Quelque 5 millions de personnes ont été vaccinées depuis le début de la campagne de vaccination française le 21 octobre en France. Lire PaSiDupes
Or, tandis que l''épidémie de grippe A(H1N1) se propage rapidement dans les campagnes chinoises, selon le ministère de la Santé, et que son pic est attendu pour février, depuis deux mois, le gouvernement français a lancé une opération visant à revendre à des pays étrangers une partie des 94 millions de doses de vaccin contre la grippe A achetées en juillet dernier, à une époque où la menace était supposée très grave », indique le journal Le Parisien, ce dimanche 3 janvier.
Etat de la progression de la pandémie
Le Parisien mène l'investigation de la grippe A
« Aujourd’hui en France » décrypte une opération commerciale qui pourrait permettre au gouvernement d’alléger « la facture grippe A ».
Quand la décision a-t-elle été prise ?
Le 1er novembre, le ministère français de la Santé reçoit une note de l’Agence européenne de la santé (Emea) qui indique qu’une seule injection de vaccin est nécessaire pour être protégé contre le virus, et non plus deux, comme les experts le prétendaient jusqu’alors. « Ce jour-là, on a compris qu’avec les 94 millions de doses achetées en juillet, nous détenions trop de vaccins », explique-t-on au ministère de la Santé.
Une réunion est alors organisée dans le bureau du directeur de cabinet de Roselyne Bachelot, où la décision est prise formellement de vendre des vaccins aux pays qui en feraient la demande. Ces ventes devraient s’ajouter aux 9,4 millions de doses que le président de la République a choisi, dès septembre, de donner à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les pays les plus démunis. Des dons qui ont d’ailleurs déjà été effectués.
Qui dirige l’opération de vente ?
Une opération conjointe est menée depuis la mi-novembre entre le ministère des Affaires étrangères et celui de la Santé en direction des ambassades étrangères. Les diplomates sont priés de faire remonter rapidement l’information vers Paris si les pays font état d’un manque de vaccins. « Nous avons travaillé ensemble sur ce dossier avec les équipes du ministère de la Santé », explique-t-on au ministère des Affaires étrangères.
La question de la revente des vaccins est abordée succinctement en cellule de crise interministérielle : « Madame Bachelot a indiqué que des négociations étaient en cours avec différents pays, mais sans donner les noms, pour des raisons de confidentialité », indique Gérard Gachet, porte-parole de la cellule de crise interministérielle, au ministère de l’Intérieur. Matignon et l’Elysée sont régulièrement tenus au courant des contacts et ont le pouvoir de validation final. Des négociations ont été rapidement engagées avec le Qatar, l’Egypte, le Mexique, la Bulgarie, la Roumanie et l’Ukraine.
A quel prix sont cédés les vaccins ?
La France a adopté une position de principe : elle vend au prix où elle a acheté les quatre types de vaccin (soit : 6,25 € la dose pour le Sanofi-Pasteur, 7 € le GSK, 9,34 € le Novartis et 10 € le Baxter). Les pays demandeurs sont ceux qui n’ont pas pu se procurer suffisamment tôt le vaccin. La France doit aussi faire face à la concurrence internationale des autres « grands pays » qui veulent revendre leurs vaccins. C’est le cas en Ukraine, où la France et l’Allemagne ont soumis des offres aux autorités. La Suisse et les Pays-Bas, qui avaient acquis beaucoup de lots, ont ouvertement proposé à la revente une partie de leurs stocks. (source Le Parisien)
Les commentateurs plus ou moins bienveillants
Reuters aujourd'hui à 9h23: « Plus de 4,6 millions de personnes ont été vaccinées en France contre la maladie, qui, selon le dernier pointage de l'Institut national de veille sanitaire, a provoqué 198 décès au 29 décembre. » L'agence ne précise pas que suite à la campagne de dénigrement des media, depuis le début du mois d’août, 6,1 millions de personnes ont été infectées par le virus grippal pandémique en France.
Le gouvernement a gouverné, c'est-à-dire qu'il a prévu et géré une pandémie en ne disposant pas de plus d'éléments que la presse savante. Comme ses homologues allemands, Suisses ou Néerlandais, il a consulté des experts européens qui se sont mis le doigt dans l'oeil. Plutôt que de vilipender à tour de bras, pourquoi ne pas admettre que Roselyne Bachelot à fait pour le mieux. Maintenant, les malins et les vigilants peuvent se lâcher et donner libre cours à leurs critiques a posteriori !
La grippe aviaire n'a pas égargné les belles consciences médiatiques.
Il est toujours nécessaire de bien savoir se laver les mains...
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