L’angle d’attaque obtus des socialistes
Le cheval de bataille de la première secrétaire du PS est le plan de relance anti-crise du gouvernement : Martine Aubry a attaqué celui-ci mercredi sur la stratégie à développer.
Le PS se veut "opposant ardent" à la politique de Nicolas Sarkozy, qu'elle juge "pas sérieux"
Le ministre du Budget Eric Woerth a combattu les arguments lancés le matin même contre le plan du gouvernement par la maire de Lille. La Ch’tite Aubry n’a pas pu choisir la voie parlementaire, puisqu'elle n'est pas plus députée que Sa Cynique Majesté Royal...
> Mme Aubry a estimé sur RTL que le plan français "n'est pas sérieux" pour la simple raison que sa référence, "l'Allemagne, annonce un plan de 50 milliards". La brillante première secrétaire du PS n'a rien de mieux à prposer que de faire comme les autres, les pays voisins... "Les pays qui nous entourent sont déjà - et nous regardent un peu comme des 'moutons noirs' - dans des relances à court terme, massives et marchant sur les deux pieds: consommation et investissement".
La première secrétaire doit présenter le 20 janvier son "contre-plan". Déjà, le PS a annoncé qu'il voterait contre le paquet dévoilé par le chef de l'Etat à Douai le 4 décembre, y voyant un plan "unijambiste" misant tout sur l'investissement et la trésorerie des entreprises et oubliant le pouvoir d'achat.
> Le PS n’a donc pas tiré la leçon de la période Mauroy, sous la présidence de Mitterrand, lorsqu’en 1981 la relance par la consommation avait été catastrophique et que le gouvernement socialiste avait échappé de peu à la tutelle du FMI.
On constate donc aussi que la Mamie Nova des socialistes n’a pas de propositions adaptées à la situation, mais seulement de vieilles recettes de grand-mère dépassée par les événements. Le "mouton rose" socialiste ne fait que suivre, imiter et se jeter dans le premier précipice venu.
La majorité remonte les bretelles du PS
"J'entendais ce matin la première secrétaire du Parti socialiste dire que nous étions le 'mouton noir de l'Europe'. Comment franchement peut-on dire cela?", s’est étonné E. Woerth, en présentant le plan chiffré à 26 milliards d'euros, devant une vingtaine de députés seulement.
"La France est, avec le Royaume Uni, à l'initiative du plan de relance européen, le président de la République en particulier. La France a pris avec une rapidité exemplaire les mesures nécessaires", a observé le ministre.
"Notre politique budgétaire marche bien sur deux jambes", a rectifié E. Woerth. Le ministre a en effet rappelé que "d'autres mesures ont déjà été prises par le gouvernement", sans délai, pour "le soutien de l'activité et notamment des revenus et de la consommation", citant la "revalorisation des prestations sociales, particulièrement fortes en 2009".
Autre expert en matière de budget à l'UMP, Gilles Carrez a pour sa part renvoyé dans les cordes le perfide Henri Emmanuelli.
> G. Carrez a en effet cité 1981 pour souligner les dangers d'une politique de relance comme celle voulue par Mauroy, appliquée par Riton Emmanuelli et axée sur la seule consommation.
G. Carrez a rafraîchi la mémoire des socialistes
Après 1981, "nous avons multiplié les dévaluations. Il a fallu [que les socialistes] suppli[ent] l'Arabie Saoudite de nous prêter de l'argent. Nous avons frôlé la tutelle du FMI. Tout cela pour engendrer la maladie des déficits publics dont nous souffrons depuis trente ans"
> Il a également évoqué la politique de rigueur socialiste de 1983.
Le député UMP a expliqué au PS comme à la presse militante que "tout le dispositif concentré sur la consommation ne favorisait que les importations". Et le déficit budgétaire.
> Avec l’honnêteté qui le caractérise, l'ex-secrétaire d'Etat au Budget de François Mitterrand entre 1983 et 1986, Henri Emmanuelli, a risqué une riposte révélatrice de sa capacité à masquer les retombées de ses propres choix budgétaires. L’intervention du chef de file de la gauche du PS révèle d’ailleurs sa mauvaise foi et sa pleine conscience que son passage a eu pour conséquence que "les pointes de déficit public dans ce pays ont correspondu à la présence d'un ministre de droite à Bercy", à la suite de la période socialiste.
> Gilles Carrez a envisagé un coup de pouce social
"Une enveloppe supplémentaire d'un milliard d'euros" est annoncée en faveur des ménages modestes dans le cadre du plan de relance, à travers
- la prime pour l'emploi,
- le Revenu de solidarité active (RSA)
- et des allocations logement.
