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vendredi 31 août 2012

Le MEDEF reçoit Montebourg avec les sifflets dus à ses agressions

Les enfoirés: des patrons 'cohérents' huent le stalinien
InvitĂ© de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du MEDEF, le ministre du "Redressement productif" a assurĂ© ĂȘtre venu en ami passer au patronat "un message patriotique" pour le mobiliser "autour du redressement" de l'industrie française.

VOIR et ENTENDRE le compte-rendu de BFMTV:

Le ministre est rendu Ă  Canossa

Humblement, Sa GrĂące Montebourg Ă©tait venue faire l'aimable en ce vendredi 31 aoĂ»t.

Reconnaissant d'emblĂ©e les "risques de dĂ©saccord", le faux-cul a plaidĂ© pour le dialogue avec les chefs d'entreprise, soulignant avoir fait le dĂ©placement dans cet esprit. "Il faut qu'on se cause. Quand il y a des risques de dĂ©saccord, il vaut mieux discuter (...) Il faut se donner la main quand on a des points de vue diffĂ©rents, je suis lĂ  pour ça", a-t-il lĂąchĂ©. 

Des problÚmes comportementaux et de méthode
Le ministre s'est en outre refusĂ© Ă  renier ses propos contre la direction du constructeur automobile PSA Peugeot CitroĂ«n, qu'il avait accusĂ© de "dissimulations" en juillet, ce qui lui avait attirĂ© des critiques. "Ce que j'ai dit, il n'y a rien Ă  enlever", a-t-il estimĂ©. 

"C'Ă©tait trĂšs justifiĂ© et si je devais le redire, je le redirais. D'ailleurs, tout cela fait partie de la nĂ©gociation franche, la mĂ©thode que j'utilise pour que les choses bougent dans ce pays", a-t-il conclu. 

Le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, et une dizaine de ses ministres ont défilé cette année à l'université d'été du MEDEF, qui s'achÚve vendredi, afin de d'adresser un message de confiance aux patrons français inquiets de ses projets fiscaux.

Présente pour le Premier ministre, Laurence Parisot était absente pour son ministre.



Les enfoirés: Hollande s'est fait recevoir par la CGT à Chalons

Des militants CGT refusent le "changement, lentement" de  Hollande
Quelques dizaines de militants CGT ont accueilli frĂźchement François Hollande Ă  son arrivĂ©e  ce vendredi Ă  la foire de ChĂąlons-en-Champagne 
Leurs pancartes et slogans rĂ©clamaient "le changement" promis par le chef de l'Etat. 
Sur un panneau brandi par les manifestants, on pouvait lire: "Le changement c'est pour quand ?"
Et quand le prĂ©sident est sorti de sa voiture, sous un ciel gris, les militants ont entonnĂ©: "On veut du changement ! "  L'une d'elles lui a lancĂ©: "Ne nous faites pas regretter le 6 mai !" 

Le président Hollande a été ensuite interpellé par des salariés de Sodimédical
Un peu plus tard, alors qu'il avait amorcĂ© la visite des diffĂ©rents stands,  entreprise de fabrication de matĂ©riel mĂ©dical ne sont plus rĂ©munĂ©rĂ©s depuis fin 2011 malgrĂ© une dĂ©cision de justice enjoignant  leur maison-mĂšre de les payer. Il leur a accordĂ© quelques instants d'entretien.
Il ne suffit pas d'entendre la fureur
Interrogé sur l'accueil qui lui a été réservé, le chef de l'Etat a rétorqué: "C'est à vous d'en juger. Le but d'une visite est d'entendre l'exaspération des salariés qui ne sont pas payés depuis longtemps, d'autres qui attendent des solutions depuis des semaines"
La CGT n'est pas la seule à attendre, mais a-t-il écouté la colÚre monter ?
"
Ils espÚrent beaucoup dans le changement, c'est à moi de leur dire les étapes qui permettrONT d'y parvenir", a ajouté Hollande, avec le flegme du nanti.

A ChĂąlons-en-Champagne, pour un discours sur le cap du gouvernement

Le chef de l'Etat a prévu de faire vers 11h30 un discours qualifié d'important par son entourage, depuis cette foire de la Marne à dominante agricole.

