaire Clearstream 2 (ou affaire du Corbeau), survenue en marge de l'affaire des frégates de Taiwan. Il a démêlé plusieurs affaires internationales de trafic de stupéfiants et de blanchiment, dont une enquête sur un trafic impliquant le frère de l'ancien président mexicain Carlos Salinas.
Difficile de croire que ces juges d'instruction tout puissants seraient indépendants et sereins.
La magistrate qui débine les procureurs au nom de l'indépendance de la magistrature
La gauche ne tolère le Parquet que lorsqu'elle est au pouvoir
Candidate Europe Ecologie, la juge Joly Eva est aujourd'hui forcément -et ouvertement- partisane
Cette militante hurle avec les loups de la gauche et ne conçoit pas que le procureur Marin a pu décider de son propre chef de faire appel de la relaxe de Dominique de Villepin. Elle manifeste ainsi son manque absolu de respect du Parquet qui contrebalance la toute puissance des juges partisans et des syndicats de la magistrature, lesquels entendent co-gérer le ministère de la Justice.
Si Joly Eva désapprouve les procureurs, elle peut toujours militer démocratiquement, plutôt que de tenter de peser sur un procès en cours. Cette ingérence n'est pas républicaine: qu'un journaliste téléguidé propage une polémique lancée par l'opposition n'est pas éthiquement professionnel, mais qu'une magistrate, certes atteinte par la limite d'âge 63 ans), milite sur la place publique dans son domaine d'activité est indécent. Cette attaque ad hominem est intolérable.
'Tous contre un', devise de la gauche vertueuse
Orfèvre en matière de rumeurs, cabales et autres produits de déstabilisation, la gauche tente d'intimider et de salir le procureur, dont l'honneur est mis en cause. Jean-Claude Marin dénonce le procès qui lui est intenté et -dans l'isolement qu'impose sa charge- doit s'élever seul contre la meute de ses détracteurs. Il l'affirme, son appel n'est pas la marque d'un "acharnement sarkozyste", mais des magistrats engagés alimentent pourtant la suspicion. Ainsi, Eva Joly.
Il est en soi effarant qu'une magistrate vertueuse donne à un magazine un entretien dans lequel elle règle des comptes avec son confrère du tribunal de Paris, mais que, de surcroît, elle ne fasse aucune allusion au droit qui est celui d'un procureur d'exercer le pouvoir que lui confère sa charge n'est pas très joli, joli. Du fait de cette cabale, et dans le secret de sa conscience, le procureur de Paris doit veiller lui-même à ce que soit rendu à tous les procureurs de France ce qui appartient aux procureurs. Dans la mesure où il subsiste des zones d'ombre ou que le jugement ne lui paraît pas équitable, le procureur est dans son bon droit de prendre la décision qui permette d'aller au fond de l'affaire et d'obtenir un jugement à son sens plus juste, au nom du peuple. Le rôle subalterne du journaliste Denis Robert, par exemple, a-t-il été complètement élucidé ? Que cela plaise ou non à Madame Joly, il est donc naturel que son collègue du tribunal de Paris fasse appel d'une décision qui ne prend pas son réquisitoire en compte. C'est son droit et c'est, de son point de vue, son devoir.
La militante craint-elle que toute la lumière soit faite ?
La juge 'indépendante' Joly est dans la logique de son engagement politique
Sans surprise, la juge, qui a notamment instruit l'affaire Elf, confirme l'engagement politique de toute une vie dans la magistrature.
"Pour convaincre l'opinion publique qu'il a agi en toute indépendance, nous pourrions demander à Jean-Claude Marin de rendre publics tous les rapports et toutes les notes administratives qu'il a forcément transmises à sa hiérarchie comme c'est l'usage dans les dossiers sensibles", ajoute-t-elle.
Ses termes trahissent son intention
"Pour convaincre l'opinion publique » souligne qu'elle est en campagne et cherche à manipuler l'électorat
Sa question de savoir s' «il a agi en toute indépendance » est une insulte à la profession sur laquelle, elle-même magistrate, jette l'opprobre.
«Nous pourrions demander » constitue une menace caractérisée.
