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dimanche 2 décembre 2007

De nouvelles composantes pour une fédération centriste?

Morin fonde Nouveau Centre, Besson, Les Progressistes et Bockel, Gauche Moderne
Jean-Marie Bockel
, le secrétaire d'Etat à la Coopération dans le gouvernement de François Fillon et ancien sénateur socialiste rallié à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, a lancé son parti, Gauche moderne.
"La Gauche Moderne, parti social-libéral, est une fédération qui associe différents mouvements ou clubs de réflexion, désireux de s'engager dans l'action réformatrice et pragmatique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue au Sénat.
La Diagonale, cercle de réflexion des "sarkozystes de gauche", a déjà rejoint son parti, précise le maire de Mulhouse, qui s'est rallié à Nicolas Sarkozy au lendemain du second tour de l'élection présidentielle.
Jean-Marie Bockel veut faire de son parti une "force de propositions" et un "partenaire de la réforme". Rien à voir avec le 'cabinet fantôme' -ou fantômatique- du PS, donc! "Nous le faisons de manière libre et indépendante, sans intention d'adhérer à l'UMP", a-t-il souligné. "Mon devoir aujourd'hui c'est de structurer ma démarche avec d'autres personnes issues de la gauche, qui continuent à se sentir de gauche, de différentes sensibilités", a-t-il expliqué.
"Après avoir tenté pendant dix ans de moderniser le Parti socialiste sans succès, tant le conservatisme du PS est aujourd'hui grand et son archaïsme est puissant, je suis dans la logique de l'acceptation par le président de la République de l'ouverture qui ne doit pas être simplement une démarche individuelle", a-t-il poursuivi. Conservatisme et archaïsme qui se sont en effet exprimés puissamment dans l’opposition des syndicats à la réforme des régimes spéciaux de retraite.
Jean-Marie Bockel estime que Nicolas Sarkozy, qui "n'est pas d'abord un conservateur mais d'abord un réformiste", "ne peut pas compter que sur la droite pour réformer".
Municipales
Il a précisé que la Gauche moderne comptait actuellement 680 militants et que "plus de 100" de ses candidats figurent sur des listes d'ouverture pour les élections municipales des 9 et 16 mars.
Il a ainsi déclaré que George-Marc Benamou (ci-contre en noir et blanc), conseiller de l'Elysée, figurera sur la liste UMP de Christian Estrosi pour les municipales à Nice et que l'ancien socialiste Philippe Sanmarco (ci-contre, couleur)sera co-listier de Jean-Claude Gaudin, maire sortant UMP de Marseille.
Christian Estrosi (UMP), qui conduira la liste de la majorité présidentielle aux municipales à Nice, a confirmé qu'il y aura bien un accord entre sa formation et la Gauche moderne mais que la présence de George-Marc Benamou sur sa liste "n'était pas confirmée".

Sympathies réciproques
Plusieurs ministres comme Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, ou bien encore Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, assistaient mercredi 28 novembre à la conférence de presse de leur collègue chargé de la Coopération et de la Francophonie.
Le Premier ministre, François Fillon, avait adressé un message à l'occasion de la naissance de ce nouveau parti politique qui "est toujours un signe de vitalité démocratique".

Composantes centristes nouvelles
Gauche moderne constitue un second "pôle de gauche" de la majorité présidentielle, social-libéral.
Le 9 novembre, en présence de Nicolas Sarkozy, Eric Besson, ancien dirigeant du Parti socialiste, avait lancé son club, "Progressistes". Les Progressistes est un mouvement politique fondé en septembre 2007 par le secrétaire d'État Éric Besson, issu du Parti socialiste. Il est né avec le soutien de Nicolas Sarkozy afin de doter la majorité présidentielle d'une aile gauche et défendre la politique d'« ouverture.
Alors député socialiste de la Drôme et secrétaire national du PS chargé des questions économiques, Eric Besson, à la suite d'un désaccord avec Sa Cynique Majesté Royal, candidate malencontreuse des socialistes à l'Elysée, s'est rallié spectaculairement avant le premier tour à celle de Nicolas Sarkozy.
Après la victoire du candidat de l'UMP, Eric Besson a été nommé secrétaire d'Etat chargé de la Prospectives et de l'évaluation des politiques publiques dans le gouvernement de François Fillon.
La majorité présidentielle est ainsi composée de l'UMP, de ce "pôle de gauche" (Centre Moderne) et du
Nouveau Centre (pôle centriste) formé d'ex-élus UDF, autour d'Hervé Morin, ralliés à la candidature de Nicolas Sarkozy entre les deux tours du scrutin présidentiel.
Les ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy ont créé le parti du Nouveau Centre (NC) au lendemain de l'élection présidentielle et ont obtenu trois portefeuilles dans le gouvernement Fillon, celui de ministre de la Défense (Hervé Morin, né en 1961), de secrétaire d'Etat à la Solidarité (Valérie Létard, née en 1962, sénatrice du Nord, a été nommée Secrétaire d’Etat à la Solidarité auprès du Ministre du Travail Xavier Bertrand) et de secrétaire d'Etat à la Fonction publique (J.-Marie Bockel, né en 1950, sénateur-maire de Mulhouse, Haut-Rhin).
Pourquoi pas une fédération ?
Quelques liens:

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