Nucléaire: l'affront de Batho aux écologistes

La ministre de l'Ecologie milite pour le nuclĂ©aire

Delphine Batho: "la France a durablement besoin du nucléaire"

La ministre de l’Ecologie, du DĂ©veloppement durable et de l’Energie, fait la promotion de Goelectrix:
les " MIA electric " et les vélos à assistance électriques
de Matra (groupe LagardĂšre)

Delphine Batho rassure le MEDEF sur le nucléaire

La ministre socialiste a relancĂ© la polĂ©mique, notamment chez les Ă©cologistesjeudi 30 aoĂ»t, lors de l'universitĂ© du MEDEF Ă  Jouy-en-Josas (Yvelines). Ces propos  aprĂšs les rĂ©centes dĂ©clarations d'Arnaud Montebourg qui a vu dans l'Ă©nergie nuclĂ©aire "une filiĂšre d'avenir".


Selon Delphine Batho, maintenir la filiĂšre est important "pour des raisons de sĂ©curitĂ© d'approvisionnement en Ă©lectricitĂ©, pour des raisons Ă©videmment aussi de coĂ»t et de compĂ©titivitĂ© de l'accĂšs Ă  l'Ă©nergie".  
Et pour la politique industrielle Ă  l'export, a-t-elle insistĂ©. Soit beaucoup de bonnes raisons que les comploteuses Aubry et Duflot avaient balayĂ©es d'un revers de la main, lors de la campagne prĂ©sidentielle.
Des déclarations socialistes qui ont plongé MamÚre en "république bananiÚre"
InterrogĂ©, vendredi 31 aoĂ»t par I-tĂ©lĂ©, le dĂ©putĂ© Europe-Ă©cologie de Gironde dĂ©nonce la "soumission du gouvernement au lobby du nuclĂ©aire". 


Et l'Ă©lu EELV de poursuivre : "c'est un trĂšs mauvais signal envoyĂ© avant la confĂ©rence environnementale des 14 et 15 septembre. C'est au parti socialiste et au gouvernement de savoir s'ils veulent respecter les accords qu'ils ont conclu avec (EELV). Des accords [dĂ©saccords?] qui ne doivent pas ĂȘtre seulement Ă©lectoraux mais de mandature".


Le président Hollande renie les promesses du candidat
Durant la campagne présidentielle, le candidat François Hollande s'était engagé à faire passer de 75 % à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2025.


Les Ă©cologistes ont un ministre et demi au gouvernement, CĂ©cile Duflot et Pascal Canfin, mais ni l'une et l'autre n'est en situation de peser sur l'environnement... Ils ont laissĂ© les coudĂ©es franches Ă  Hollande en acceptant 
respectivement le Logement et le DĂ©veloppement (auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres). 


Et tous ces gens, Ă©colos radicaux  et socialos vertueux, n'ont-ils pas signĂ© une certaine charte de la dĂ©ontologie ?....

jeudi 30 août 2012

Compromission de Montebourg et Moscovici avec la banque Lazard de Pigasse

Le gouvernement Ayrault fait appel Ă  la finance
 
Bercy peut compter sur la banque d'affaires franco-amĂ©ricaine Lazard dans la crĂ©ation de la Banque publique d'investissement


Le milliardaire Matthieu Pigasse (photo), directeur gĂ©nĂ©ral de la banque Lazard  - Ă©tablissement privĂ© - en France, va "accompagner" la BPI.

Or, actionnaire du journal Le Monde et aussi du Huffington Post dirigĂ© par l'ex-Mme Dominique Strauss-Kahn, Pigasse qui est de surcroĂźt le patron du magazine Les Inrockuptibles ce qui revĂȘt une importance symbolique trĂšs forte : en tant que propriĂ©taire des Inrocks, Matthieu Pigasse est l’employeur d’Audrey Pulvar, la compagne du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

Alors que Le Nouvel Observateur attribue à Arnaud Montebourg un rÎle clef dans cette décision, Bercy, qui a confirmé l'existence de cette mission, a tenté de démentir toute intervention du ministre du Redressement productif dans l'attribution de ce mandat.


Refaisons le film...