Cette menace de « demander à Jean-Claude Marin de rendre publics tous les rapports... forcément transmis(es) à sa hiérarchie» souligne ô combien le juge d'instruction, qui n'a de comptes à rendre à personne, est tout-puissant et potentiellement dangereux. Ces propos renvoient à la volonté de domination exercée par le pouvoir judiciaire sur notre société.
Ils rappellent aussi de nombreuses affaires douloureuses et les dangers de l'exercice solitaire du pouvoir judiciaire, symbolisé par les petits juges, tels Fabrice Burgaud (affaire d'Outreau, mai-juillet 2004) ou Henry Pascal (affaire de Bruay-en-Artois dans les années 1970).
L'instrumentalisation politicienne ne fait pas de doute
De la part d'une magistrate vertueuse, la déception est grande.
Tout autant que dans le cas du juge indépendant Eric Halphen qui s'est engagé en politique, d'abord en soutenant la candidature présidentielle de Jean-Pierre Chevènement, puis en se ralliant aujourd'hui à Roland Castro (« l'Utopie concrète »), la juge Joly était moralement tenue à l'obligation de réserve. Mais les instits "désobéisseurs" ne revendiquent-ils pas aussi une pleine autonomie pédagogique dans leurs classe tout en exigeant davantage de moyens de l'Etat. Il est vrai que la politique ne s'embarrasse pas de la vertu.
La très indépendante juge Joly (née Gro Eva Farseth en décembre 1943 à Oslo (Norvège) est française par mariage. A 18 ans, elle séduisit Pascal Joly, le fils aîné (cousin de l'humoriste Sylvie Joly) de la famille française qui l'accueillait au pair. Qui soupçonna ensuite, au temps où elle était -secrétaire chez Eddie Barclay, puis styliste de mode, qu'elle est depuis longtemps attirée par la gloire et motivée par la politique. Quand, tardivement à 38 ans, Gro Eva fit son entrée dans la magistrature, elle opta pour le Parquet et se fit nommer … substitut du procureur de la République à Orléans, et cela en 1981, à l'arrivée de Mitterrand à l'Elysée.
=> Un beau palmarès
Elle se délecta rapidement des dossiers politico-financiers : c'est ainsi qu'en 1989 elle se fit détacher au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI, organisme rattaché au ministère des Finances), qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées: le socialiste Pierre Bérégovoy était ministre des Finances.
Plus tard, nommée en 1990 juge d'instruction au pôle financier de Paris, elle instruisit l'affaire Bernard Tapie, lequel fut ministre de la Ville sous le gouvernement de ...Pierre Bérégovoy.
La juge d'instruction instruisit l'affaire Elf qui la rendit célèbre. Elle fit en effet incarcérer (1996) le patron Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d'Elf et président en exercice de la SNCF.
Puis elle ouvrit les dossiers de l'affaire des frégates de Taïwan (avec et de l'affaire Dumas-Deviers-Joncour, qui, en 1998 amenèrent à la mise en examen de Roland Dumas (ci-contre), ancien Garde des Sceaux et proche de François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel du même président socialiste de la République. Il sera pourtant condamné en première instance en 2001, mais relaxé en appel en 2003. Dans ce regret que le procureur n'ait pas fait appel faut-il trouver la source de sa rancoeur et la raison de ses attaques actuelles ?
Mme Joly, devenue députée européenne au parcours sinueux (7 juin 2009)
-> En 2007-2008, Joly Eva va d'abord au Mouvement démocrate (MoDem) et proche de François Bayrou. Elle avait indiqué qu'elle serait "peut-être" candidate aux européennes de juin 2009 sous les couleurs du MoDem... Mais elle reprend son indépendance.
-> En octobre 2008, Gro Eva vire franchement à gauche et rejoint le rassemblement Europe Écologie (elle a cette foischaussé des lunettes rouges: pour passer inaperçus) . Elle est alors en deuxième position sur la liste des écologistes pour l'élection européenne de juin 2009 en Île-de-France, derrière Daniel Cohn-Bendit et José Bové.
A noter encore que la juge indépendante Laurence Vichnievsky s'est convertie à la politique: elle sera tête de liste … Europe écologie (aussi) pour les élections régionales de 2010 en PACA.
Face à Vincent Peillon-la-honte, parachuté de Picardie en PACA: la Diagonale du Fou.
