Comme tout ce qui touche la gelée Royal
Le très social Pierre Bergé entretient la maîtresse, mais pas l’esclave
Le Parti socialiste a décidé de ne pas renouveler le contrat. Pourquoi en effet ne pas faire financer l’attachée de presse par le multimillionnaire plutôt que par le PS.
La nouvelle direction estime qu’elle ne doit rémunérer que ses propres permanents Rue de Solférino, alors que les proches de l'ex-candidate battue à l'Elysée accusent la direction de Martine Aubry de "mesquinerie". Selon la direction du PS, le Parti ne paie plus l'attachée de presse de Ségolène Royal depuis fin 2008. Son salaire était pris en charge depuis la campagne présidentielle, mais la nouvelle direction avait annoncé qu'elle ne renouvellerait pas son contrat. Un CDD ?
A bas les privilèges
"Nous ne rémunérons que les permanents qui travaillent pour le Parti socialiste", a expliqué vendredi le trésorier du parti, Régis Juanico, avant d'ajouter qu'"Il n'y a de traitement de faveur pour personne".
> Lionel Jospin dispose bien d'un bureau à Solférino, mais son assistante est rémunérée par l'Etat en tant qu'ancien Premier ministre, précise-t-il.
> De même, François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, souligne que "les cotisations des adhérents, celles des élus et le financement public sont destinés en partie au fonctionnement du siège central", le reste allant aux fédérations. Il est donc "logique que quelqu'un qui ne travaille pas Rue de Solférino ne soit pas payé par la Rue de Solférino".
François, au secours ! Non pas l'ex, l’autre !
> L'amère Royal méprise l'intendance, alors Frère Rebs fait le clebs.
Le sénateur-maire ségolénien de Dijon, François Rebsamen, tout mou qu’il soit, voit la moutarde lui monter au nez. Il dénonce une "forme de mesquinerie généralisée". Selon lui, la présidente de Poitou-Charentes, outre l'arrêt du contrat de son attachée de presse au 31 décembre, ne reçoit "plus ses abonnements de journaux". Le caniche Royal et ancien numéro deux du PS souligne qu'"avec François Hollande, personne n'avait subi de mesure de rétorsion en fonction du courant auquel il appartenait". La récession est aux grilles de la Rue de Solférino !
> Pour le porte-parole Benoît Hamon, en revanche, "si c'est une affaire d'abonnements de journaux, on lui assurera. Il suffit de m'en parler!", s'exclame l’incontournable factotum, prêt à accorder des passe-droits. Après tout, si elle a besoin de lire la Charente Libre pour avoir des nouvelles de sa circonscription…
> L'homme d'affaires de grand luxe, le gracieux Pierre Bergé, qui finance les locaux de la gelée Royal, situés boulevard Raspail à Paris, a pour sa part accusé la nouvelle direction du parti de se comporter de manière "pas élégante" avec l'ex-candidate à la présidentielle. De quoi je me mêle ?
Le très social Pierre Bergé entretient la maîtresse, mais pas l’esclave
Le Parti socialiste a décidé de ne pas renouveler le contrat. Pourquoi en effet ne pas faire financer l’attachée de presse par le multimillionnaire plutôt que par le PS.
La nouvelle direction estime qu’elle ne doit rémunérer que ses propres permanents Rue de Solférino, alors que les proches de l'ex-candidate battue à l'Elysée accusent la direction de Martine Aubry de "mesquinerie". Selon la direction du PS, le Parti ne paie plus l'attachée de presse de Ségolène Royal depuis fin 2008. Son salaire était pris en charge depuis la campagne présidentielle, mais la nouvelle direction avait annoncé qu'elle ne renouvellerait pas son contrat. Un CDD ?
A bas les privilèges
"Nous ne rémunérons que les permanents qui travaillent pour le Parti socialiste", a expliqué vendredi le trésorier du parti, Régis Juanico, avant d'ajouter qu'"Il n'y a de traitement de faveur pour personne".
> Lionel Jospin dispose bien d'un bureau à Solférino, mais son assistante est rémunérée par l'Etat en tant qu'ancien Premier ministre, précise-t-il.
> De même, François Lamy, conseiller politique de la première secrétaire, souligne que "les cotisations des adhérents, celles des élus et le financement public sont destinés en partie au fonctionnement du siège central", le reste allant aux fédérations. Il est donc "logique que quelqu'un qui ne travaille pas Rue de Solférino ne soit pas payé par la Rue de Solférino".
François, au secours ! Non pas l'ex, l’autre !
> L'amère Royal méprise l'intendance, alors Frère Rebs fait le clebs.
Le sénateur-maire ségolénien de Dijon, François Rebsamen, tout mou qu’il soit, voit la moutarde lui monter au nez. Il dénonce une "forme de mesquinerie généralisée". Selon lui, la présidente de Poitou-Charentes, outre l'arrêt du contrat de son attachée de presse au 31 décembre, ne reçoit "plus ses abonnements de journaux". Le caniche Royal et ancien numéro deux du PS souligne qu'"avec François Hollande, personne n'avait subi de mesure de rétorsion en fonction du courant auquel il appartenait". La récession est aux grilles de la Rue de Solférino !
> Pour le porte-parole Benoît Hamon, en revanche, "si c'est une affaire d'abonnements de journaux, on lui assurera. Il suffit de m'en parler!", s'exclame l’incontournable factotum, prêt à accorder des passe-droits. Après tout, si elle a besoin de lire la Charente Libre pour avoir des nouvelles de sa circonscription…
> L'homme d'affaires de grand luxe, le gracieux Pierre Bergé, qui finance les locaux de la gelée Royal, situés boulevard Raspail à Paris, a pour sa part accusé la nouvelle direction du parti de se comporter de manière "pas élégante" avec l'ex-candidate à la présidentielle. De quoi je me mêle ?
Rien de mieux à faire pendant que Poitou-Charentes se relève de la tempête de vent ?
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