Pas de détails sur la composition de la mission

Au risque d'ĂȘtre soupçonnĂ©e de conflit d'intĂ©rĂȘts, la banque Lazard, dirigĂ©e en France par Matthieu Pigasse, le patron de presse cumulard, va accompagner Bercy dans la crĂ©ation de la Banque publique d’investissement, en tant que "banque conseil", a confirmĂ© le cabinet de Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances, jeudi 30 aoĂ»t en fin de matinĂ©e.

Audrey Pulvar a en effet été embauchée en temps que directrice éditoriale de l'hebdomadaire en juillet 2012.

GrillĂ© par Pigasse dans le rachat de LibĂ©ration, Le Nouvel Observateur a rĂ©vĂ©lĂ© l’information
Dans un article publiĂ© dans son Ă©dition du 30 aoĂ»t, il prĂȘte Ă  Arnaud Montebourg un rĂŽle clef dans l’attribution de cette mission Ă  la banque Lazard.
La journaliste Odile Benyahia-Kouider Ă©crit ainsi : " Matthieu Pigasse a obtenu d'Arnaud Montebourg (et de Pierre Moscovici) un mandat de conseil pour la crĂ©ation de la future Banque publique d’investissement."

Une dĂ©cision qui a provoquĂ© une rĂ©action virulente d’Arnaud Montebourg, qui s'Ă©nervait contre Le Nouvel Observateur dans un tweet menaçant de jeudi, peu aprĂšs huit du matin : "Informations fausses [
], rumeurs dĂ©sobligeantes."
Et réclamait leur démenti "immédiatement".

Le cabinet d'Arnaud Montebourg dĂ©taillait alors, renvoyant la balle Ă  Pierre Moscovici : " Au ministĂšre du Redressement productif, nous ne travaillons avec aucune banque pour la crĂ©ation de la Banque publique d'investissement.
Nous travaillons avec Oséo, avec les présidents de régions ...
Mais chez Pierre Moscovici, peut-ĂȘtre !"


Quelques plus tard, le cabinet de Pierre Moscovici confirme donc que la banque Lazard travaillera bien avec Bercy, infirmant, en creux, les propos tenus par Arnaurd Montebourg sur twitter.
Et le cabinet de Pierre Moscovici d'en endosse toute la responsabilitĂ©, assurant qu'il n'y "a rien d'extraordinaire" dans cette dĂ©cision : " C'est l'Agence des participations de l'Etat (APE) qui est compĂ©tente et c’est elle qui a proposĂ© de passer un contrat avec Lazard pour nous assister.
L'Etat fait rĂ©guliĂšrement tourner les mandats, pour que ce ne soit pas toujours les mĂȘmes banques qui interviennent.
Et la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par Pierre Moscovici." 

Le gouvernement ne sera pas plus transparent
L’entourage de Pierre Moscovici n’a pas commentĂ© les Ă©ventuels Ă©changes entre les deux locataires de Bercy Ă  ce sujet.

Et aucun dĂ©tail n’a, pour l’instant, Ă©tĂ© donnĂ© quant Ă  la composition de l’équipe de la banque Lazard qui conseillera Bercy, et de la prĂ©sence, en son sein, de Matthieu Pigasse.

Le Président Hollande confirme-t-il ainsi qu'il n'aime vraiment pas les riches ?
En avril dernier, François Hollande, alors candidat socialiste Ă  la prĂ©sidentielle française, avait promis de "dominer la finance"...

Marseille: la sénatrice PS pleure sur les morts de dealers

Substitut de la dĂ©putĂ©e Sylvie Andrieux, Samia Ghalli veut la guerre 


La bande des quatre:
Ghali, Mennucci, Guérini, Andrieux

Un trafiquant de 25 ans a été tué à la Kalachnikov mercredi soir, dans les quartiers nord de la cité phocéenne


C'est le deuxiĂšme rĂšglement de comptes en moins d'une semaine Ă  Marseille. 

Ce "jeune" homme de 25 ans a Ă©tĂ© tuĂ© d'une rafale de Kalachnikov mercredi soir, alors qu'il Ă©tait passager d'une Renault Twingo conduite par sa compagne dans la circonscription des quartiers nord de la dĂ©putĂ©e socialiste Sylvie Andrieux

Ce "jeune" homme, mort sur place des suites de ses blessures, n'a pas de nom dans certains organes de presse, mais d'autres savent qu'il s'agit de Walid Marzouki, notamment mis en cause dans des affaires liĂ©es au trafic de drogue.


