FOG : Copé est tombé dans le comique involontaire
"On n'est pas à la retraite" (ONPR), émission provençale de FOG
Droit dans les yeux |
"La vengeance est certes une violence faite au code civil et aux préceptes religieux, mais c’est aussi un bonheur dont il me semble stupide de se priver. Quand elle a été consommée, elle procure, comme l’amour, un apaisement intérieur. Justice faite, c’est la meilleure façon de se retrouver en paix avec soi-même et avec le monde."
(La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert) |
"Le complotisme est une maladie", à la différence de la méchanceté sadique. FOG aurait-il le sentiment mégalomaniaque d'avoir réussi à faire s'écraser Le Point sur les tours UMP? Il s'identifie en effet aux pilotes qui ont commis les attentats du 11 septembre 2001 et accuse ceux qui nient qu'ils aient jamais eu lieu ou bien qu'ils étaient l'oeuvre de la CIA et du Mossad. Pas de place pour le doute, chez le journaliste au regard déviant: Jean-François Copé aurait désormais rejoint la longue cohorte des complotistes derrière Thierry Meyssan, Marion Cotillard et Matthieu Kassovitz. Et l'ex-salarié du milliardaire François Pinault se défend d'être l'instigateur -en chef- (il y tient toujours) de l'enquête menée par deux excellents journalistes d'investigation du Point (jugement textuellement repris par Aymeric Caron), Mélanie Delattre et Christophe Labbé.
Franz-Olivier Giesbert se prend pour un dieu teuton
Derrière leur travail de cloportes, il fallait, selon lui, un deus-ex-machina, un tireur de ficelles, un grand manipulateur avec des ramifications partout. Ç'aurait pu être "Baroin, Valls, Wauquiez, Juppé, Pécresse, Fillon, Najat Vallaud-Belkacem, Sarkozy ou NKM; eh bien, c'est tombé sur moi, "Trucmuche ou Machinchose", parce qu'il a une haine de Copé, dont il faudrait qu'il s'explique. Mais il est vrai qu'une retraite entière ne lui suffirait pas à psychanalyser cette tendance profonde en lui à détester les hommes de pouvoir.
Il est temps que Copé s'habitue à une presse partisane
Une presse indépendante doit-elle être fielleuse?
La dernière diffamation de Mélanie Delattre et Christophe Labbé est une lamentable histoire de pieds nickelés qui ne fait pas honneur à la presse et jette une lumière crue sur les méthodes de l'hebdo (dont il fut le directeur de 2000 à fin 2013 et PDG du groupe SEBDO Le Point) lequel, apparemment, ne s'embarrasse pas de scrupules et qui n'est pas économe de sa bave fétide.
L'objectivité du Point et de FOG souvent prise en défaut
Le 11 avril 2007, Franz-Olivier Giesbert est entendu par la police pour la publication en 2005 d'un article complaisant dans son journal sur le milliardaire français Iskandar Safa, recherché par la justice. Marc Francelet, un excellent confrère des non moins excellents Mélanie Delattre et Christophe Labbé au Point aurait été payé 150.000 euros, ce qu'il a nié, pour mettre en contact l'homme d'affaires français et le journal pour un entretien, alors qu'Iskandar Safa était en pleine tourmente judiciaire. Marc Francelet fut mis en examen pour corruption et détenu pendant deux semaines . Iskandar Safa a, quant à lui, obtenu un non-lieu et a été blanchi par la justice.
La fourberie du militant socialiste
Sa méchanceté aurait valu à Giesbert de déplaire au plus grand nombre, de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy, en passant par Jacques Chirac et Dominique de Villepin, mais en épargnant Jospin. Il a singulièrement irrité Sarkozy qui, en 2008, aurait demandé sa tête à l'actionnaire principal, le milliardaire François Pinault, qui annonça en 2012 qu'il voterait Hollande. En février 2012, l'homme d'affaires (Pinault-Printemps-Redoute) et propriétaire de l'hebdomadaire confirma l'information au magazine économique Challenges, au cours de la campagne présidentielle, précisant que l'intervention présidentielle lui déplaît et le conduit au contraire à maintenir Giesbert.
Un directeur de presse sans foi ni loi?
En mai 2006, un journaliste de La Dépêche du Midi relève au sujet des notes utilisées par Franz-Olivier Giesbert pour son livre que "Ses fameux cahiers à spirales font mouche sans complaisance, à l'exception de Nicolas Sarkozy étrangement épargné et explique que le brumeux FOG prend des précautions, pour le cas où il deviendrait président !
Une moralité exemplaire
Certains observateurs et hommes politiques se sont émus du caractère particulièrement indigne d'un essai paru à un an de la présidentielle de 2007. Pour nuire à l'UMP, Giesbert y trahit en effet la confiance du président Chirac, révélant certains aspects de sa vie privée, après vingt ans de proximité: la déontologie professionnelle n'a pas retenu l'homme de confiance de Pinault de diffuser des "off" habituellement destinés à rester confidentiels.
L'auteur avait quant à lui justifié son choix de publier ces informations issues de ses conversations avec Jacques Chirac au motif que le métier des journalistes serait de "faire la lumière sur tout" et par tous les moyens: "si on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes". C'est dit, les journalistes sont infréquentables. Montebourg l'a appris à ses dépens ! Et bientôt Michel Sapin ou Vincent Peillon.
Si Jean-François Copé doit faire avec une presse salissante qui chérit la rumeur, la fuite et l'anonymat, le pouvons-nous ?
Giesbert se vit mal en "diversion." L'auteur de romans aimerait impliquer toute la droite, Nicolas Sarkozy compris, mais le "deus-ex-machina" a fait tomber dans la comédie son dernier roman publié au Point. Pour meubler sa retraite sous les oliviers, que l'ami Franz choisisse plutôt de se reconvertir dans le dessin humoristique ou le stand-up. Les échecs du gouvernement socialo-écolo devraient "booster" sa méchanceté. A 65 ans, il est grand temps qu'il soigne ses blessures et nous donne de nouvelles occasions de rire: vu son lourd passé, ce serait pour lui la meilleure thérapie.
Le cuisinier d'Himmler a-t-il porté plainte contre Copé?
"Si l'Enfer, c'est l'Histoire, le Paradis, c'est la vie", déclare le cuistot de Pinault, autre magnat de la presse (comme pour Libération, Le Monde ou Le Nouvel Observateur) et soutien milliardaire de Hollande en 2012. Pour autant, le romancier Giesbert doit-il faire de la vie de ses contemporains un enfer.
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