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mardi 27 janvier 2009

Les Français ajouteront-ils la grève à la crise, jeudi 29?

Eric Woerth préconise de se serrer les coudes et de se remonter les manches

> Le ministre du Budget, Eric Woerth, a jugé mardi que les grèves et la manifestation étaient un mode d'expression inapproprié en période de crise, à l'avant-veille d'une journée de mobilisation nationale.
> Les syndicats de la fonction publique et du privé ont en effet appelé à une journée de grève nationale, jeudi 29
. On annonce qu’elle pourrait être particulièrement suivie, et sans doute mieux que la dernière manifestation nationale lycéenne qui a été un fiasco. Le pays pourrait être paralysé par une faible minorité de salariés, puisque le taux de syndicalisation n’est que de 8% dans le secteur public et de 4% seulement dans le privé.
> Interrogé sur France Inter, Eric Woerth a dit "respecter le droit de grève" mais regretter "vivement ce mode d'expression absolument traditionnel face à une situation qui est absolument exceptionnelle".

L’opposition organise un « grand défouloir » onéreux

C’est dire que les syndicats qui se tirent dans les pattes sur le terrain vont défiler ensemble, mais sur des mots d’ordre différents, pour se compter avant les élections de représentants des personnels, en mars à la SNCF.

  • Le député socialiste Laurent Fabius a dit s'attendre sur i-Télé à une forte mobilisation jeudi. "Il va y avoir, je l'espère, des centaines de milliers de personnes pour dire: 'On n'est pas d'accord avec Nicolas Sarkozy'." C’est un peu court en démocratie. Le problème avec le PS, c'est qu'il brandit la crise, mais que pour la combattre, il combat le gouvernement et que pour y faire face, il ne veut surtout pas "se serrer les coudes" et "se remonter les manches".

  • Jean-Claude Mailly ironise.
    Le secrétaire général de Force ouvrière se livre à une analyse fine de ce qu’il qualifie de " jeu de rôle" au sein de la majorité. "Il y a le Père Fouettard, c'est (le porte-parole de l'UMP, Frédéric) Lefebvre, il y a le Père Peinard, c'est le ministre du Travail (Brice Hortefeux) et il y a le Père Trouillard, c'est le ministre du Budget."
    Selon lui, la journée de jeudi sera l'expression d'une "vraie colère" (saine?) des salariés qui veulent se faire entendre par le gouvernement et le patronat. La lutte des classes…
    "On veut un plan de relance axé sur la consommation. Cela suppose par exemple une augmentation du Smic (...), une vraie prime transports qui n'a été faite qu'à moitié (...), une relance de la négociation dans la fonction publique", a-t-il déclaré sur Europe 1.
  • Jean-Claude Mailly menace.
    Il a en outre prévenu que le recours à la réquisition de certains grévistes pour assurer le service minimum lors des grèves entraînerait "un point de conflit dur". C’est en effet la réponse du berger gouvernemental à la bergère syndicale qui lutte pour le pouvoir d’achat en bloquant l’économie. Ainsi des cheminots contournent-ils cette loi, qui est d’ailleurs appliquée dans les hôpitaux, en recourant au droit de retrait dès que possible ou en ne faisant grève que 59 minutes, tout en étant payés mais en bloquant à tour de rôle l’ensemble de l’activité.
    FO a " expliqué il y a deux ans au président de la République […] qu’ 'il y a des lignes à ne pas franchir'. Faire de la réquisition, ce serait un point dur." Ce syndicat qui représente une minorité de travailleurs se permet le franchissement des lignes qu’il interdit aux élus d’une majorité de Français et Françaises.

  • En conséquence, Eric Ciotti, le député UMP des Alpes-Maritimes a déposé il y a dix jours une proposition de loi visant à élargir le champ du service minimum obligatoire en ayant recours, notamment, à la réquisition d'agents grévistes.


    Les propos du ministre du Budget sont dénaturés par l’*P
    Eric Woerth ne fait pas de la provocation comme l’agence de presse le suggère.
  • Le ministre a dissuadé mardi les personnes qui s'apprêtent à suivre la grève interprofessionnelle de jeudi, estimant sur France Inter que "il y a d'autres moyens pour se faire entendre" que de faire grève. "On ferait mieux de se serrer un peu les coudes", ce que la presse militante déforme en « les mécontents devraient "se serrer les coudes" et "se remonter un tout petit peu les manches" ».
  • Si c’était la même chose et si l’agence de presse A* ne faisait pas de la désinformation, pourquoi le journaliste rédige-t-il une phrase dans laquelle il insère une partie des termes exacts du ministre mais en en changeant le sujet grammatical et donc le sens, comme par inadvertance?
    >Dire qu’« on » doit se remonter les manches ne signifie pas la même chose que les « mécontents » doivent se remonter les manches ! Le ministre ne fustige donc pas les grévistes, mais incite l’ensemble des Français à se remonter les manches, ce qui n’est pas du tout la même chose.
    >D’autant qu’on imagine mal que le ministre du Budget ait pu suggérer aux «mécontents » de "se serrer les coudes"…