Les magistrats indépendants sont à gauche !
L'indépendance de la juge est-il assez clairement établi ?
Difficile de croire que ces juges d'instruction tout puissants seraient indépendants et sereins.
La magistrate qui débine les procureurs au nom de l'indépendance de la magistrature
La gauche ne tolère le Parquet que lorsqu'elle est au pouvoir
Candidate Europe Ecologie, la juge Joly Eva est aujourd'hui forcément -et ouvertement- partisane
Cette militante hurle avec les loups de la gauche et ne conçoit pas que le procureur Marin a pu décider de son propre chef de faire appel de la relaxe de Dominique de Villepin. Elle manifeste ainsi son manque absolu de respect du Parquet qui contrebalance la toute puissance des juges partisans et des syndicats de la magistrature, lesquels entendent co-gérer le ministère de la Justice.
Si Joly Eva désapprouve les procureurs, elle peut toujours militer démocratiquement, plutôt que de tenter de peser sur un procès en cours. Cette ingérence n'est pas républicaine: qu'un journaliste téléguidé propage une polémique lancée par l'opposition n'est pas éthiquement professionnel, mais qu'une magistrate, certes atteinte par la limite d'âge 63 ans), milite sur la place publique dans son domaine d'activité est indécent. Cette attaque ad hominem est intolérable.
'Tous contre un', devise de la gauche vertueuse
Orfèvre en matière de rumeurs, cabales et autres produits de déstabilisation, la gauche tente d'intimider et de salir le procureur, dont l'honneur est mis en cause. Jean-Claude Marin dénonce le procès qui lui est intenté et -dans l'isolement qu'impose sa charge- doit s'élever seul contre la meute de ses détracteurs. Il l'affirme, son appel n'est pas la marque d'un "acharnement sarkozyste", mais des magistrats engagés alimentent pourtant la suspicion. Ainsi, Eva Joly.
Il est en soi effarant qu'une magistrate vertueuse donne à un magazine un entretien dans lequel elle règle des comptes avec son confrère du tribunal de Paris, mais que, de surcroît, elle ne fasse aucune allusion au droit qui est celui d'un procureur d'exercer le pouvoir que lui confère sa charge n'est pas très joli, joli. Du fait de cette cabale, et dans le secret de sa conscience, le procureur de Paris doit veiller lui-même à ce que soit rendu à tous les procureurs de France ce qui appartient aux procureurs. Dans la mesure où il subsiste des zones d'ombre ou que le jugement ne lui paraît pas équitable, le procureur est dans son bon droit de prendre la décision qui permette d'aller au fond de l'affaire et d'obtenir un jugement à son sens plus juste, au nom du peuple. Le rôle subalterne du journaliste Denis Robert, par exemple, a-t-il été complètement élucidé ? Que cela plaise ou non à Madame Joly, il est donc naturel que son collègue du tribunal de Paris fasse appel d'une décision qui ne prend pas son réquisitoire en compte. C'est son droit et c'est, de son point de vue, son devoir.
La militante craint-elle que toute la lumière soit faite ?
La juge 'indépendante' Joly est dans la logique de son engagement politique
Sans surprise, la juge, qui a notamment instruit l'affaire Elf, confirme l'engagement politique de toute une vie dans la magistrature.
"Pour convaincre l'opinion publique qu'il a agi en toute indépendance, nous pourrions demander à Jean-Claude Marin de rendre publics tous les rapports et toutes les notes administratives qu'il a forcément transmises à sa hiérarchie comme c'est l'usage dans les dossiers sensibles", ajoute-t-elle.
Ses termes trahissent son intention
"Pour convaincre l'opinion publique » souligne qu'elle est en campagne et cherche à manipuler l'électorat
Sa question de savoir s' «il a agi en toute indépendance » est une insulte à la profession sur laquelle, elle-même magistrate, jette l'opprobre.
«Nous pourrions demander » constitue une menace caractérisée.
Cette menace de « demander à Jean-Claude Marin de rendre publics tous les rapports... forcément transmis(es) à sa hiérarchie» souligne ô combien le juge d'instruction, qui n'a de comptes à rendre à personne, est tout-puissant et potentiellement dangereux. Ces propos renvoient à la volonté de domination exercée par le pouvoir judiciaire sur notre société.
