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mercredi 21 janvier 2009

PS : les bloqueurs passent au terrorisme parlementaire

L’opposition fait son cinéma
Le ‘pitch’ du film socialiste

Poings faits, l’opposition a refusé le débat dès que l'Assemblée a commencé mardi soir à 21h30 l'examen de l'article 13, le plus controversé du projet de loi. Il prévoit que "les amendements déposés par les membres du Parlement peuvent être mis aux voix sans discussion". La majorité estime qu'il s'agit de "mieux légiférer".
La gauche a joué la grande scène de la colère quand l'Assemblée a voté la clôture anticipée de la discussion sur l'article 13, à la demande du président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, alors que tous les élus PS inscrits ne s'étaient évidemment pas exprimés, puisque le rôle des acteurs de la mascarade consiste à rendre les débats interminables et à bloquer les réformes.

La pantomime socialiste continue !

L'opposition accuse le chef de l'Etat et sa majorité de vouloir "mater" le Parlement, mais les terroristes parlementaires n’entonnent pas La Marseillaise lorsqu’ils rivalisent avec les méthodes du syndicat SUD et entravent le travail parlementaire en déversant ses tombereaux d’amendements comme des éboueurs en grève abandonnent les immondices dans les rues de Marseille. Pourtant, à la différence des joueurs de foot de l’équipe de France chers au socialiste Georges Frèche, des députés de gauche ont chanté la Marseillaise dans l'Assemblée Nationale avant de quitter l'hémicycle, dans un touchant mouvement unanime qui se voulait spontané, comme il se doit. Après avoir fait monter la pression une semaine durant, le débat explosif sur la réforme du Parlement a connu mardi soir un coup de théâtre. Le gouvernement a réussi l'unanimité que le congrès socialiste de Reims n'était pas parvenu à réaliser: c'est bien l'unique originalité du scénario interprété hier soir.

Manifestation « de rue » à l’Assemblée

Ils n’ont pas brûlé les voitures de fonction, mais, manifestation sans précédent depuis des lustres, à la date historique du 20 janvier 2009, qui ne grandit ni ne ternit l’investiture du 44e président des Etats-Unis, des députés PS se sont rassemblés à la nuit, peu après 23h00 au pied de leur immeuble la tribune en hurlant "démocratie, démocratie" et en chantant la Marseillaise. Une rechute de « colère saine »…

L’infortuné PS se radicaliserait-il ?

Fort de sa légitimité et donc imperturbable à ce pseudo « happening » probablement à nouveau réglé par J.-M. Le Guen
, le député-metteur en scène du PS, le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a poursuivi la séance comme si de rien n’était. "Accoyer, démission", a alors scandé l'opposition.
D'après le député
PS Jean-Jacques Urvoas (Lire PaSiDupes), qui avait anticipé des recherches dans les archives, il faut remonter à 1947 pour retrouver des députés –d’ailleurs communistes- chantant la Marseillaise dans le Palais-Bourbon. Agé de 50 ans, ce nouveau député du Finistère (Quimper) et professeur de droit constitutionnel, milita à la MNEF et devint directeur de la Mutualité du Finistère en 1986, à 27 ans.

L’infortuné PS de la Ch'tite Aubry se radicaliserait-il ?

La gauche a ensuite quitté l'hémicycle, laissant au gouvernement et à la majorité le soin de poursuivre l'examen du projet de loi organique, qui prévoit de limiter la durée des débats parlementaires et encadre le droit d'amendement. Ce projet n’est en fait que la riposte républicaine au blocage anti-démocratique par l’opposition des travaux du Parlement avec des amendements et sous amendements ridicules qui empêchent la progression des travaux et le vote des réformes voulues par les Français qui ont élu cette majorité.

Autre show médiatique exceptionnel: l'opposition a annoncé qu'elle boycotterait aussi la séance télévisée des questions au gouvernement, mercredi à 15h00.

Le Président de l’Assemblée s’indigne

"Nous avons assisté à un coup de force de certains députés de l'opposition. Je déplore profondément cette attitude violente, en particulier de la part de parlementaires en charge de légiférer. Elle n'est pas digne de la représentation nationale", a réagi M. Accoyer dans une déclaration solennelle écrite.

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