C'est le passager d'une autre voiture qui lui a tiré dessus aprÚs l'avoir doublé au niveau d'un feu rouge.

VOIR et ENTENDRE un reportage amateur:



L'exécution du dealer s'est déroulée sur le boulevard Casanova,
dans le 14e arrondissement de Marseille, peu aprĂšs 23 heures. La "jeune" femme de la victime, qui Ă©tait au volant, n'a pas Ă©tĂ© blessĂ©e : une "miraculĂ©e" (!) trĂšs choquĂ©e... Une cellule psychologique lui aura probablement Ă©tĂ© affectĂ©e !

Politique de "prĂ©vention" ? Il est connu des services de police...

Sur les lieux, les policiers ont retrouvé une trentaine de douilles. Des proches étaient sur place mercredi soir, certains étaient en pleurs.

Le "jeune" homme tuĂ©, originaire des quartiers nord, Ă©tait connu des services de police "pour diffĂ©rentes infractions", selon le procureur de la RĂ©publique, Jacques Dallest.

14e rĂšglement de comptes Ă  Marseille

La brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille a Ă©tĂ© chargĂ©e de l'enquĂȘte. Cette brigade est dĂ©jĂ  en charge de plusieurs affaires du mĂȘme type. Il s'agit en effet du 14e mort dans un rĂšglement de comptes Ă  Marseille depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, et du 19e sur l'ensemble de la rĂ©gion.
Le dernier en date remonte Ă  samedi soir, avec le dĂ©cĂšs de Benamar Hamidi, lui aussi ĂągĂ© de 25 ans. GriĂšvement blessĂ© par balles dans les quartiers sud, il est mort Ă  l'hĂŽpital. Il venait de sortir de la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-RhĂŽne, oĂč il purgeait une peine de six ans de prison pour association de malfaiteurs et vols avec violence.

La sĂ©natrice-maire PS des arrondissements voisins (15e et 16e) de Marseille, Samia Ghali, appelle Ă  un recours Ă  l'armĂ©e pour lutter contre le trafic de stupĂ©fiants dans les quartiers nord


Guérini-Ghali-Vauzelle:
Andrieux a disparu de la photo
 

L'Ă©lue pousse son "cri d'alarme" dans un entretien Ă  La Provence, jeudi.

"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisĂ©s par les rĂ©seaux, il n'y a que l'armĂ©e qui puisse intervenir. Pour dĂ©sarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accĂšs des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. MĂȘme si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme l'hystĂ©rique dans le journal.

"Ca ne sert plus Ă  rien d'envoyer un car des CRS pour arrĂȘter des dealers. Quand dix d'entre eux sont arrĂȘtĂ©s, dix autres reprennent le flambeau. C'est comme combattre une fourmiliĂšre", estime Samia Ghali, une proche de Jean-NoĂ«l GuĂ©rini.
Une colÚre médiatique "injuste"
"AprĂšs ce nouvel Ă©tĂ© sanglant, il faut que les vĂ©ritĂ©s soient dites. Je pense que les autoritĂ©s ne mesurent pas la gravitĂ© de la situation. Les tueries qui se succĂšdent Ă  Marseille deviennent une attraction mĂ©diatique nationale", dĂ©plore-t-elle, tout en s'y inscrivant, alors que les arrondissements dont elle est la maire viennent pourtant d'ĂȘtre classĂ©s parmi les Zones de sĂ©curitĂ© prioritaire (ZSP) du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. 
Le "rideau de fumée" d'une compassion déplacée

La bruyante sénatrice fait d'une rafale de kalach deux coups.
Elle récupÚre l'affaire à son profit et fait oublier la responsabilité de sa camarade députée PS.

