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vendredi 30 janvier 2009

Des profs boycottent le bac blanc : lycéens furieux

Le SNES-FSU, au service des élèves : crédible ?

> Les fonctionnaires-activistes ont persuadé les naïfs que s’ils boycottent les évaluations de CM2, c’est dans l’intérêt des enfants, en prétendant qu’elles ne prennent pas en compte l’état d’avancement (ou de retard) du programme.
> Maintenant, les mêmes professeurs de la FSU s’en prennent aux élèves du second degré : après le SNUipp du primaire, le SNES des lycées, mais c’est toujours la même centrale syndicale…
> Au lycée Vaugelas, le proviseur Jean-François Arragain, explique que la décision de ne pas organiser le bac blanc, a été prise, dans son établissement, dès le mois d'octobre : "Une majorité de professeurs a souhaité [sic]effectivement protester contre la politique du gouvernement
(13 suppressions de postes dans notre établissement l'an dernier: tous postes confondus, professeurs et agents) et a décidé à ce moment de ne pas organiser le bac blanc".
Olivier Beasancenot (LCR, trotskiste) revendique le 13e mois à La Poste... Et Gérard Aschiéri (FSU) aussi ?

Faute professionnelle du Snes Savoie

Les fonctionnaires rebelles annoncent par communiqué qu'une part significative (?) des enseignants de trois lycées du bassin chambérien (Vaugelas, Louis Armand et Granier) a décidé, comme ça, de ne pas organiser le bac blanc cette année, afin de protester contre les suppressions de postes dans l'Éducation nationale. Et pour que le système marche mieux.

Une agression de jeunes mineur(e)s

L'organisation du bac blanc, répétition grandeur nature et bénévole, de l'examen final, est une décision qui relève de chaque établissement, mais aucun ne résistait à la forte demande des parents et des élèves.
Il se déroule généralement avant ou après les vacances de février, sans que quiconque n’ait jamais prétendu qu’il était impossible d’y procéder au milieu de l’année, puisque tout le programme n’avait pas été traité. Chacun admettait que les épreuves ne portaient que sur le début des programmes.

Mauvaise foi et mauvais esprit : mentions très bien

Pour le secrétaire départemental du SNES-FSU, cette organisation réclamerait une telle logistique que la plupart des établissements ne peuvent plus la supporter aujourd'hui, malgré toute sa bonne volonté, en raison des suppressions de postes qu'ils ont subies.

  • De plus, selon Nicolas Pavlides, "les statistiques prouvent que l'organisation ou pas d'un bac blanc n'a pas de conséquences visibles sur les résultats des élèves au bac. " A voir ! Ainsi, cet enseignant partagerait avec le chef de l'Etat les mêmes troubles de la vue? De quoi les rapprocher...
  • Les parents et élèves désapprouvent cette prise d’otage des « apprenants »
    Elèves et parents y sont attachés, car ils y voient un entraînement de haute valeur psychologique. Un moyen de faire le point et de se ressaisir, éventuellement. Le moyen aussi de travailler toute l’année.

    Pédagogie et syndicalisme, c’est pareil !

    "Cette décision a fait l'objet d'une réflexion pédagogique ( ! ) qui a été expliquée aux élèves et aux parents". Le SNES précise que ce boycottage n'est pas une première dans le département et espère l'étendre à d'autres établissements.

    Et 80% de réussite garantie par les correcteurs et examinateurs du SNES-FSU. Après eux, le déluge dans l’enseignement supérieur. Faute de postes et de moyens ?

    La FCPE est-elle d’accord avec ça ?

    Une prise de position cohérente est attendue…

  • 1 commentaire:

    1. "les statistiques prouvent que l'organisation ou pas d'un bac blanc n'a pas de conséquences visibles sur les résultats des élèves au bac"
      (Nicolas Pavlides)

      C'est sans doute pourquoi certains professeurs (syndiqués, il va de soit) se contentent de donner le strict minimum de notes (3 par trimestres-- pour beaucoup, des "notes d'oral", même si la discipline ne repose pas sur une pratique orale comme les langues): des statistiques syndicales prouvent certainement que le nombre de devoirs et de tests (donc d'évaluations, de corrections et de possibilités d'amélioration) ne change rien au résultat final.

      Il est vrai que lorsque l'on a un "Camarade enseignant" de ce type (il faut en toute honnêteté ajouter des "enseignants" non syndiqués, de Droite, tout à fait incapables aussi; la philosophie pernicieuse vient cependant des syndicats... de Gauche), qui ne fait rien, n'enseigne rien, donne des devoirs et contrôles "bidon" et des notes "bidon" au nom de la "pédagogie de l'encouragement" qui ordonne que "tout le monde il est beau, tout le monde il est génial), le niveau des élèves n'a strictement aucune chance de changer, sinon pour baisser encore davantage.

      Les nuls ne peuvent que rester nuls et même, encouragés par cette situation confortable (18/20 sans effort, juste "parce que"), devenir encore plus nuls.
      Les meilleurs en changent pas trop et les parents qui le peuvent font le sacrifice de cours particuliers pour que leurs enfants ne perdent pas leurs bonnes habitudes.
      Les moyens se débrouillent comme ils peuvent, avec eux aussi des cours particuliers pour ceux qui le peuvent.