    Et quand « on lui objecte que les personnes qui comptent manifester expriment une inquiétude face à la crise », « il ne rétorque pas », mais il souligne le caractère irresponsable de cette dépense stérile d’énergie au détriment de la production et du pouvoir d’achat en temps de crise. Il s'adresse aux Français qui pourraient se laisser entraîner par une minorité tonitruante pour leur dire qu'ils ont mieux à faire ! "Qu'ils se démènent, (...) qu'ils bougent, qu'ils ne le fassent pas nécessairement uniquement en défilant ou en râlant! (...) Qu'ils deviennent un acteur de la sortie de crise. Et devenir un acteur de la sortie de crise, c'est quand même, me semble-t-il, se remonter un tout petit peu les manches et se mettre à travailler plutôt à l'unité du pays".

    Eric Woerth face au conservatisme syndical

    Il incite à une prise de conscience

    > "Je trouve qu'il y a d'autres moyens de le dire que de descendre dans la rue un peu traditionnellement comme on le fait depuis 30 ou 40 ans en France avec les mêmes banderoles"

    > "Bloquer un pays, faire en sorte que les transports ne fonctionnent pas, ennuyer les gens quand ils sont encore extraordinairement craintifs et qu'ils ont peur de l'avenir, c'est rajouter de la peur à la peur, de la crainte à la crainte".

    De la crise à la crise.
  • 1 commentaire:

    1. Cherchez l'anomalie...

      Tous les pays européens ont été extrêmement satisfaits de l'action du Président Sarkozy lors du mandat de la France à la tête de l'Europe-- crise Russie-Georgie, crise financière, redémarrage de l'Europe après le sabotage de la Constitution, ...

      Le principe de l'abandon des "parachutes dorés", longtemps dénoncés, a fini par être adopté en Europe et a été repris aux Etats-Unis; de plus, les directeurs de banque ont dû renoncer à leurs bonus.

      Les membres de la Communauté Européenne ont tous chaleureusement félicité le Président Sarkozy à la fin de la présidence française de la Communauté (à l'exception du révolutionnaire Cohn-Bendit, qui ne sait vociférer et insulter que dans le confort de son bureau ou lorsqu'il s'agit de s'en prendre à un Président de Droite, mais se garde bien d'aller lancer insultes et pavés sur l'Amabassade de Chineen Allemagne...).

      Les représentants des partis socialistes européens ont plusieurs fois approuvé l'action du Président Sarkozy.
      Les mesures prônées par lui ont été appliquées dans les autres pays, où opposition et gouvernement ont tout naturellement fait ce qu'il fallait pour leur pays, sans jamais imaginer s'étriper.

      Le seul et unique pays dans lequel toutes ces mesures, approuvées, reprises et appliquées partout, y compris par lls partis socialistes européens, ne peuvent être votées normalement ni appliquées comme il se doit, dans lequel l'opposition (Gauche & Extrême Gauche) fait tout pour bloquer le processus démocratique de débat et pour ruiner le pays au moyen de grèves, grèves surprises, grèves officieuses (regarder un film ou faire "du théâtre" au lieu d efaire cours et d'assurer des heures de soutien aux élèves en difficultéà, "incidents techniques" et sabotages quotidiens, c'est... la France.

      Avez-vous trouvé la réponse?
      (Non, pas de prix, désolé)

      ...

      L'anomalie, c'est que la France est l'unique pays victime de partis de Gauche (et d'Extrême Gauche), dans l'opposition, qui n'ont strictement aucune idée, aucune (contre-)proposition valable, aucun argument raisonnable, et aucun scrupule à tout bloquer par haine pure, à ruiner le pays autant qu'il le faut, en espérant obtenir "par la rue", par la force, par la violence, ce qu'elle n'obtient pas légalement, démocratiquement, ie le pouvoir.

      Si les pays socialistes européens trouvent que ce que fait le Président Sarkozy est suffisamment bien pour l'approuver à Bruxelles et l'appliquer dans leurs propres pays, en regrettant de ne pas avoir eu l'idée, est-ce parce qu'ils sont tous achetés par le "méchant dictateur"?
      Ou bien sont-ils intellectuellement honnêtes, respectueux de la démocratie, doués d'"élégance morale", et donc capables de reconnaître qu'une bonne idée est bonne, non seulement si elle vient de la Gauche, mais aussi lorsqu'elle est formulée et mise en oeuvre par la Droite?