Mais oĂč est donc passĂ©e la dĂ©putĂ©e Andrieux ? 
Certes, elle pourrait ĂȘtre en prison. 
Mme Ghali se substitue à l'intéressée principalement impliquée.
La représentante de la septiÚme circonscription des Bouches-du-RhÎne n'est autre que Sylvie Andrieux-Bacquet, et cette circonscription comprend une partie du 14e arrondissement.
Or, Sylvie Andrieux, une "fille de... " locale a Ă©tĂ© mise en examen en juillet 2010 " pour complicitĂ© de tentative d'escroquerie et de dĂ©tournement de fonds publics " destinĂ©s Ă  la diversitĂ© de sa circonscription phocĂ©enne : au centre d'un " clientĂ©lisme politique " destinĂ© Ă  une " fidĂ©lisation de l'Ă©lectorat et d'intĂ©rĂȘts politiques ", elle a attribuĂ© des subventions du Conseil rĂ©gional prĂ©sidĂ© par Michelle Vauzelle Ă  des associations inexistantes des quartiers nord de Marseille. La population dĂ©favorisĂ©e n'en a pas vu la couleur. Le PS de la Ch'tite Aubry lui  retira finalement son investiture le 31 mai 2012, aprĂšs deux annĂ©es, mais Sylvie Andrieux annonça nĂ©anmoins le maintien de sa candidature. RĂ©Ă©lue, Martine Brochen-Aubry rĂ©intĂšgra cette franc-maçonne fabiusienne au sein du groupe PS Ă  l'AssemblĂ©e nationale.Lien PaSiDupes

C'est Ă  se demander si cette demande de militarisation de Marseille et de sa rĂ©gion ne serait pas une dĂ©claration de guerre de Ghali Ă  la camarade Andrieux et Ă  sa circonscription frontaliĂšre !
A noter enfin que Sylvie Andrieux est la compagne du Dr. Jean-Paul BacquetdĂ©putĂ© PS du Puy-de-DĂŽme. Il est l'auteur d'une proposition de loi visant Ă  accuser la France dans les massacres de harkis par le FLN et dans l'accueil dans des camps en France de leurs familles qui cherchaient Ă  Ă©chapper Ă  l'acharnement des rebelles, ce qui ne l'empĂȘche pas de rĂ©pondre Ă  la question "Quel message d'espoir souhaitez-vous adresser aux enfants de harkis ?" de Harkis et VĂ©ritĂ©: "Qu'ils peuvent ĂȘtre fiers de leurs parents et que la France leur sera dĂ©finitivement reconnaissante de s'ĂȘtre engagĂ©s Ă  ses cĂŽtĂ©s dans des moments difficiles et dramatiques, comme les combattants d'Afrique du Nord avaient su le faire dans les deux grands conflits mondiaux."


S. Ghali s'alarme d'une chute de l'espĂ©rance de vie dans l'Ă©conomie souterraine 

"La vĂ©ritĂ©, c'est qu'aujourd'hui, le premier employeur des jeunes dans certaines citĂ©s, c'est le trafic de stupĂ©fiants. La drogue fait vivre des familles entiĂšres. Les armes prolifĂšrent. On se tue pour un oui ou pour un non. Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un systĂšme Ă  l'amĂ©ricaine, avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires oĂč la loi n'a plus cours", conclut la sĂ©natrice-maire. 

La socialiste souhaite aussi un retour "d'une forme de service militaire" permettant aux jeunes de sortir de leur quartier "pour apprendre la discipline" et "découvrir un autre univers, une autre réalité que celle de la cité".
Les "dealers" appartiennent-ils aux professions Ă  risque 
qui bénéficieront d'un départ anticipé à la retraite ?


mercredi 29 août 2012

"On ne peut pas ĂȘtre au gouvernement et dans l'opposition en mĂȘme temps", objecte D. Cohn-Bendit

L'eurodéputé franco-allemand appelle les ministres EELV à choisir

On ne peut avoir un pied dedans, un pied dehors
 

La duplicité,
spécialité de Cécile Duflot,
comploteuse avec Aubry
contre Joly et le nucléaire


