Président du MoDem avec 96,8 % des votants, contre 63% !
Vladimir Bayrou a été plébiscité.
Il a élu président du Mouvement démocrate (MoDem) avec 96,8 % des votants.
Sur 3.933 votants, les bulletins blancs et nuls ont été au nombre de 125, a annoncé le sénateur Philippe Arnaud. François Bayrou, seul candidat, a recueilli 3.808 voix, a-t-il ajouté. Les participants au Congrès avaient voté samedi après-midi à bulletins secrets.
M. Bayrou, 56 ans, qui dirigeait l'UDF depuis 1998, avait porté samedi sur les fonts baptismaux le Mouvement démocrate (MoDem), dont il veut faire un "commando de transformation de la société française". Il pourrait s'entendre avec la LCR de Besancenot... Le Béarnais est élu à la tête du MoDem un an jour pour jour après sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2007.
"Vous êtes la seule force de renouveau dans la vie politique française", a assuré François Bayroou aux milliers de personnes (5.600 inscrits selon le MoDem) réunis en congrès, parmi lesquelles Corinne Lepage, présidente du parti écologiste Cap 21, et le député européen Jean-Luc Benahmias (ex-Vert). Le "troisième homme" de la présidentielle (18,57% des voix) a salué "la suite de cette extraordinaire aventure, dont l'objet était de proposer aux Français une approche nouvelle du destin de leur pays".
"Un immense espoir s'est fait entendre à l'occasion de l'élection présidentielle, maintenant nous devons faire de cet espoir un projet", a lancé François Bayrou. "Entre le pouvoir actuel - dont beaucoup commencent à mesurer que les promesses qu'il avait faites sont très éloignées de la réalité - et un PS qui représente un puissant réseau d'élus mais qui n'a plus de message compréhensible pour les Français, il y a beaucoup d'interrogations, de lassitude et peut-être de désespérance", a-t-il ajouté. Son nouveau parti revendique "entre 50.000 et 60.000 adhérents. A 20 € la carte, ou à 15 ?
"Le chemin que nous avons choisi, c'est d'offrir au pays non pas un ‘ni gauche ni droite’, car je n'aime pas le ‘ni ni’ (formule qu’il va répétant ici et là), mais un dépassement de la gauche et de la droite dans un nouveau projet politique", a-t-il poursuivi. Il a caractérisé ce projet par les "trois R : rassemblement, renouvellement, refondation démocratique".
Cette ferveur militante contrastait avec les nombreuses défections d'élus centristes intervenues depuis six mois, que M. Bayrou a imputé à de la "servilité" et aux "effluves de l'odeur des maroquins" ministériels.
Le 'commando' MoDem ne compte plus que trois députés avec le départ de Thierry Benoit (Ille-et-Vilaine), confirmé vendredi lors de l'ultime congrès de l'UDF qui a voté à la quasi-unanimité son absorption par le nouveau parti.
Du côté des sénateurs en revanche, "27 sur 30" se sont affiliés au MoDem, selon leur chef de file Michel Mercier, qui souhaite cependant garder le sigle UDF pour le groupe au Sénat. "Certains sénateurs se sont affiliés au MoDem par enthousiasme, d'autres parce qu'ils n'avaient nulle part où aller", a admis devant quelques journalistes le président du conseil général du Rhône, avant de partir dès la fin de matinée pour le pot de départ du commandant des pompiers de son village. En jeep ou en char ?
Souvent critiqué par des élus et militants pour son mode de gouvernance jugé "non démocratique", F. Bayrou, seul candidat à la présidence du MoDem, a toutefois été élu à l'issue d'un vote à bulletins secrets organisé samedi après-midi. Il a consacré plus de quatre heures au débat sur le projet de statuts du MoDem. Ils ont été adoptés dans l'après-midi par un vote à main levée (c'est plus sûr, comme au syndicat SUD !), "à l'unanimité moins deux votes contre et deux abstentions".
Poutine en bave d'envie...