Ils rappellent aussi de nombreuses affaires douloureuses et les dangers de l'exercice solitaire du pouvoir judiciaire, symbolisé par les petits juges, tels Fabrice Burgaud (affaire d'Outreau, mai-juillet 2004) ou Henry Pascal (affaire de Bruay-en-Artois dans les années 1970).
L'instrumentalisation politicienne ne fait pas de doute
De la part d'une magistrate vertueuse, la déception est grande.
Tout autant que dans le cas du juge indépendant Eric Halphen qui s'est engagé en politique, d'abord en soutenant la candidature présidentielle de Jean-Pierre Chevènement, puis en se ralliant aujourd'hui à Roland Castro (« l'Utopie concrète »), la juge Joly était moralement tenue à l'obligation de réserve. Mais les instits "désobéisseurs" ne revendiquent-ils pas aussi une pleine autonomie pédagogique dans leurs classe tout en exigeant davantage de moyens de l'Etat. Il est vrai que la politique ne s'embarrasse pas de la vertu.
La très indépendante juge Joly (née Gro Eva Farseth en décembre 1943 à Oslo (Norvège) est française par mariage. A 18 ans, elle séduisit Pascal Joly, le fils aîné (cousin de l'humoriste Sylvie Joly) de la famille française qui l'accueillait au pair. Qui soupçonna ensuite, au temps où elle était -secrétaire chez Eddie Barclay, puis styliste de mode, qu'elle est depuis longtemps attirée par la gloire et motivée par la politique. Quand, tardivement à 38 ans, Gro Eva fit son entrée dans la magistrature, elle opta pour le Parquet et se fit nommer … substitut du procureur de la République à Orléans, et cela en 1981, à l'arrivée de Mitterrand à l'Elysée.
=> Un beau palmarès
Elle se délecta rapidement des dossiers politico-financiers : c'est ainsi qu'en 1989 elle se fit détacher au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI, organisme rattaché au ministère des Finances), qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées: le socialiste Pierre Bérégovoy était ministre des Finances.
Plus tard, nommée en 1990 juge d'instruction au pôle financier de Paris, elle instruisit l'affaire Bernard Tapie, lequel fut ministre de la Ville sous le gouvernement de ...Pierre Bérégovoy.
La juge d'instruction instruisit l'affaire Elf qui la rendit célèbre. Elle fit en effet incarcérer (1996) le patron Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d'Elf et président en exercice de la SNCF.
Puis elle ouvrit les dossiers de l'affaire des frégates de Taïwan (avec et de l'affaire Dumas-Deviers-Joncour, qui, en 1998 amenèrent à la mise en examen de Roland Dumas (ci-contre), ancien Garde des Sceaux et proche de François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel du même président socialiste de la République. Il sera pourtant condamné en première instance en 2001, mais relaxé en appel en 2003. Dans ce regret que le procureur n'ait pas fait appel faut-il trouver la source de sa rancoeur et la raison de ses attaques actuelles ?
Mme Joly, devenue députée européenne au parcours sinueux (7 juin 2009)
-> En 2007-2008, Joly Eva va d'abord au Mouvement démocrate (MoDem) et proche de François Bayrou. Elle avait indiqué qu'elle serait "peut-être" candidate aux européennes de juin 2009 sous les couleurs du MoDem... Mais elle reprend son indépendance.
-> En octobre 2008, Gro Eva vire franchement à gauche et rejoint le rassemblement Europe Écologie (elle a cette foischaussé des lunettes rouges: pour passer inaperçus) . Elle est alors en deuxième position sur la liste des écologistes pour l'élection européenne de juin 2009 en Île-de-France, derrière Daniel Cohn-Bendit et José Bové.
A noter encore que la juge indépendante Laurence Vichnievsky s'est convertie à la politique: elle sera tête de liste … Europe écologie (aussi) pour les élections régionales de 2010 en PACA.
Face à Vincent Peillon-la-honte, parachuté de Picardie en PACA: la Diagonale du Fou.
Les magistrats indépendants sont à gauche !
L'indépendance de la juge est-il assez clairement établi ?
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