Si EELV n'est "plus d'accord avec le gouvernement", il serait "normal" que les ministres Ă©cologistes en sortent, a soutenu l'Ă©cologiste Daniel Cohn Bendit mercredi sur Canal +, affirmant qu'on ne peut "pas ĂȘtre au gouvernement et Ă  l'opposition en mĂȘme temps".
A la ministre EELV du Logement Cécile Duflot qui a avoué la semaine derniÚre qu'elle porte désormais "une museliÚre" lui permettant "un petit peu de l'ouvrir", D. Cohn Bendit a répondu que c'était "bien" qu'Europe Ecologie-Les Verts ait décidé "d'aller au gouvernement".
EELV "a choisi avec raison de faire un certain travail et donc elle est dans un gouvernement. A partir du moment oĂč elle (EELV) n'est plus d'accord avec le gouvernement, c'est tout aussi possible et normal qu'on sorte du gouvernement", a-t-il dit.
"On ne peut pas ĂȘtre au gouvernement et Ă  l'opposition en mĂȘme temps", a-t-il ajoutĂ©, reconnaissant que la remarque de Mme Duflot n'est "pas trĂšs malin".
"Elle a le droit d'expliquer la politique du gouvernement comme elle le veut", a-t-il pour autant estimé.

Ensuite,
 sur les "rĂ©formes Ă  faire" pour l'Europe, l'eurodĂ©putĂ© " attend le gouvernement au tournant".


Enfin, 
Cohn Bendit a estimĂ© que les dĂ©mantĂšlements de camps de Rom depuis l'Ă©tĂ© sont "mal fait" 

"Ce qui s'est passé là, c'est quelque chose qui a été mal géré".
"C'est pas comme Claude GuĂ©ant [ancien ministre de l'IntĂ©rieur] parce que (Manuel) Valls n'est pas GuĂ©ant. Mais ça part de la mĂȘme logique", a-t-il ajoutĂ©.
"Il faut proposer des alternatives. [Lesquelles ?] Un camp de Rom dans des conditions sanitaires impossibles, c'est pas bien. Un camp de Roms qu'on dĂ©mantĂšle sans qu'on donne des alternatives aux gens, c'est pas bien", a-t-il insistĂ©, en termes moraux.


En attendant, un camp de Rom est évacué chaque jour

Le gouvernement socialiste déplace les problÚmes, plutÎt que de les régler:
 
il fait de vagues propositions d'hébergement dans des communes limitrophes.


Lundi 27 août
,  Ă  Evry, ville dirigĂ©e jusqu'en juin par le ministre de l'intĂ©rieur, Manuel Valls, s'est dĂ©roulĂ©e l'expulsion d'un campement occupĂ© par plus de 70 Rom;

Or, ce 
jour-lĂ , CĂ©cile Duflot, la ministre du Logement - et des solutions alternatives de relogement ? - a bottĂ© en touche,  en rĂ©action Ă  la stigmatisation des Rom d'Evry, rappelant que la circulaire ne s'appliquait qu'Ă  partir du lendemain, mardi...


Politique socialiste de la carotte et du bĂąton
 
A l’issue d’une rĂ©union Ă  Matignon mercredi 29, le gouvernement a annoncĂ©  cette circulaire d'assouplissement des conditions d’embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalitĂ©s de Rom. ParallĂšlement, le gouvernement a rĂ©affirmĂ© une logique de "fermetĂ©", qui a suscitĂ© comme un malaise au sein de la gauche.
Pourtant, momentanĂ©ment libĂ©rĂ©e de sa "museliĂšre", l’ancienne secrĂ©taire nationale d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) s'est flattĂ©e: "Cette circulaire est le rĂ©sultat d’un travail en commun" !


Et hier mercredi, la police a dĂ©mantelĂ© des campements Ă  Stains (PCF, Seine-Saint-Denis), oĂč vivaient environ 500 personnescomme si de rien n'Ă©tait, alors que CĂ©cile Duflot avait repassĂ© sa museliĂšre;
- il y a deux jours, mardi 28 aoĂ»t, une opĂ©ration de police assura le dĂ©mantĂšlement d'un campement Ă  Saint-Priest (PS), dans le Grand Lyon visant 121 personnes, dont 74 adultes et 47 mineurs, selon la prĂ©fecture, mais le campement aurait accueilli prĂšs de 180 personnes ces derniers jours;
- pendant le week-end, une centaine de Rom ont Ă©galement Ă©tĂ© expulsĂ©s Ă  Massy, dans l'Essonne, pour devancer une procĂ©dure d'expulsion d'un terrain dont le ministĂšre de l'IntĂ©rieur est propriĂ©taire;
dans la soirĂ©e du dimanche 26, neuf familles de Rom avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es d'un immeuble qu'elles squattaient dans le 7e arrondissement de Lyon (PS); 
- PrĂ©cĂ©demment, c'Ă©tait dans la communautĂ© urbaine de Lille (PS), sur le territoire de la Ch'tite Brochen-Aubry, premier secrĂ©taire du PS !