Suite des opérations
Après ce débat très politique aux limites, l'examen des amendements devrait commencer jeudi, avant un vote mardi 13 janvier et une navette au Sénat.
Le cheval de bataille de la première secrétaire du PS est le plan de relance anti-crise du gouvernement : Martine Aubry a attaqué celui-ci mercredi sur la stratégie à développer.
Le PS se veut "opposant ardent" à la politique de Nicolas Sarkozy, qu'elle juge "pas sérieux"
Le ministre du Budget Eric Woerth a combattu les arguments lancés le matin même contre le plan du gouvernement par la maire de Lille. La Ch’tite Aubry n’a pas pu choisir la voie parlementaire, puisqu'elle n'est pas plus députée que Sa Cynique Majesté Royal...
> Mme Aubry a estimé sur RTL que le plan français "n'est pas sérieux" pour la simple raison que sa référence, "l'Allemagne, annonce un plan de 50 milliards". La brillante première secrétaire du PS n'a rien de mieux à prposer que de faire comme les autres, les pays voisins... "Les pays qui nous entourent sont déjà - et nous regardent un peu comme des 'moutons noirs' - dans des relances à court terme, massives et marchant sur les deux pieds: consommation et investissement".
La première secrétaire doit présenter le 20 janvier son "contre-plan". Déjà, le PS a annoncé qu'il voterait contre le paquet dévoilé par le chef de l'Etat à Douai le 4 décembre, y voyant un plan "unijambiste" misant tout sur l'investissement et la trésorerie des entreprises et oubliant le pouvoir d'achat.
> Le PS n’a donc pas tiré la leçon de la période Mauroy, sous la présidence de Mitterrand, lorsqu’en 1981 la relance par la consommation avait été catastrophique et que le gouvernement socialiste avait échappé de peu à la tutelle du FMI.
On constate donc aussi que la Mamie Nova des socialistes n’a pas de propositions adaptées à la situation, mais seulement de vieilles recettes de grand-mère dépassée par les événements. Le "mouton rose" socialiste ne fait que suivre, imiter et se jeter dans le premier précipice venu.
La majorité remonte les bretelles du PS
"J'entendais ce matin la première secrétaire du Parti socialiste dire que nous étions le 'mouton noir de l'Europe'. Comment franchement peut-on dire cela?", s’est étonné E. Woerth, en présentant le plan chiffré à 26 milliards d'euros, devant une vingtaine de députés seulement.
"La France est, avec le Royaume Uni, à l'initiative du plan de relance européen, le président de la République en particulier. La France a pris avec une rapidité exemplaire les mesures nécessaires", a observé le ministre.
"Notre politique budgétaire marche bien sur deux jambes", a rectifié E. Woerth. Le ministre a en effet rappelé que "d'autres mesures ont déjà été prises par le gouvernement", sans délai, pour "le soutien de l'activité et notamment des revenus et de la consommation", citant la "revalorisation des prestations sociales, particulièrement fortes en 2009".
> G. Carrez a en effet cité 1981 pour souligner les dangers d'une politique de relance comme celle voulue par Mauroy, appliquée par Riton Emmanuelli et axée sur la seule consommation.
G. Carrez a rafraîchi la mémoire des socialistes
Après 1981, "nous avons multiplié les dévaluations. Il a fallu [que les socialistes] suppli[ent] l'Arabie Saoudite de nous prêter de l'argent. Nous avons frôlé la tutelle du FMI. Tout cela pour engendrer la maladie des déficits publics dont nous souffrons depuis trente ans"
> Il a également évoqué la politique de rigueur socialiste de 1983.
Le député UMP a expliqué au PS comme à la presse militante que "tout le dispositif concentré sur la consommation ne favorisait que les importations". Et le déficit budgétaire.
> Avec l’honnêteté qui le caractérise, l'ex-secrétaire d'Etat au Budget de François Mitterrand entre 1983 et 1986, Henri Emmanuelli, a risqué une riposte révélatrice de sa capacité à masquer les retombées de ses propres choix budgétaires. L’intervention du chef de file de la gauche du PS révèle d’ailleurs sa mauvaise foi et sa pleine conscience que son passage a eu pour conséquence que "les pointes de déficit public dans ce pays ont correspondu à la présence d'un ministre de droite à Bercy", à la suite de la période socialiste.
> Gilles Carrez a envisagé un coup de pouce social
"Une enveloppe supplémentaire d'un milliard d'euros" est annoncée en faveur des ménages modestes dans le cadre du plan de relance, à travers
- la prime pour l'emploi,
- le Revenu de solidarité active (RSA)
- et des allocations logement.
Suite des opérations
Après ce débat très politique aux limites, l'examen des amendements devrait commencer jeudi, avant un vote mardi 13 janvier et une navette au Sénat.
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