      Les autres pays, socialistes compris, rirent aux éclats lorsque Lionel Jospin leur présenta les "35 heures" qu'avaient inventées Mme Aubry et lui.
      Personne au monde ne reprit cette idée-- parce que tout gouvernement compétent, honnête, etc, socialiste ou non, sait aussi admettre qu'une mauvaise idée et une mauvaise idée, même si elle vient d'un parti ami.
      Le résultat: les autres pays ont progressé; la France a régressé.

      Quel pays au monde est connu comme étant en état de grève permanente?
      La sculpture douteuse ornant je-ne-sais quel édifice administratif de la Communauté Européenne n'associe le mot "grève" qu'à un seul pays: la France.
      Quel accomplissement!

      Pendant que la planète entière travaille, du pays en voie de développement à la grande puissance, la France fait la grève puis "prend une RTT", suivie une pause, s'arrête pour une réunion syndicale afin de préparer la manifestation suivante, et fait encore grève.

      Pendant que des intellectuels, des journalistes, des étudiants, des "monsieur tout le monde" se font, "au mieux", emprisonner, au pire torturer puis fusiller, ou sont pourchassés à travers le monde par des tueurs voulant appliquer une fatwa, la Gauche française crache au visage de la liberté, vomit sur ces victimes de la Dictature et sur la mémoire des personnes qui ont construit et défendu la Liberté en France, en braillant dans les rues qu'on veut "la tuer", en déversant dans ses journaux (gavés d'aides de l'Etat, augmentées récemment par le Président "dictateur" Sarkozy) des insultes au chef de l'Etat et au Gouvernement tout en hurlant à la mort, et en chantant (avec le texte sous les yeux pour certains) la Marseillaise dans une révoltante mascarade de "chant des patriotes" martyres soit-disant menacés de mort (selon les défenseurs de l'"ex candidate").

      Le comportement de la Gauche française est répugnant, révoltant, monstrueusement honteux; c'est une insulte à tous les principes de la République et de la Démocratie.

      Les rares personnes de Gauche doués (cela devient un don miraculeux!) d'honnêteté et de moralité sont bien trop en position d'infériorité pour rétablir l'équilibre, et sont victimes de l'opprobe, de l'insulte, de leurs "Camarades", qui les excommunient à coups de pieds et de pierres, d'accusations et de calomnies.

      Suivre docilement, aveuglément, en toute confiance naïve ou par fanatisme haineux, les ordres de grèves de ces syndicats et partis de Gauche qui n'ont rien à faire du pays et de ceux qu'ils sont censés protéger, c'est participer activement à la déchéance (économique, internationale, morale) de la France.

      Il est facile de hurler au "danger", à "la destruction", de se tordre de douleur par terre comme un footballeur simulateur pour accuser le "méchant gouvernement" de "mettre à mal la démocratie", de vociférer, d'intimider par l'insulte et la force, par la pression sur les "camarades" récalcitrants ou dubitatifs.

      Mais où sont les arguments réels?
      Où sont les démonstrations, autres que de force?
      Où sont les véritables propositions?

      Mis à part discuter de la cuisson du homard (plat quotidien de ce député socialiste pour qu'il soit à ce point expert-- contrairement aux "camarades prolétaires" dont il se dit proche) et de Casimir et Saturnin le petit canard pendant des heures, qu'ont donc les partis de Gauche à proposer à l'Assemblée Nationale?

      Pas de démocratie? pas de débats?
      Il y a visiblement un excédent de démocratie et de temps de débat, puisque les députés de Gauche trouvent le temps de pérorer des heures et des jours durant sur des sujets aussi triviaux sans aucun rapport avec quoi que ce soit.
      Ou plus exactement, tels les cancres sans la moindre idée, nuls parmi les nuls, qui "tartinent" leurs copies d'inepties, recopient n'importe quelle phrase dans un livre (pardon-- sur internet, maintenant), et font du remplissage en sautant dix lignes en en-tête et en faisant des marges de 10cm, les députés de Gauche, au dernier rang mondial, "tartinent" leurs interventions de bêtises, copient les uns sur les autres les amendements "bidon" et les font traduire en plusieurs langues, en gros et au milieu de la page, pour remplir le temps de parole que le Gouvernement démocratique leur accorde en toute légalité et moralité.

      Détourner ainsi les libertés (liberté d'expression, droit de grève, ...), en abuser en les détournant et en les utilisant n'importe comment, est aussi scandaleux que de jeter un festin somptueux et de l'arroser d'essence devant un pauvre hère qui meurt de faim.

      Les autres pays travaillent, et appliquent les mesures suggérées par le Président Sarkozy-- pays socialistes compris.

      En bloquant tout, des usines et des trains à l'Assemblée Nationale, la Gauche française nuit grandement au pays-- par haine pure.

      Ca, c'est "être habité par l'esprit du mal et les ténèbres" (Frédéric Bonnaud, décrivant ainsi, sans donner de raison-- même stupide--, le Président Sarkozy sur Europe 1, l'an dernier ).

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