Aujourd'hui jeudi, un camp rom d'une cinquantaine de personnes originaires de Roumanie et de Bulgarie, hors espace Schengen, est en cours d'Ă©vacuation Ă  CrĂ©teil (PS); 

Et la "concertation" et la "cohérence", alors ?

"Les expulsions sans solution durable ne rĂšglent pas les choses" et "prĂ©carisent encore un peu plus les familles", ont reconnu la mairie de Stains et la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Plaine Commune, regroupant 8 communes. 
Pour Grégoire Cousin, de l'association 'European roma rights center', "en Seine-Saint-Denis [le département présidé par Cloclo Bartolone, celui qui est devenu président du Sénat, il y a des expulsions trÚs réguliÚres". Au moins une tous les dix jours."

La commissaire chargĂ©e de la Justice, Viviane Reding, a prĂ©cisĂ© attendre des mesures concrĂštes.

Il fut un temps oĂč le journal socialiste titrait : "En rĂ©gion parisienne, la chasse aux Roms aggrave leurs conditions de santĂ© ", une page facheusement devenue inaccessible...

mardi 28 août 2012

Aggravation du chÎmage: l'exécutif se laisse déborder

4 millions de chÎmeurs abandonnés à leur sort


41.000 chĂŽmeurs de plus
ce dernier mois


Hollande a-t-il tenté d'enrayer la hausse du chÎmage?


La suppression par Hollande de la dĂ©fiscalisation des heures supplĂ©mentaires contribue Ă  la dĂ©gradation du marchĂ© du travail. 

Sans aucune stratĂ©gie, le Premier ministre a pourtant prĂ©tendu, hier soir sur France 2, qu'il ne faut pas " changer de braquet " mais " continuer " le travail engagĂ©", confirmant ainsi son inconscience  alarmante de la gravitĂ© de la situation et son inaptitude Ă  agir. 


François Hollande et Jean-Marc Ayrault n'ont pas anticipĂ© cette rentrĂ©e Ă  hauts risques. 

Elle s'avÚre littéralement explosive. L'annonce d'une hausse record du chÎmage - la plus forte depuis plus de trois ans -, dépassant les 4 millions de sans-emploi, compte-tenu de l'Outre-mer, a fait hier l'effet d'une douche froide.
L'exĂ©cutif est sorti de sa torpeur caniculaire pour tenter de rassurer des Français inquiets de sentir les effets du " changement " dĂšs " maintenant "
InvitĂ© au 20 Heures de France 2, le Premier ministre s'est efforcĂ© de dĂ©fendre la dĂ©termination et l'action de son gouvernement, misant - aprĂšs 120 jours -  sur les emplois d'avenir - le projet de loi est prĂ©sentĂ© demain en Conseil des ministres -et les contrats de gĂ©nĂ©ration

Atone, la communication sur la politique de croissance est remisée
La prĂ©vision pour 2013 sera revue " un peu " Ă  la dĂ©croissance... Les marges de manoeuvre budgĂ©taires se rarĂ©fient Ă  l'extrĂȘme. Quand l'exĂ©cutif se dĂ©clare au travail, c'est pour " colmater les brĂšches " et assurer le " redressement " que les Français attendent, par des rĂ©formes " de structures " qui ne sont pas sorties des cartons

Zayrault continue d'annoncer la mise en oeuvre des engagements de campagne du candidat Hollande.
" Nous sommes engagés dans un combat de tous les jours (...) Je ne me résigne à rien ", a assuré le velléitaire Jean-Marc Ayrault, qui accusera ses prédécesseurs pendant cinq ans : " Nous avons à reconstruire ce qui a été défait depuis dix ans."

Investi le 15 mai, François Hollande faisait toujours de la lutte contre le chĂŽmage la " prioritĂ© " du quinquennat, deux mois plus tard, le 14 juillet . " Tout doit ĂȘtre engagĂ© pour que l'emploi soit le plus haut possible Ă  la fin de mon quinquennat ", avait-il dit, se gardant de fixer un objectif, comme l'avait fait Nicolas Sarkozy en 2007.

