Un photographe d'une agence de presse française, Thomas Coex, a eu le coude gauche cassé par un policier égyptien alors qu'il prenait des photos de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner en train de faire un jogging à Charm el-Cheikh samedi. Il est pourtant ici (à gauche) en appui dessus...
"On se baladait, il faisait déjà noir. Le temps de sortir un appareil et de courir un peu vers eux, j'étais vraiment derrière, je suis arrivé à peut-être 10 mètres du président", a témoigné le blessé. 'Il se baladait' donc ('un peu') en Egypte, lorsqu'il tomba par hasard sur le président.
Un policier égyptien en civil, qui courait derrière les responsables français et leurs gardes du corps, s'est dirigé vers le voleur de photos dites médiatisées alors que le reste du groupe continuait à courir.
"Il m'a fait une sorte de croche-pied et m'a poussé. J'ai fait un vol plané. Je suis tombé sur le bras, mon appareil a volé et s'est fracassé", a témoigné Thomas Coex, qui ne semble pas avoir appris à chuter, malgré ses pratiques à risque.
Le policier l'a alors plaqué et maintenu au sol en lui faisant une clé de bras et en pointant son arme de service sur sa tête, selon le témoignage du photographe et d'un autre journaliste arrivé "alors" (et fortuitement) sur les lieux.
Un autre homme en civil a aidé le premier policier à maintenir au sol le photographe pendant plus de cinq minutes, au milieu d'un groupe de badauds, avant que n'arrive un gradé en uniforme.
Le photographe a alors été conduit au poste de police et retenu une vingtaine de minutes, avant d'être autorisé à se rendre à l'hôpital, accompagné d'une collègue française (on en est à trois sur le coup…) et d'un policier égyptien.
Au cours de l'incident, le photographe a appelé à l'aide un garde du corps français qui suivait Nicolas Sarkozy. Ce garde du corps s'est retourné avant de continuer sa route derrière le président et M. Kouchner, dont le photographe blessé ne pouvait dire s'ils avaient eux-mêmes remarqué l'incident. Attendez-vous à ce que Reporter sans Frontière accuse le garde du corps de protéger le président et de ne pas porter assistance à cet accidenté du travail "en balade"…
Le photographe a été admis à l'hôpital de la station balnéaire d'où il est ressorti dans la soirée avec le bras gauche dans le plâtre. Combien de jours d'arrêt de travail, pour faire sérieux?
Vendredi, les forces de sécurité égyptiennes avaient tiré en l'air pour empêcher des photographes de s'approcher du bateau où se trouvaient le président et sa compagne Carla Bruni au large de Charm el-Cheikh. C'est leur responsabilité de veiller sur le président et son entourage. "C'est un chef d'Etat, il est normal que les mesures de sécurité soient draconiennes", avait expliqué à une source au sein des services de sécurité.
Ce journaliste serait-il mal habitué par la fréquentation d'une police française trop tendre avec la presse?
"On se baladait, il faisait déjà noir. Le temps de sortir un appareil et de courir un peu vers eux, j'étais vraiment derrière, je suis arrivé à peut-être 10 mètres du président", a témoigné le blessé. 'Il se baladait' donc ('un peu') en Egypte, lorsqu'il tomba par hasard sur le président.
Un policier égyptien en civil, qui courait derrière les responsables français et leurs gardes du corps, s'est dirigé vers le voleur de photos dites médiatisées alors que le reste du groupe continuait à courir.
"Il m'a fait une sorte de croche-pied et m'a poussé. J'ai fait un vol plané. Je suis tombé sur le bras, mon appareil a volé et s'est fracassé", a témoigné Thomas Coex, qui ne semble pas avoir appris à chuter, malgré ses pratiques à risque.
Le policier l'a alors plaqué et maintenu au sol en lui faisant une clé de bras et en pointant son arme de service sur sa tête, selon le témoignage du photographe et d'un autre journaliste arrivé "alors" (et fortuitement) sur les lieux.
Un autre homme en civil a aidé le premier policier à maintenir au sol le photographe pendant plus de cinq minutes, au milieu d'un groupe de badauds, avant que n'arrive un gradé en uniforme.
Le photographe a alors été conduit au poste de police et retenu une vingtaine de minutes, avant d'être autorisé à se rendre à l'hôpital, accompagné d'une collègue française (on en est à trois sur le coup…) et d'un policier égyptien.
Au cours de l'incident, le photographe a appelé à l'aide un garde du corps français qui suivait Nicolas Sarkozy. Ce garde du corps s'est retourné avant de continuer sa route derrière le président et M. Kouchner, dont le photographe blessé ne pouvait dire s'ils avaient eux-mêmes remarqué l'incident. Attendez-vous à ce que Reporter sans Frontière accuse le garde du corps de protéger le président et de ne pas porter assistance à cet accidenté du travail "en balade"…
Le photographe a été admis à l'hôpital de la station balnéaire d'où il est ressorti dans la soirée avec le bras gauche dans le plâtre. Combien de jours d'arrêt de travail, pour faire sérieux?
Vendredi, les forces de sécurité égyptiennes avaient tiré en l'air pour empêcher des photographes de s'approcher du bateau où se trouvaient le président et sa compagne Carla Bruni au large de Charm el-Cheikh. C'est leur responsabilité de veiller sur le président et son entourage. "C'est un chef d'Etat, il est normal que les mesures de sécurité soient draconiennes", avait expliqué à une source au sein des services de sécurité.
Ce journaliste serait-il mal habitué par la fréquentation d'une police française trop tendre avec la presse?
Par chance, il restait un photographe balladeur pour immortaliser cette cassure et c'est heureux, car une blessure de journaliste, c'est, il est vrai, un peu comme une brûlure au troisième degré pour une étudiante sénégalaise!
Ils en reparleront donc…
Ils en reparleront donc…
Je ne doute pas que l'officine de l'adjudant Ménard, RSF, va nous sortir un communiqué vengeur et qu'il y aura aussi un communiqué virulent de François Hollande
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