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mercredi 7 janvier 2009

Blocage de lycées et inaction dans l'Education Nationale demain jeudi ?

Journée test pour le mouvement lycéen
Jeu de massacre à l’Education Nationale : comme leurs aînés, ils veulent faire tomber leur ministre.

Des organisations lycéennes appellent à une énième journée d'action avec des manifestations jeudi
pour l'ouverture de "vraies discussions avec l'ensemble du monde" éducatif et contre les suppressions de postes.

Mais d’autres lycéens (UNI) que la presse engagée ignore, mais qui veulent étudier, militent pour le libre accès des élèves aux établissements. Lien
Tous les lycéens ne recherchent d’ailleurs pas la violence. Ils invitent à signer leur pétition .

Qui sont les agitateurs de ces organisations lycéennes « indépendantes » ?
Voici d’ailleurs quelques exemples de carrières à partir d’organisations étudiantes, toutes aussi indépendantes les unes que les autres.

  • La FIDL, à la fin des années quatre-vingt, faisait partie des lieux de formation de la nouvelle génération de politiques, notamment de la Gauche socialiste. Nombreux étaient les anciens responsables qui passaient également par l'UNEF-ID et le MJS au début des années 1990; parmi eux François Delapierre, Yann Galut, ou encore Frédéric Hocquart.

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    Entre 1989 et 2006, ses présidentes ont trouvé des points de chute sans problème: Carine Seiler fut présidente de l’Unef-ID. Delphine Batho, élève au lycée Henry IV, elle devint vice-présidente de SOS Racisme avec Harlem Désir et en 2003, lors de l’éclatement de la Gauche socialiste, resta fidèle à Julien Dray qui la plaça au Conseil Régional d'Ile de France, chargé des questions de sécurité. Depuis Delphine Batho est, comme Julien Dray, fait partie des proches de Désirdavenir Royal, dont elle tient le siège de députée au chaud. Quant à Léa Filoche, elle est d’abord la fille de son socialiste de père, Gérard. Elle siègea ensuite au Bureau National de l'UNEF, au Bureau National de la Mutuelle des étudiants (LMDE) en juin 2007, puis au PS à la tendance Gauche socialiste jusqu'à sa scission de 2002, où elle rejoint Nouveau Monde quand son père préfère NPS. Depuis décembre 2005, elle siège au Bureau National du Mouvement des jeunes socialistes (MJS). Elle est actuellement conseillère d'arrondissement du 19e arrondissement de Paris et conseillère de Paris.
  • L’UNL n'est qu'une variante de l'organisation précédente qui ne sert qu'à donner l'illusion du pluralisme.
    En 1993, elle s’opposa à la révision de la loi Falloux voulue par François Bayrou et au contrat d'insertion professionnelle (CIP) à l'automne . Au congrès del’UNL, le 21 décembre 1997, les grands frères de l’UNEF-ID, de la FEN, du SGEN-CFDT, de la FSU et de la FCPE à la Sorbonne avaient dépêché des observateurs… La famille au complet !

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    Et que deviennent les petits frères de l’UNL ?
    Michaël Delafosse, premier président élu de l'UNL, est devenu par la suite vice-président de l'UNEF-ID, puis président de la LMDE, la mutuelle étudiante qui a succédé à la MGEN après sa vilaine affaire et est actuellement adjoint au maire de Montpellier. De même Benjamin Vételé a poursuivi son engagement syndical à l'UNEF et en est devenu vice-président ; il est aujourd'hui adjoint au maire de Blois. Constance Blanchard s'est elle aussi engagée à la LMDE, dont elle est a été membre du conseil d'administration, au même titre que Floréale Mangin qui y a été élue en juin 2008. De leurs côtés, Lucas Jourdain et Karl Stoeckel ont milité par la suite à l'UNEF et sont actuellement membres du bureau national de cette organisation. Ces jeunes-là ne connaissent pas le chômage…
  • A ceux qui auraient conservé toutes leurs illusions, nous suggérons de prendre connaissance des liens idéologiques et financiers entre la FIDL et le socialiste Julien Dray :

    Lien 1 Julien Dray présumé coupable de corruption
    Lien 2 Julien Dray a maille à partir avec la justice
    Lien 3 Quelle opinion le grand frère Julien Dray se fait-il des jeunes?