" S'inscrire dans la durée " et la mollesse

Au-delĂ  des drames familiaux que le PS ignore et que les media occultent, la pression de l'opinion sur le rythme des rĂ©formes s'accentue toujours plus

Les chefs de l'Etat et du gouvernement reculent dans les sondages :
moins onze points pour le prĂ©sident des bisous en un mois dans le baromĂštre IPSOS publiĂ© hier. Au sein mĂȘme de l'Ă©lectorat de gauche, beaucoup se disent sceptiques sur l'action du pouvoir socialiste, sur sa capacitĂ© Ă  rĂ©duire le chĂŽmage et Ă  tenir ses promesses, sur le pouvoir d'achat notamment. 

Il reste que
la dégrdation trÚs forte de l'emploi risque d'accroßtre les contraintes budgétaires déjà trÚs fortes qui pÚsent sur le gouvernement mais surtout sur les Français d'abord.

Le plafond du Livret A a certes augmentĂ©, mais de seulement 25 %, alors que François Hollande s'Ă©tait engagĂ© Ă  le doubler
Sur la montée en flÚche des prix des carburants
, l'exĂ©cutif, qui avait d'abord promis de les bloquer, s'est contentĂ© d'une baisse " modeste et provisoire "  de quelque " 2 Ă  4 centimes par litre ", au risque qu'elle ne soit guĂšre perceptible pour les salariĂ©s. " C'est une mesure de blocage [sic] pour Ă©viter que les prix repartent Ă  la hausse ", a prĂ©tendu Double-Zayrault, croyant tromper les Français. " Sur un plein, ça ne reprĂ©sentera mĂȘme pas le prix d'un cafĂ© ", a raillĂ© le dĂ©putĂ© UMP Laurent Wauquiez.

Depuis une semaine, Jean-Marc Ayrault tente en fait de berner tous azimuts. Multipliant les interventions sur les media accueillants pour appeler les Français Ă  la patience sur les rĂ©formes Ă  venir, tout en refusant de se dĂ©savouer en " changeant de braquet ". " Nous avons engagĂ© la totalitĂ© de ce qu'il faut faire (...) Mais notre action doit s'inscrire dans la durĂ©e ", a-t-il fait valoir hier. " Certaines choses sont faites plus progressivement que prĂ©vu mais elles seront faites ", a admis un de ses proches Ă  Matignon dont l'anonymat est prĂ©servĂ©...Faire du sur-place, c'est reculer

Sur RTL, le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e, le socialiste Claude Bartolone, a assurĂ© que les Français " VONT en avoir pour leur grade  bulletin de vote " et " VONT voir le changement s'installer ". Un changement Ă  petits pas !

Devant ses interlocuteurs, le prĂ©sident des bisous affiche lui aussi sa dĂ©termination Ă  ne pas se laisser imposer le rythme des rĂ©formes, mĂȘme s'il lui faut gĂ©rer le court terme. " Bon ordre, bon rythme, bonne direction ", insiste-t-il en privĂ©: un slogan suffira-t-il ? 

Pour faire illusion et tenter de démontrer qu'il ne reste pas inactif sur la question du pouvoir d'achat, le gouvernement met en exergue ses dépenses
la hausse de 2 % du SMIC en juillet
la revalorisation de 25 % de l'ARS (allocation de rentrĂ©e scolaire), 
mais aussi la suppression de la TVA sociale. 

Double-Zayrault fait l'impasse sur son casse du pouvoir d'achat avec l'ouverture du marchĂ© du travail aux Rom bulgares ou roumains (hors espace Schengen) et  la fin de la dĂ©fiscalisation des heures supplĂ©mentaires: il fait le pari que les Français savent qu' " on ne peut pas dĂ©penser ce que l'on n'a pas ". Et qu'ils seraient prĂȘts Ă  donner du temps Ă  un gouvernement qui veut avancer par la nĂ©gociation. " L'opinion publique a conscience de la situation. Elle n'a pas Ă©tĂ© bercĂ©e par les illusions de campagne ", veut croire un ministre mystĂšre proche du chef de l'Etat. 
Mais un socialiste tout aussi anonyme mais qui ne fait pas fi de tous les sondages, avoue que plus que jamais " le mensonge  message est compliquĂ© Ă  faire passer. "