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samedi 1 décembre 2007

Royal a offert à Bayrou d'être son Premier ministre !

Royal aurait pris un rateau…
Pulcinella est un personnage (socialiste, si, si!) de la Commedia dell'arte, une marionnette qui parle tout le temps et qui ne garde pas les secrets.
Le secret de Polichinelle de l'élection présidentielle de 2007 est à présent public. Sa Cynique Majesté Royal révèle dans son récit de la campagne à paraître qu'elle avait bien proposé entre les deux tours à François Bayrou d'être son Premier ministre en cas de victoire face à Nicolas Sarkozy.
Sa Cynique susnommée se serait même rendue chez Fanfan Bayrou avant son débat télévisé avec Nicolas Sarkozy pour lui faire des propositions, dont celle d'être son Premier ministre. La candidate socialiste aurait aimé faire un coup de théâtre et l'annoncer lors du débat télévisé avec Nicolas Sarkozy, et de combler son retard sur le candidat UMP. Ce fut un coup de Trafalgar: sa 'colère juste' de substitution était pathétique... Pour remonter son handicap de cinq points sur Nicolas Sarkozy, Marie-sEGOlène Royal avait en effet impérativement besoin des 18,57% des voix obtenues par Bayrou au premier tour. L'offensive de la socialiste en direction du centriste avait dominé l'entre-deux-tours, avec en point d'orgue le débat télévisé du 28 avril entre les deux candidats. "Je ne demande pas à François Bayrou de me soutenir ou de prononcer un quelconque ralliement", avait-elle alors dit!


Dans un entretien au "Parisien-Aujourd'hui", F. Bayrou, qui tient ce week-end à Villepinte le congrès fondateur de son Mouvement démocrate (MoDem), fait l'impasse sur la démarche de la candidate socialiste aux abois, mais consent à confirmer qu'il a été effectivement approché à l'époque par "un certain nombre d'intermédiaires", mais n'avoir "pas répondu" à l'offre. Il hésita (on le voit ci-dessus). Pour être Premier ministre, il faut être en phase avec le projet du président. Le moins qu'on puisse dire est que son projet me troublait", a fait valoir le centriste, qui ne croyait pas à la victoire de Royal…

La nouvelle n'a surpris personne au PS. "C'était un secret de Polichinelle. Cela ne fait que confirmer ce qu'on savait", a commenté Benoît Hamon. "Si aujourd'hui sa stratégie pour reconquérir le pouvoir, c'est l'alliance avec François Bayrou, il faut qu'elle le défende", renchérit Hamon.
Reste que M.-S. Royal, en mettant cette information sur la place publique, brise un nouveau tabou à gauche. Une façon de préparer les esprits à un ticket avec François Bayrou pour une nouvelle candidature en 2012?
Son coming out a en tout cas relancé le débat au PS sur l'alliance avec le centre. "Depuis la défaite, on a eu droit à: 'J'aurai pas dû proposer le SMIC à 1.500 euros, les 35 heures pour tous', et maintenant on a Bayrou Premier ministre. Cela fait une drôle d'impression entre une campagne primaire très ancrée à gauche et un débriefing de la défaite avec des positions très à droite", commente Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius. "Plus ça va, plus il y a des Mrs Jekill et Mrs Hyde".
Les amis de Royal ne redoutent de rien non plus. Ils prétendent que le rapprochement avec François Bayrou s'est fait "dans la clarté". Deuxième couche:"Le dialogue s'est fait en public. C'était une main tendue à François Bayrou et aux électeurs de François Bayrou. Il n'y avait aucune hypocrisie", assure Michel Sapin. Quant à savoir pourquoi Mme Royal n'avait pas dit que M. Bayrou serait son Premier ministre, "jamais on ne l'annonce à l'avance"...

1 commentaire:

  1. J'ai eu connaissance d'un détail assez croustillant.Un soir d'avril Bécassine se serait rendue à l'adresse parisienne de Bayrou.
    Elle aurait, dans l'interphone,demandé à François Bayrou si "elle pouvait monter".
    Bayrou lui aurait répondu qu' "il était avec des amis et qu'il ne pouvait donc pas la recevoir"

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