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vendredi 28 décembre 2007

A quelle réforme s'opposent-ils maintenant? Le temps de travail

Les syndicats: touche pas à mon temps de travail!
Touche à rien, d'ailleurs!
Est-ce à dire qu'ils sont contents de leur sort? Que ne le disaient-ils avant?
Dans un "document d'orientation" rendu public jeudi, François Fillon demande aux partenaires sociaux de négocier sur le temps de travail jusqu'au 31 mars prochain, conformément aux voeux du président Nicolas Sarkozy et donc de ses électeurs. "L'objectif est de donner aux salariés et aux entreprises la possibilité par la négociation collective (...) de déterminer ensemble l'organisation du travail la mieux adaptée au développement de l'entreprise comme aux attentes des salariés en matière de pouvoir d'achat et de gestion du temps", explique-t-il.
"A quelles conditions de validité devrait être soumis un accord d'entreprise pour qu'il puisse librement déterminer les règles applicables en matière de durée du travail, dans le respect de limites maximales prévues par la loi: seuil de déclenchement des heures supplémentaires, taux de majoration applicables,...?", s'interroge notamment François Fillon.

Pour FO,Jean-Claude Mailly a dénoncé vendredi les "coups de butoir importants contre la durée légale" du travail portés selon lui par le gouvernement. Jamais content, le secrétaire général de Force Ouvrière?
Les syndicats, adeptes de la cogestion, ne comprennent pas ce qui leur arrive. C'est comme le racisme: il n'existerait que du fait de la méconnaissance que nous avons de l'Autre? Les syndicats font-ils donc du racisme anti-gouvernemental?
Jean-Claude Mailly a souligné vendredi sur France-2 que "si une entreprise décidait de repasser à 40 heures", il faudrait "recalculer les heures supplémentaires au-delà de 40 heures", ce que souhaite le gouvernement selon lui. "Comme on discute entreprise par entreprise, on l'impose entreprise par entreprise, la durée légale n'existe plus", a prévenu meneur syndical conservateur. Mailly serait-il favorable aux amalgames: une heure de chauffeur de taxi en file d'attente égale une heure de déménageur?
J.-C.Mailly qui se trouvait bien dans sa niche hexagonale ne veut pas entendre parler d'adaptation au marché unique. De la globalisation, il ne veut pas, un point, c'est tout. Il peut vivre sans et coupé du monde entier. D'ailleurs , il ne veut jamais rien! Son conservatisme le pousse à freiner des quatre fers, dans les descentes et dans ...les montées. "Si nos dirigeants pensent qu'il faut substituer le code du commerce au code du travail pour qu'il n'y ait plus qu'une relation de gré à gré entre employeur et salarié, et continuer à faire sauter tous les systèmes de référence collective pour faire en sorte qu'on arrive à la loi de la jungle dans ce pays, nous allons au devant de graves problèmes", a averti le président du syndicat de cadres (CFE-CGC) Bernard Van Craeynest sur France Info. "Le fait de céder aux volontés du MEDEF qui consistent à vouloir éliminer tout cadre contraignant, ce serait absurde", a-t-il ajouté. Le MEDEF veut supprimer tous les cadres et on ne nous l'avait pas dit? Merci, Van Craeynest, qui parle de 'loi de la jungle' après les grèves reconductibles des transports!

Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, en congé, est aussi député européen, mais ça ne se voit pas. Dans l'UE, la France fait encore exception. Au PSE, le PS français cultive également son originalité. Même la Suède, parangon de toutes les vertus socio-économiques selon Sa Cynique Majesté Royal, ne comprend pas l'intérêt des 35 heures. Le Foll Stéphane n'a rien dénoncé d'autre que ses camarades de FO et CFE-CGC, vendredi sur France-info: une "volonté de mettre en cause la durée légale" du travail, actuellement fixée à 35 heures. C'est "encore une fois un cadeau qui va être fait aux entreprises au détriment des salariés", a-t-il déploré en écho. Dénonciation concertée?
Actuellement les heures supplémentaires sont majorées de 25% au-delà de la durée légale de 35 heures. C'est en effet faisable! Cà l'est encore s'il y a de la richesse et du dynamisme: nous avons vécu ces temps-là, avec les retombées sur le pouvoir d'achat. On ne travaillait pas alors en heures sup le dimanche en fermant le mardi matin, comme c'est actuellement le cas à Plan-de-Campagne, zone commerciale -la plus vaste d'Europe- près de Marseille. Question dynamisme, le PS a besoin d'une petite cure de jouvence. Un peu de gelée d'abeille pour François Hollande? Dans sa lettre, François Fillon suggère non seulement "un accord d'entreprise pour librement déterminer les règles de durée du travail", mais aussi éventuellement "un accord direct entre le salarié et l'employeur", ce qui court-circuiterait les syndicats.
Les syndicats font constamment disjoncter les secteurs économiques à force de grèves: l'économie obtiendrait un peu de répit, prendrait de l'élan… Gagnerait en dynamisme, quoi!

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