Kadhafi fait la leçon à la gauche française
Le dictateur libyen Mouammar Kadhafi a indiqué mardi 18 décembre 2007, lors de son voyage officiel en Espagne, n'avoir aucune leçon à donner en matière de colonialisme et a insisté, durant une réception à Madrid, sur les "liens" unissant l'Espagne au Maghreb.
"Je ne suis pas ici pour donner de leçon sur le colonialisme en général. Les deux rives de la Méditerranée ont connu des invasions mutuelles" a déclaré le colonel Kadhafi après s'être fait remettre les clefs de Madrid par le maire conservateur Alberto Ruiz-Gallardon. Dans un discours très consensuel, le "guide" libyen a assuré que les Espagnols n'étaient "pas considérés comme des étrangers" lorsqu'ils venaient travailler en Libye. Kadhafi qui portait une djellaba et une toque sombres, a insisté sur "la culture, le sang, les racines qui unissent" l'Espagne au Maghreb.
"Je ne suis pas ici pour donner de leçon sur le colonialisme en général. Les deux rives de la Méditerranée ont connu des invasions mutuelles" a déclaré le colonel Kadhafi après s'être fait remettre les clefs de Madrid par le maire conservateur Alberto Ruiz-Gallardon. Dans un discours très consensuel, le "guide" libyen a assuré que les Espagnols n'étaient "pas considérés comme des étrangers" lorsqu'ils venaient travailler en Libye. Kadhafi qui portait une djellaba et une toque sombres, a insisté sur "la culture, le sang, les racines qui unissent" l'Espagne au Maghreb.
"Nous avons le même sang" L'inoxydable: "Ich bin ein Berliner"!
Des deux côtés, nous avons le même sang. Nous sommes frères, amis et de plus voisins de la Méditerranée", a souligné le dictateur libyen répenti. Après une réception en son honneur à la mairie de Madrid, le colonel Kadhafi s'est rendu au Palais Royal pour un déjeuner officiel avec le roi d'Espagne Juan Carlos. Il devait ensuite quitter l'Espagne, mardi dans l'après-midi, au terme d'un séjour de quatre jours (dont deux jours pour la visite officielle).
Le voyage officiel a surtout été centré sur des questions économiques. Le gouvernement espagnol a évoqué la "possibilité de contrats" pour des entreprises espagnoles d'un total de 11,8 milliards d'euros, lundi soir à l'issue d'un entretien avec le chef socialiste de l'exécutif José Luis Rodriguez Zapatero.
Les socialistes espagnols font plus fort que la France...
La pensée unique en prend un coup!
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