Violence des petits règlements de comptes entre amis
Un nostalgique de 1793...
Ce n’est pas au son de la Marseillaise que Mélenchon a claqué la porte du PS (Lire PaSiDupes). Mais c’est un fait que l’air socialiste est tellement vicié qu’il est devenu irrespirable. Mélenchon a fui la pollution qui, avec le nuage Urvoas, l’a rattrapé.
Un député frais émoulu du scrutin de juin 2007 fait son chemin mais son parcours est déjà jonché de corps qui néanmoins bougent encore.
Voyez comment Urvoas fait la peau aux camarades renégats.
Butor
Vendredi 16 mai 2008
Voilà un élu qui n’honore pas sa fonction. Il y a quelques jours, nous avions découvert l’étendue de ses connaissances concernant les relations sino-tibétaines. Il vient de démontrer, lors d’un débat au Sénat, qu’il était tout aussi compétent en matière de langue bretonne.
Dans cette subtilité qui n’appartient qu’à lui, et qu’heureusement personne ne songe à lui disputer, il vient d’émettre un jugement à l’emporte-pièce dont il est certes coutumier, mais qui ne le rend pas pour autant recevable.
« La langue bretonne, a-t-il assené est celle qui résulte du dictionnaire dit unifié de 1942, qui se substitue aux cinq langues bretonnes existantes. » Il s’ensuit fort logiquement à ses yeux que le breton dont il est aujourd’hui fait usage dans la région est la langue de la « collaboration », et que les écoles qui l’enseignent, à l’instar de Diwan, sont des « sectes »…
Que répondre à ce tissu d’insanités sinon que ce petit monsieur, à dessein ou non, confond langues et dialectes, que le breton unifié n’a pas plus de raison d’être marqué au fer rouge de la collaboration que la fête des mères, instituée par le maréchal Pétain en mai 1941, et que si les écoles Diwan devaient être qualifiées de sectes, ce seraient bien les premières qui n’honoreraient ni idole, ni gourou.
Ces propos diffamatoires n’engagent évidemment que lui, et démontrent à nouveau, l’irrationalité d’une idéologie nationaliste qui, d’où qu’elle vienne, mérite d’être condamnée sans détours. Je regrette qu’il ne se soit pas trouvé une voix socialiste, par exemple, bretonne pour lui répondre.
Un nostalgique de 1793...
Ce n’est pas au son de la Marseillaise que Mélenchon a claqué la porte du PS (Lire PaSiDupes). Mais c’est un fait que l’air socialiste est tellement vicié qu’il est devenu irrespirable. Mélenchon a fui la pollution qui, avec le nuage Urvoas, l’a rattrapé.
Un député frais émoulu du scrutin de juin 2007 fait son chemin mais son parcours est déjà jonché de corps qui néanmoins bougent encore.
Voyez comment Urvoas fait la peau aux camarades renégats.
Butor
Vendredi 16 mai 2008
Voilà un élu qui n’honore pas sa fonction. Il y a quelques jours, nous avions découvert l’étendue de ses connaissances concernant les relations sino-tibétaines. Il vient de démontrer, lors d’un débat au Sénat, qu’il était tout aussi compétent en matière de langue bretonne.
Dans cette subtilité qui n’appartient qu’à lui, et qu’heureusement personne ne songe à lui disputer, il vient d’émettre un jugement à l’emporte-pièce dont il est certes coutumier, mais qui ne le rend pas pour autant recevable.
« La langue bretonne, a-t-il assené est celle qui résulte du dictionnaire dit unifié de 1942, qui se substitue aux cinq langues bretonnes existantes. » Il s’ensuit fort logiquement à ses yeux que le breton dont il est aujourd’hui fait usage dans la région est la langue de la « collaboration », et que les écoles qui l’enseignent, à l’instar de Diwan, sont des « sectes »…
Que répondre à ce tissu d’insanités sinon que ce petit monsieur, à dessein ou non, confond langues et dialectes, que le breton unifié n’a pas plus de raison d’être marqué au fer rouge de la collaboration que la fête des mères, instituée par le maréchal Pétain en mai 1941, et que si les écoles Diwan devaient être qualifiées de sectes, ce seraient bien les premières qui n’honoreraient ni idole, ni gourou.
Ces propos diffamatoires n’engagent évidemment que lui, et démontrent à nouveau, l’irrationalité d’une idéologie nationaliste qui, d’où qu’elle vienne, mérite d’être condamnée sans détours. Je regrette qu’il ne se soit pas trouvé une voix socialiste, par exemple, bretonne pour lui répondre.
Urvoas est arrivé... sans diffamation, avec tout le respect dû par un représentant de la "république du respect" à un représentant de la république, en toute fra-ter-ni-té .
On comprend un peu d'où vient que l'agression "citoyenne" sectaire se répand de façon aussi préoccupante en région Bretagne.
Je n'aime pas Mélanchon mais les écoles Diwan sont très proches des sectes .. Je suis bretonne, mes nièces ont subi pendant quelques années le lavage de cerveau pratiqué dans ces établissements . Quand je pense que le conseil général subventionnent ces cinglés je suis scandalisée
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