    Cette mobilisation aura valeur de test

    Le mouvement lycéen n'avait pris de l’ampleur à la faveur de cette période creuse qui se situe entre la fin des conseils de classe du premier trimestre et les vacances de Noël. Mais le deuxième trimestre qui est déjà amputé est essentiel et les élèves responsables ne se laisseront peut-être pas à nouveau soulever par le vent de révolte voulu par une opposition manipulatrice et iront plutôt faire la révolution au cinéma avec la sortie du film Che…

    Bien que Xavier Darcos ait reporté sa réforme du lycée et annoncé la reprise "à zéro" des négociations sur ce dossier
    , des jeunes qui ne sont pas tous des lycéens continuent pourtant de réclamer la tête de leur ministre. Leurs tuteurs syndicaux et politiques, spécialement la FSU (SNuipp ou SNES) et le PS, ont inscrit ces travaux pratiques au programme des lycées, au risque d’alourdir les horaires et d’hypothéquer l’acquisition d’un vrai niveau de connaissances et les chances de réussite des lycéens en post-bac. Le baccalauréat est certes généreusement décerné par des professeurs sympathisants de la FSU, mais ils ne peuvent pas garantir sa réelle valeur universitaire.

    Les organisations lycéennes n’ont plus la foi

    > La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) et l'Union nationale lycéenne (UNL) se montrent d'ailleurs très prudentes. "Je pense qu'il y aura des choses un peu partout de manière assez dispersée. Ce sera une première journée de mise en bouche pour la suite. On verra demain", a déclaré mercredi Coralie Caron, l'une des porte-parole de la FIDL.

    > Un rassemblement est prévu à Paris et des actions ou des assemblées générales sont également attendues dans les lycées parisiens, selon la FIDL. "Dans la rue, on ne s'attend pas à une mobilisation de l'ampleur de celle du 18 décembre. Mais on pourrait avoir des surprises en province", avance Coralie Caron.
    Le 18 décembre, des jeunes avaient fêté la fin du premier trimestre en exigeant du Père Noël Darcos le retrait pur et simple de la réforme des lycées, bien qu’en fait il ne s’agisse encore que des secondes, et l'arrêt des suppressions de postes d'enseignants, pourtant déjà votées et mises en oeuvre.

    Les partis de gauche placent la barre plus haute

    > Les grands frères syndicalistes veulent obtenir plus que le report de la réforme et la "réouverture" des discussions "à zéro" annoncés par Xavier Darcos avant les vacances de Noël. Ils aiguillonnent les jeunes aux dents longues qui veulent faire carrière.

    Si le ministre a annoncé "qu'il prévoit de vastes négociations sur la réforme du lycée, il semble ne toujours pas vouloir mettre un terme au processus engagé de suppressions de postes dans l'Education Nationale, condition obligatoire à une bonne réforme du lycée", affirme ainsi la présidente de l'UNL Lucie Bousser. Et l'UNL de "poser comme condition préalable à toute négociation et éventuel accord sur la réforme du lycée (...) l'arrêt définitif des suppressions de postes".
    > "Nous sommes toujours sans nouvelles de la part de M. Darcos alors qu'il nous avait promis de renouer le dialogue. La réforme exige une réflexion commune", s'insurge Antoine Evennou, secrétaire général de l'UNL, dans France Soir.
    > « La réforme exige une réflexion commune » !
    Certes, mais pour « renouer le dialogue » , quand on est sérieux, non seulement on ne fait pas obstacle au dialogue avec des préalables aux discussions et on n’énonce pas toutes sortes de prétextes qui favorisent un redémarrage des hostilités. C’est prendre les lycéens pour des ânes que de prétendre que c’est parce que "Sarkozy, lors de ses vœux, a dit que la réforme allait être menée jusqu'au bout » que les lycéens et assimilés continuent la mobilisation ! C’est en revanche la preuve que Alix Alcaraz, lycéen de l'Aude et leader du mouvement en décembre, se moquait des lycéens dans La Dépêche du Midi,.puisque le mouvement était programmé bien avant…

    > Les organisations lycéennes se joindront de toute façon aux manifestations des ‘grands frères’
    Sans attendre le résultat de la mobilisation de jeudi, puisque le mouvement lycéen est foncièrement politique, les deux organisations lycéennes soumises à leurs aînés appellent d'ores et déjà à manifester le 29 janvier aux côtés des syndicats de salariés qui lancent ce jour-là des grèves et à des manifestations interprofessionnelles pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise économique.
    > Savoir si les lycéens qui ont découvert les liens étroits entre la FIDL et le PS continueront à croire qu’ils sont maîtres de leurs actions et de leurs décisions et à s’imaginer qu’ils ne sont pas que des forces d’appoint manipulées par des professionnels de la déstabilisation politique.
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