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vendredi 9 janvier 2009

La mairie de Paris participe à la mise à l'abri de ses SDF

Leur budget va tripler cet hiver dans la capitale
500.000 euros cet hiver, a indiqué l'adjointe chargée de la solidarité à la mairie de Paris, Olga Trostiansky. Les sans-abri (et probablement DAL, Les Don Quichotte et autres Jeudi noir) n’ont pas encore exprimé leur satisfaction que la ville participe à l’effort national de solidarité.

Le dispositif de mise à l'abri, qui consiste à proposer aux SDF de passer la nuit dans des gymnases, réquisitionnés temporairement -plutôt qu'occupés- et de recevoir des repas chauds par temps de grand froid "a fonctionné à ce jour pendant 84 nuitées (soit quelque trois mois), contre 52 nuitées l'hiver dernier" a précisé l'adjointe.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS) n’a délégué à personne la visite jeudi soir du gymnase Paul Gauguin (Paris IX) où 90 lits sont installés, et a salué les premiers occupants, en immense majorité des sans-papiers SDF. Devant micros et caméras, le maire a reconnu : "Je dois prendre ma part de responsabilité de la solidarité avec les exclus" qui s'est prononcé pour l'accueil des exclus dans la durée dans des conditions "où on leur offrira de la sécurité dans le temps, un bon accueil et un parcours professionnel". Dommage qu'il personnalise d'un "Je" cette action humanitaire naturelle et n'associe pas ses adjoints et la population de Paris.

En tout, trois gymnases sont mis à disposition des SDF à Paris permettant de mobiliser un total de 240 places dans le cadre du plan grand froid. Les personnes, qui ne doivent pas être accompagnées de chiens, sont reçues à partir de 18h00, passent la nuit, prennent le petit déjeuner, peuvent se doucher, mais doivent quitter les lieux vers 8H30.

Il s'est en outre félicité
que cette année 9.000 Rmistes devraient retrouver un emploi, c'est-à-dire un taux de retour à l'emploi de 30 à 40%, alors que ce taux est beaucoup plus faible dans le reste de la France. Opération de propagande sur le dos des exclus ? La pudeur n'est pas une vertu cardinale des socialistes, d'autant qu'en termes de constructions sociales, la municipalité n'a pas atteint des records...

Des SDF ont évoqué avec le maire de Paris les difficultés pour trouver un accueil de jour le dimanche, car plusieurs centres d'accueil sont fermés ce jour là. La gauche n’est-elle pas opposée au travail le dimanche ? Pas d’exception sociale…

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