L'ancien chef terroriste du gouvernement peut-il dire tout et n'importe quoi ?
Tranquillou, le candidat de progrès ?
En déplacement à Narbonne dans l'Aude, lundi, le candidat à la primaire du PS a innové en reprenant le slogan de campagne d'un certain François Mitterrand en... 1981.
Toujours dans le registre des avancées proposées par sa candidature et sans doute en écho au mouvement "En Marche !" de son jeune rival, Emmanuel Macron, l'ancien premier ministre a aussi indiqué vouloir "avancer"... Tant mieux, car ses références ne marquent aucun progrès.
Tranquillou, le candidat de progrès ?
En déplacement à Narbonne dans l'Aude, lundi, le candidat à la primaire du PS a innové en reprenant le slogan de campagne d'un certain François Mitterrand en... 1981.
Toujours dans le registre des avancées proposées par sa candidature et sans doute en écho au mouvement "En Marche !" de son jeune rival, Emmanuel Macron, l'ancien premier ministre a aussi indiqué vouloir "avancer"... Tant mieux, car ses références ne marquent aucun progrès.
Derrière l'AFP, Europe 1 considère que "Manuel Valls a fait un clin d'oeil appuyé à François Mitterrand", en évoquant son slogan vieux de 35 ans. "C'est la gauche [celle incarnée par Mitterrand] qui est la plus à même de rassembler, autour des valeurs de la République, les Français demain. Donc, j'avance", a décidé Manuel Valls. "Et je veux incarner, d'une certaine manière - cela vous rappellera quelque chose - une force tranquille; le pays en a besoin, d'une belle force tranquille", a ajouté l'excité, prétendant la personnifier après deux années de terrorisme gouvernemental marqué par ses coups de menton et de menaces, de vociférations et de répression, d'article 49.3 et d'état d'urgence.
Jaurès n'est plus son camarade
Manuel Valls va-t-il pour autant aller jusqu'à choisir le slogan de la "force tranquille" pour sa campagne ? s'interroge l'AFP, interloquée, suivie de la presse demandeuse d'info prête à l'emploi. "Non", a-t-il répondu un peu plus tard, mais "c'est une belle référence". "Chacun connaît ma filiation, mais (il s'agit de) rappeler quelle a été la force de François Mitterrand, surtout en ces terres", a insisté l'ancien premier ministre qui géolocalise les références. Ainsi invoque-t-il également "la terre de Léon Blum" qui fut député de la circonscription de Narbonne, Aude (1929-1940). "Il faut se revendiquer d'une histoire, d'un fil et puis, évidemment, porter un projet. C'est cette force tranquille qu'il faut porter", a-t-il martelé. Mais lui reste-t-il des camarades ?
Jaurès n'est plus son camarade
Manuel Valls va-t-il pour autant aller jusqu'à choisir le slogan de la "force tranquille" pour sa campagne ? s'interroge l'AFP, interloquée, suivie de la presse demandeuse d'info prête à l'emploi. "Non", a-t-il répondu un peu plus tard, mais "c'est une belle référence". "Chacun connaît ma filiation, mais (il s'agit de) rappeler quelle a été la force de François Mitterrand, surtout en ces terres", a insisté l'ancien premier ministre qui géolocalise les références. Ainsi invoque-t-il également "la terre de Léon Blum" qui fut député de la circonscription de Narbonne, Aude (1929-1940). "Il faut se revendiquer d'une histoire, d'un fil et puis, évidemment, porter un projet. C'est cette force tranquille qu'il faut porter", a-t-il martelé. Mais lui reste-t-il des camarades ?
Sur Twitter, le hashtag #TSV, pour "Tout sauf Valls", fleurit.
La fronde contre l'autoritarisme de Valls et contre ses humiliations s'est constituée en front anti-Valls. Pour les fidèles de François Hollande, pas question de céder la place à celui qui a trahi le président. "Notre soutien n'est pas automatique", a d'abord expliqué l'entourage de Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, qui dit préférer prendre "du temps et un peu de recul".
Le nouveau ministre de l'Intérieur, interrogé par Marianne, se garde également de soutenir l'ancien chef du gouvernement. "J'essaye de ne pas avoir de rancœur en politique", a déclaré Bruno Le Roux. Et a ajouté: "Mais je vais prendre le temps de réfléchir, pendant quelques jours, voire quelques semaines".
Ils lui reprochent d'avoir exercé des pressions psychologiques sur Hollande pour le dissuader de présenter sa candidature.
Interrogé sur son opposition interne, il a répondu, dodelinant de la tête en signe de déni : "Pourquoi il y aurait cela ? Je veux être positif, il faut convaincre les Français." "S'il y a un front à constituer, c'est contre l'extrême droite. S'il y a un front à constituer, c'est contre la droite. S'il y a un front à constituer, c'est pour rassembler la gauche." "Vous me verrez à chaque fois positif et constructif", se félicite-t-il, car "je peux faire gagner la gauche", "je suis convaincu que la gauche peut gagner", a-t-ajouté, dans un département historiquement de gauche mais où le FN réalise des scores qu'il fait 'avancer' eux aussi.
Je veux, je veux, mais qui en veut encore?
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