Vladimir Bayrou a été plébiscité.
Il a élu président du Mouvement démocrate (MoDem) avec 96,8 % des votants.
Sur 3.933 votants, les bulletins blancs et nuls ont été au nombre de 125, a annoncé le sénateur Philippe Arnaud. François Bayrou, seul candidat, a recueilli 3.808 voix, a-t-il ajouté. Les participants au Congrès avaient voté samedi après-midi à bulletins secrets.
M. Bayrou, 56 ans, qui dirigeait l'UDF depuis 1998, avait porté samedi sur les fonts baptismaux le Mouvement démocrate (MoDem), dont il veut faire un "commando de transformation de la société française". Il pourrait s'entendre avec la LCR de Besancenot... Le Béarnais est élu à la tête du MoDem un an jour pour jour après sa déclaration de candidature à la présidentielle de 2007.
"Vous êtes la seule force de renouveau dans la vie politique française", a assuré François Bayroou aux milliers de personnes (5.600 inscrits selon le MoDem) réunis en congrès, parmi lesquelles Corinne Lepage, présidente du parti écologiste Cap 21, et le député européen Jean-Luc Benahmias (ex-Vert). Le "troisième homme" de la présidentielle (18,57% des voix) a salué "la suite de cette extraordinaire aventure, dont l'objet était de proposer aux Français une approche nouvelle du destin de leur pays".
"Un immense espoir s'est fait entendre à l'occasion de l'élection présidentielle, maintenant nous devons faire de cet espoir un projet", a lancé François Bayrou. "Entre le pouvoir actuel - dont beaucoup commencent à mesurer que les promesses qu'il avait faites sont très éloignées de la réalité - et un PS qui représente un puissant réseau d'élus mais qui n'a plus de message compréhensible pour les Français, il y a beaucoup d'interrogations, de lassitude et peut-être de désespérance", a-t-il ajouté. Son nouveau parti revendique "entre 50.000 et 60.000 adhérents. A 20 € la carte, ou à 15 ?
"Le chemin que nous avons choisi, c'est d'offrir au pays non pas un ‘ni gauche ni droite’, car je n'aime pas le ‘ni ni’ (formule qu’il va répétant ici et là), mais un dépassement de la gauche et de la droite dans un nouveau projet politique", a-t-il poursuivi. Il a caractérisé ce projet par les "trois R : rassemblement, renouvellement, refondation démocratique".
Cette ferveur militante contrastait avec les nombreuses défections d'élus centristes intervenues depuis six mois, que M. Bayrou a imputé à de la "servilité" et aux "effluves de l'odeur des maroquins" ministériels.
Le 'commando' MoDem ne compte plus que trois députés avec le départ de Thierry Benoit (Ille-et-Vilaine), confirmé vendredi lors de l'ultime congrès de l'UDF qui a voté à la quasi-unanimité son absorption par le nouveau parti.
Du côté des sénateurs en revanche, "27 sur 30" se sont affiliés au MoDem, selon leur chef de file Michel Mercier, qui souhaite cependant garder le sigle UDF pour le groupe au Sénat. "Certains sénateurs se sont affiliés au MoDem par enthousiasme, d'autres parce qu'ils n'avaient nulle part où aller", a admis devant quelques journalistes le président du conseil général du Rhône, avant de partir dès la fin de matinée pour le pot de départ du commandant des pompiers de son village. En jeep ou en char ?
Souvent critiqué par des élus et militants pour son mode de gouvernance jugé "non démocratique", F. Bayrou, seul candidat à la présidence du MoDem, a toutefois été élu à l'issue d'un vote à bulletins secrets organisé samedi après-midi. Il a consacré plus de quatre heures au débat sur le projet de statuts du MoDem. Ils ont été adoptés dans l'après-midi par un vote à main levée (c'est plus sûr, comme au syndicat SUD !), "à l'unanimité moins deux votes contre et deux abstentions".
Poutine en bave d'envie...
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