      "Cours particuliers pour ceux qui peuvent se le permettre, même en faisant des sacrifices"?!
      Et les autres?!
      Quelle horreur!
      Il faut absolument des heures de soutien gratuites pour tous els élèves en difficulté!

      Ah-- c'est vrai: la Droite les a créées, ces heures de soutien gratuites pour tous les élèves en difficultés.
      Problème: la Gauche, qui les a réclamées (à juste titre) mais ne las a jamais mises en place, s'y opposent, et ses disciples ne les organisent pas, en privent les élèves-- juste "parce que", "parce que c'est le méchant Sarkozy qui les a créées, donc c'est pas bien, et c'est comme ça et tu la fermes, Camarade élève, sinon tu vas voir à la fin de l'année..."

      Pour résumer, il est évident qu'avec des "Camarades enseignants" bien décidés à ne rien enseigner d'autre que la propagande du Parti, les slogans anti-progrès et la haine anti-Droite, le niveau des élèves ne peut s'améliorer, que l'on trouve 3 ou 10 notes sur chaque bulletin, ou qu'il y ait un "Bac Blanc" ou non.

      C'est ainsi que les élèves arrivant en 6ème ne savent ni lire, ni écrire, ni compter correctement; ils annonent à peine, ne savent pas épeller leur prénom, et ont du mal à compter leurs doigts-- en exaggérant un peu, mais à peine.
      Le test récent a montré que le niveau des élèves de CM2 avait bien baissé en 20 ans-- et encore! ces résultats sont faussés puisque les "Camarades enseignants" avaient donné les réponses aux élèves avant les tests!
      C'est dont bien pire que pire: même avec les réponses une semaine à l'avance, les élèves ont fait beaucoup moins bien que es élèves de 1987 sans "anti-sèches"!
      Eh oui: pour les comprendre ces réponses, et savoir cocher la bonne case comme montré toute la semaine précédente, encore faut-il maîtriser les notions élémentaires que ce test a justement pour mission d'évaluer; les "gentils Camarades instituteurs" avaient beau dicter les réponses, quand on ne sait pas lire et compter-- à cause d'eux--, on ne peut pas cocher la troisième case de la septième ligne, parce qu'on ne sait pas ce que c'est que sept ou trois, ni cocher "Vrai" ou "Faux", parce que les deux machins se ressemblent grave trop!

      Reste une dernière raison pour laquelle les Syndicats prétendent que les résultats du Bac ne changeront pas: ils les connaissent déjà, et ceux de leurs élèves (les nuls, incapables et autres cancres) qui les suivent aveuglèment, sans comprendre (forcément...) savent très bien pourquoi, et qu'ils n'ont pas à s'inquiéter.

      Comme ces dernières années depuis les manifestations et blocages "anti-CPE" (durant lesquelles, je le rappelle, des élèves illettrés des banlieuex lapidaient leurs Conseillers Principaux d'Education, croyant que l'appel des Syndicats à "faire la peau au CPE" était un appel à "faire la peau aux CPE des Lycées"), les Syndicats prévoient d'organiser davantage de manifestations et de grèves (y compris officieuses-- faux congés maladie, vraies séances d'endoctrinement syndical en cours), donc de moins en moins de cours et d'enseignement et de préparation à tous les examens, plus (pour empêcher les "sales traîtres", largement majoritaires, d'enseigner et d'apprendre) des blocages d'établissements.

      Après des semaines et des mois perdus, les "Camarades enseignants" offriront le Bac aux "Camarades lycéens" pour les récompenser d'avoir aidé à semer le chaos-- pour détruire leur avenir en contribuant à ruiner l'économie du pays.

      Quelques petits mois plus tard, des milliers de "Bacheliers" qui n'ont même pas le niveau requis pour la 6ème quitteront les cours du Supérieur, ne pouvant pas suivre un seul mot de ce qui est dit.

      Contrairement à leurs camarades instituteurs du Primaire, les professeurs du Supérieur peuvent difficilement prétendre que les tests évaluations sont trop durs "exprès, rien que pour humilier" les étudiants: avant même la moindre évaluation, avant même la fin du premier mois, les amphithéâtres et les salles se désemplissent à mesure que les nuls qui n'y on pas leur place s'en vont après quelques heures de cours, ne comprenant pas de quoi il est question, déçus qu'on ne leur répète pas sans cesse qu'ils sont des génies, scandalisés qu'on leur réponde qu'ils devraient maîtriser depuis longtemps les bases sur lesquels ils posent des questions (certains étudiants de première année d'études scientifiques ne savent pas ce qu'est un vecteur!).

      Véritables statistiques, faites moi-même en cours et en fin d'année universitaire, il y a déjà quelques années:
      - la moitié des étudiants en moins à la fin du premier semestre (dont la plupart dès le premier mois)
      - deux tiers des étudiants qui ne dépassent pas la première année (puisqu'ils n'ont déjà pas tenu les premières semaines)

      Mais non, d'après la Gauche, il ne faut rien faire: ni enseigner les connaissances fondamentales dans le Primaire, ni faire des évaluations (tests & notes) honnêtes, ni palier les lacunes, ni faire des cours dignes de ce nom, ni assurer les heures de soutien gratuites aux élèves en difficulté, ni même simplement accueillir les petits enfants de Primaire les jours de grève.
      Mieux vaut pour la Gauche avoir des illettrés, et même si possible des quasi-analphabètes, pour mieux procéder à son lav--- à son salissage de cervelle.

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