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jeudi 28 janvier 2010

Le démocrate Obama dépassé par les déficits

En plus des 10% de chômeurs

L'effet Obama ?

Pour endiguer la crise économique internationale, l'icône américaine des socialistes français avait injecté des tombereaux de dollars dans l'économie, faisant l'admiration de nos archaïques hexagonaux. Aujourd'hui, Barack Obama ne sait plus comment contenir les déficits.

Qu'a-t-il fait depuis mars 2009 ?
« La performance économique du dernier trimestre de 2008 a été la pire des 25 dernières années », a noté le président Obama dans un discours prononcé au département des Transports. L'économie américaine s'est contractée de 6,2 % au dernier trimestre, sans que, de ce côté de l'Atlantique, la Rue de Solférino ne prenne la mesure de la crise. « Et franchement, le premier trimestre de cette année ne promet guère d'être meilleur », a-t-il pourtant admis alors.

Alors, son programme TALF, placé sous la responsabilité de la Réserve fédérale et du département du Trésor, a été créée en ...novembre. Il permit alors d'injecter dans l'économie la somme minimale de 200 milliards, mais celle-ci devait pouvoir être portée à 1000 milliards de dollars, selon l'évolution de la situation. Le PS français était subjugué.

2010 - Un an plus tard, le président Barack Obama a pris acte mercredi de l'état préoccupant des finances publiques américaines et annoncé la création, par décret présidentiel, d'une commission chargée de trouver des solutions aux déficits. En France se réunit dès aujourd'hui mercredi une conférence sur les déficits, mais l'opposition de gauche la boycotte. Dans l'intérêt de la France et des Français. Et tandis que le démocrate Obama rameute les acteurs politiques américains, la Ch'tite Aubry, qui s'estime constructive, a déclaré cette semaine que «Sarkozy est en panne de solutions».

Mais où en est donc l'Amérique d'Obama ?
"Si nous ne prenons pas de mesures fortes pour réduire notre dette, cela pourrait nuire à nos marchés, augmenter le coût de l'emprunt et menacer notre reprise", a déclaré le président démocrate américain, lors de son discours sur l'état de l'Union devant les deux chambres du Congrès réunies au Capitole.
"Ce ne sera pas un de ces machins de Washington censés nous faire croire que nous avons résolu un problème. La commission fournira un ensemble spécifique de solutions dans un délai fixé", a-t-il ajouté en critiquant au passage les sénateurs qui ont bloqué au Congrès une proposition similaire.

Démocrate ou socialiste, cherchez la différence

  • A la différence des poseurs de lapin français qui ont une solution à tout, Obama n'est pas en mesure de proposer d'importantes mesures de réduction des déficits: il en est seulement à dégager des priorités. A la différence de nos socialistes abstentionnistes, son opposition républicaine n'envisage pas de boycotter les travaux de recherche de ces solutions.
  • A la manière de nos abstentionnistes hexagonaux, Barack Hussein préfère affirmer -douze mois plus tard- qu'il a hérité d'une situation financière difficile des mains de son prédécesseur Georges Bush, plutôt que de prendre la mesure de la crise économique internationale et de reconsidérer sa propre politique.

    Obama, sur le point d'imiter Sarkozy ?

    Le déficit budgétaire américain a atteint 1.400 milliards de dollars pour l'année fiscale 2009, soit près de 10% du PIB (produit intérieur brut), et devrait être de 1.350 milliards en 2010, selon la commission du budget du Congrès.

    => En France, le déficit public atteint 5,6% du PIB
    Le gouvernement table désormais sur une contraction du PIB de 1,5% en 2009 et une croissance de 1,0% en 2010. L'inflation s'établirait à 0,4% en 2009 et 1,4% en 2010. Il prévoyait jusqu'alors une croissance de +0,2 à +0,5% en 2009 et un déficit public, qui comprend les déficits de l'Etat, des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales, à 4,4% du PIB. La consommation des ménages a bien tenu en 2009 et le moral des consommateurs français s'est légèrement amélioré en janvier 2010. Sur le front du chômage, le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, a pour sa part évoqué une "bonne" tendance en décembre.

    => Aux USA,
    => Barack Obama a proposé un gel de certaines dépenses budgétaires pendant trois ans pour économiser 20 milliards de dollars dès l'année fiscale 2011.

    => Il aimerait supprimer les exemptions fiscales (les "niches"?) pour les compagnies pétrolières, les gérants de fonds d'investissement et les Américains dont le revenu dépasse 250.000 dollars par an. "Nous ne pouvons pas nous le permettre", a-t-il souligné, promettant de recourir si nécessaire à son veto pour faire appliquer ces décisions.

    => Il a en revanche renouvelé son engagement à prolonger les baisses d'impôts dont bénéficient les familles gagnant moins de 250.000 dollars annuels.

    => Le gel des dépenses publiques n'affectera pas la sécurité nationale, la sécurité sociale (retraites) et les programmes Medicare et Medicaid qui fournissent une assurance-santé aux plus pauvres et aux personnes âgées, a promis Barack Obama, qui présentera lundi son projet de budget pour l'année fiscale 2011.
    "Les familles de ce pays se serrent la ceinture et prennent des décisions difficiles. Le gouvernement fédéral doit faire de même", a déclaré le président américain, un brin populiste.

    Que celui qui y trouve une idée des socialistes français lève la main.
    Le PS ne fanfaronne plus; il se drape dans son indignité boudeuse et se tient sur son quant-à-soi. Désemparé. Inutilisable.
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